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La Trilogie de l'Empire tome 2 sur 4

Anne Vétillard (Traducteur)
EAN : 9782914370783
602 pages
Bragelonne (14/04/2004)
4.42/5   388 notes
Résumé :
Le grand jeu a coûté à Mara la vie de son père et de son frère. En dépit de l'adversité et de son inexpérience, la jeune femme est parvenue à infliger une cinglante défaite au clan Minwanabi. Désormais à la tête de la maison Acoma, elle doit lutter chaque jour pour en assurer le prestige et l'honneur, et mettre par là-même son propre fils Asaki à l'abri des représailles. Cependant les Minwanabi et leurs alliés n'ont rien perdu de leur désir de vengeance, et le grand... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (51) Voir plus Ajouter une critique
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Ah, Mara !
Une main de fer dans un gant de velours. Une féministe dans une société patriarcale. Une non-conformiste dans un monde figé par de vieux préceptes où l'honneur se situe au-dessus de la vie, où la prédestination oblige les hommes à accepter leur sort. Une fleur bleue au milieu de brutes sanguinaires. Une vraie guerrière dissimulée derrière une authentique fragilité. Une femme exceptionnelle qui suscite d'indéfectibles fidélités.
Mara a le goût du risque. Elle met nos nerfs à rude épreuve quand sur un pari risqué, une intuition périlleuse, elle risque de tout perdre, et finit par emporter la mise à la toute dernière seconde, laissant derrière elle toute une flopée de morts et d'ennemis anéantis…
Mara est toujours en mouvement quand ses adversaires les plus acharnés demeurent pétrifiés dans leurs vieilles croyances et leurs certitudes surannées. Elle parvient à les vaincre parce qu'elle observe sa propre culture à travers d'autres regards. Mine de rien, cet excellent livre de fantasy est aussi un hymne à la diversité.
Il faut tout le talent de Janny Wurts et de Raymond E. Feist pour nous faire croire qu'un tel personnage puisse survivre plus d'une semaine au milieu de toute cette haine, de ces pièges tendus sournoisement, et de ces longs couteaux ; qu'elle parviendra à les vaincre tous, un par un, méthodiquement, pour finir par se rapprocher de la Lumière du Ciel, le Dieu Vivant qui règne sur cette étrange terre.
Un second tome plein de drames, de fureur et de sang. Un second tome où l'on trouve l'amour, le vrai, là ou personne ne l'attend. Il tient toutes ses promesses et ne nous laisse aucune seconde de répit.
J'ai lu ce livre en commun avec mon amie Siabelle. Une nouvelle fois, Mara nous a bien faits peur dans ses entreprises risquées. Comme les nuits de Mara nous ont paru longues, à tous les deux ! Je vous invite à lire son billet.


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“Moi qui ai façonné les Acoma pour en faire la maison la plus puissante du clan Hadama! Je dis que nous forgeons notre propre destin et que nous prenons notre place dans la Roue! Qui ici prétend le contraire?”

***

À présent souveraine des Acoma, Mara n'a d'autres priorités que d'assurer la survie et le renforcement de sa maison. Elle doit faire face à des ennemis chaque jour plus nombreux et affûtés, prêts à tout pour l'évincer du Jeu du Conseil.

Passée d'une génération à l'autre, la guerre de sang qui l'oppose aux Minwanabi ne connaît aucun répit. Depuis la défaite humiliante infligée à son clan, Desio, le nouveau seigneur, est avide de vengeance.

Anticiper et contrer les coups de ses adversaires, faire prospérer son domaine mais aussi protéger son fils, la jeune femme est sur tous les fronts. Heureusement, elle peut compter sur la présence de loyaux conseillers et celle plus inattendue d'un esclave étranger dont elle aura beaucoup à apprendre.

*

Le coup de coeur se confirme avec ce second tome - je suis complètement et définitivement sous le charme. Les auteurs américains Janny Wurts et Raymond Elias Feist ont coécrit une trilogie absolument magnifique. Bien qu'il me reste encore le dernier volet à découvrir, je sais déjà qu'elle laissera une empreinte forte en moi.

Après《Fille de l'empire》,《Pair de l'empire》poursuit la chronique de l'ascension de Mara au sein de l'empire Tsurani. En seulement quelques années, la jeune femme - fine stratège -, a acquis plus de prestige et de renommée pour les Acoma qu'ils n'en avaient jamais eu auparavant. Observée de près, la montée en puissance de sa maison inquiète et attise les inimitiés.

Principalement centrée sur les luttes de pouvoir entre grandes familles et les machinations politiques, l'intrigue prend une direction qui m'a particulièrement plu en introduisant de nouveaux personnages issus de l'autre côté de la Faille. En particulier Kévin, un prisonnier de guerre vendu comme esclave à bas coût. Par sa désinvolture, son regard critique sur la société tsurani (que nous découvrons davantage) , par son génie tactique, il va amener Mara à remettre en cause ses fondements, à repenser le monde dans lequel elle vit et envisager d'autres possibles. Une évolution non sans heurts et tiraillements, très intéressante à suivre.

Espionnage, complots, alliances, tentatives d'assassinat, romance, trahisons, batailles, tous les ingrédients sont réunis pour faire vibrer le lecteur. Les neuf cents pages, à la fois palpitantes et délicieusement immersives, se lisent avec passion. Si vous êtes en quête de dépaysement, amateurs d'univers extrêmement riches et de personnages hauts en couleur, il y a fort à parier que cette série vous séduise, qu'à votre tour vous soyez MARA-boutés!

Un bouquet d'émotions et d'étoiles!
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Un classique roman de transition, ce tome 2 de trilogie ? Oooh, que non ! Un classique tout court !

Raymond E. Feist et Janny Wurts innovent d'emblée dans cette suite. Mara, dame des Acoma est beaucoup moins sur la crête de la survie de sa famille. Elle a acquis richesse et une réputation certaine de brillante joueuse du Grand Jeu. de plus ses ennemis mortels, les Minwanabi, lèchent leurs blessures d'honneur. Mara a le temps de respirer, de développer son commerce… et d'acheter des esclaves.
C'est l'innovation majeure qui va porter ce récit. En décidant d'acheter des esclaves midkémians, prisonniers lors de la guerre de la Faille, Mara va faire du domaine des Acoma le théâtre d'une confrontation de culture. La culture japonisante extrêmement codifiée des tsuranis (le peuple de Mara) a du mal à réagir face à ces esclaves impertinents dont l'attitude rappelle l'impudence ironique de Steeve McQueen dans La Grande Evasion (irais-je jusqu'à évoquer Stalag-13 ? Quand même pas). D'un côté le fait que les ex-soldats midkémians n'aient pas décidé de laver leur honneur en se suicidant est incompréhensible ; de l'autre l'honneur exige au contraire à rester en vie et à tout tenter pour s'évader.

La confrontation s'incarne surtout dans la relation entre Mara et Kevin, le bel esclave midkémian rouquin (toutes les copines babélionautes qui ont lu ce livre en sont tombées amoureuses, peuh !). Mara confirme une attitude curieuse et progressiste, mais il y a des limites ; les heurts sont fréquents. Je me suis parfois surpris à ne pas croire possible le comportement plutôt libéral de Mara – relativement à la culture tsurani – mais il faut tenir compte du temps qui passe. En effet, en dépit de la taille du bouquin (pas loin de 900 pages en poche) les ellipses sont nombreuses. Les années passent sans que le lecteur le sente, et ce temps long permet aux idées, à la compréhension réciproque de pénétrer par osmose de part et d'autre et de s'imprimer dans les esprits.
Il faut noter que l'évolution de Mara est profonde au cours du roman. D'un chef de famille puissant et rusé tsurani jusqu'à la moelle, elle converge vers une conduite altruiste et pacifique à la mahatma Gandhi. J'y vois la victoire des valeurs sociales occidentales contemporaines – l'importance de la vie humaine, la lutte nécessaire contre la pauvreté, l'égalité – sur celles d'une société dont, au fond, on ne peut admettre la réalité que comme une relique de l'Histoire. Je ne sais pas si les auteurs ont consciemment manoeuvré dans ce sens ou si c'était la seule voie possible pour un roman qui doit dégager, en fin de compte, un message positif.

Le temps long est aussi à l'oeuvre dans les complots qui se réfléchissent sur des années (de nos jours on a du mal à penser plus loin que les prochaines élections). Ce sont les infâmes Minwanabi qui sont les maîtres de ce jeu dans ce tome (c'est l'effet volume2 : l'Empire contre-attaque, arf !) grâce à l'inquiétant Tasaio. Mara est plus dans la réaction à chaud, l'improvisation géniale mais risquée. Son maître espion Arakasi – un personnage des plus fascinants – est moins efficace que dans le premier tome et elle est souvent dans l'expectative.
Comme dans Fille de l'Empire, il est assez aisé de deviner quand Janny Wurts est à la plume. Elle nous offre des descriptions magiques et sereines de la vie tsurani, et surtout une pénétration psychologique de Mara toujours émouvante. le traumatisme que la Dame a subi au cours des années de vie commune avec son défunt mari Buntokapi éclate à travers sa peur panique à l'idée d'être approchée par un autre homme. Sa crainte pour sa famille et son fils inonde le lecteur un tant soi peu empathique. . Raymond E. Feist, lui, manipule à merveille les dialogues diplomatiques et le clash des combats. Son talent est indéniable quand il s'agit de nous happer en nous rongeant les ongles, inquiets de savoir qui va se sortir d'une situation périlleuse (la nuit des épées sanglantes est un chef d'oeuvre).

Différent du premier tome, ce livre l'est aussi par la connexion qui le lie à la guerre de la Faille racontée par Feist dans Magicien. Bien qu'il ne soit pas nécessaire de lire ce dernier avant, les événements qui y sont racontés déboulent dans Pair de l'Empire et désorganisent complètement le Grand Jeu. On a l'impression qu'un ouragan passe sur le monde de Kelewan, obligeant tout le monde à se protéger en attendant que ça passe. Lorsqu'il est passé, tout est bouleversé et les actions des uns et des autres vont être largement déterminés par ce maelstrom. La lutte des Acoma et des Minwanabi passe au second plan, comme une onde éloignée de sa source. C'est seulement dans la dernière partie que le Jeu, profondément modifié, reprend le contrôle du roman.

Arrivé à ce moment de la trilogie, je ne peux que m'interroger sur ce que peut contenir le dernier, tout aussi épais que celui-ci. On pourrait très bien s'arrêter ici. Et pourtant, les copines babélionautes ont adoré ce troisième. Tome. Ma curiosité est exacerbée mais j'ai besoin de laisser passer quelques mois pour me remettre de mes émotions. Après tout, je viens de passer trois semaines sur Kelewan. Il faut moi aussi que je retrouve ma sérénité.
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Il m'arrive parfois d'avoir un trop plein d'émotions quand je lis un livre et cela me coince un peu pour écrire un avis dessus ensuite. Ce fut donc une lecture intense (j'ai pleuré, j'en ai rêvé lol). J'ai adoré ce deuxième tome. L'univers est riche, fascinant et captivant.

Mara des Acoma est une femme étonnante et d'une force de caractère incroyable. Il faut avoir les nerfs solides pour affronter ses ennemis avec l'honneur tsurani. Il faut aussi beaucoup d'intelligence et Mara n'en manque pas. Desio des Minwanabi lui pense que « la chance doit dormir dans son lit », il n'a pas tout à fait tort.

L'introduction d'un nouveau personnage (Kevin, l'esclave Midkemian) va changer la donne et va ouvrir de nouvelles perspectives. Et pour moi qui n'ai pas encore lu La guerre de la Faille, c'est l'occasion de « jeter un coup d'oeil » de l'autre côté de la faille. Il faut absolument que je lise cette première trilogie même si au final il n'est pas si judicieux de lire La trilogie de l'Empire avant...

Au menu, et pas nécessairement dans l'ordre : des complots, des espions, des batailles, des revers de fortune, des idées de génie, des joies, des peines, des victoires, des défaites, des trahisons,… et une grande histoire d'amour. J'ai bien aimé la fin même si j'avais espéré autre chose.

Je suis très contente de l'avoir lu avec Srafina, une chouette première LC en duo. le livre fait plus de 1000 pages en livre de poche… mais cela ne nous a pas empêchées de passer un très bon moment de lecture. Même pas peur! Nous avons d'ailleurs prévu de poursuivre très bientôt avec le tome 3 ^_^

Un roman excellent à tout points de vue.



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Dans La trilogie de l'Empire on apprend ce qu'il se passe de l'autre côté de la Faille pour ceux qui ont déjà lu La guerre de la Faille, première trilogie que Feist écrivait sur Midkémia. Ici nous sommes dans le monde de Kelewan où vivent les tsuranis les adversaires des midkémians. Et c'est une héroïne qui nous fait vibrer au rythme de ses aventures : Mara, dame des Acoma. Dans le premier tome nous assistions à son ascension suite aux décès de son père et de son frère. Par ses manoeuvres elle réussit à se débarrasser d'un ennemi responsable de la mort de ses proches.
Dans ce deuxième tome, les intrigues et les trahisons se poursuivent au sein du Conseil et Mara fait la connaissance de nouveaux personnages amis et ennemis. de plus elle s'attache à un esclave midkémian qui se révèle être un guerrier et un fin tacticien. Mais toutes les règles et traditions tsuranis ne leur permettent pas de vivre leur amour au grand jour. A travers cet amour, Mara va remettre en question une partie des traditions et valeurs de son peuple qui lui semblent obsolètes et cruelles.
Malgré tout, c'est une pure Tsurani, qui sait rester maître de ses sentiments et de ses émotions du moins en apparence car au fond d'elle-même c'est une vrai poudrière. On assiste à ses différents états d'âmes aussi bien affectifs que décisionnaires en tant que souveraine. On la sent parfois fragile face aux tourments qu'elle affronte, mais sa force est là qui refait surface à chaque écueil qu'elle rencontre.
A travers ses aventures elle perd aussi certains de ses grands soutiens qui l'ont accompagnés dans ses premiers pas de souveraine. Un ennemi plus que puissant veut sa perte et celle de son enfant. Il veut éradiquer tout ce qui est Acoma. Qui sera le plus fort mais surtout le plus fin au sein du grand jeu du Conseil et même de l'Empire ? Car c'est la survie de l'Empire qui est en jeu. Tout n'est que stratégie, mais au fond tout doit être fait pour le bien de l'Empire.

J'aime toujours autant l'écriture de Feist et de Wurts. C'est dynamique, foisonnant, l'action est là, rapide et vive. Les sentiments aussi qui tempèrent les moments durs de la guerre omniprésente au sein des familles Tsuranis . C'est ce juste mélange qui produit un roman coup de coeur pour moi. Déjà deux tomes de lus. Il me tarde de poursuivre avec le troisième en compagnie de Fifrildi ma chouette co-lectrice avec qui j'ai échangé régulièrement mes impressions et sentiments. Échanges fort agréables, à très bientôt pour la suite.^-^

A signaler néanmoins, pour ceux qui n'ont pas lu la trilogie de la guerre de la faille, qu'il y a plusieurs interactions entre les deux trilogies surtout dans ce 2ème tome, où certains faits de la guerre de la faille sont révélés. Perso j'ai déjà lu la première trilogie il y a longtemps donc ça ne m'a pas gênée. La trilogie de l'empire a été écrite après pour mieux nous faire connaître les Tsuranis qui attaquaient Midkémia. Et c'est une réussite avec une héroïne superbe et attachante.
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Citations et extraits (37) Voir plus Ajouter une citation
La brise faiblissait.
De petits tourbillons de poussière se déposèrent sur la palissade isolant le marché aux esclaves. Malgré les courants d'air capricieux, l’atmosphère restait lourde et dense, empuantie par l’odeur d’une humanité confinée et sale, mêlée aux effluves de la vase du fleuve et des ordures pourrissant dans la décharge située derrière le marché.
Protégée par les rideaux de son palanquin aux couleurs vives, dame Mara se rafraîchissait avec un éventail parfumé. Si la puanteur la troublait, elle n’en montrait pas le moindre signe. La souveraine (...) fit signe aux escortes de s’arrêter. Les soldats aux armures laquées de vert firent halte et les porteurs en sueur déposèrent le palanquin sur le sol.

(Incipit)
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Comme Mara, les esclaves tsurani trouvaient le comportement des Midkemians totalement incompréhensible. Élevés dans la croyance que leur humble dévotion au travail était leur seul espoir de renaître à une meilleure place sur la Roue de la destinée, ils se tuaient à la tâche. Être battu pour paresse ou désobéir à leur maître légitime provoquait le mécontentement éternel des dieux (...). S'ils revenaient sur la Roue de la vie sous une forme inférieure, il leur serait impossible de trouver le salut et d‘échapper à d’innombrables renaissances dans la souffrance et les privations.
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— C'est la mort pour un esclave de porter une arme.
— C'est la mort pour un esclave d'avoir une opinion, et tu ne m'as pas encore fait pendre... Si nous sommes attaqués cette nuit, je ne vais pas rester les bras croisés à te regarder te faire tuer sans rien faire parce que vous pensez qu'une conduite soumise me donnera une meilleure place dans ma prochaine vie. Je préfère trancher quelques gorges.
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La nuit s'oscurcit ; la lumière de la lune brilla puis s'évanouit derrière une crête de rochers noirs. Des insectes crissaient dans une forêt où les oiseaux nocturnes ne chantaient pas, et où le vent murmurait des secrets aux feuilles. Les hommes avançaient tels des spectres dans le défilé envahi par la brume, leurs pieds glissant et cherchant une assise sur des racines mouillées et des pierres recouvertes de mousse.
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- C'est ce que je ne comprendrai jamais chez vous, les Tsurani, cria-t-il en agitant un doigt accusateur. Vous êtes de tout évidence cultivés, instruits, et les intendants qui sont à votre service ne sont pas stupides. Mais votre sacré code de l'honneur me rend complètement fou. Vous vous coupez les orteils pour vexer vos pieds ! Vous gardez des hommes menteurs, paresseux ou tout simplement incompétents dans une position d'autorité parce qu'ils sont nés par hasard dans une maison honorable. Alors que les dons d'hommes de valeur sont gaspillés dans des professions peu appréciées et mal payées. ( Il se tourna vivement vers Mara.) Ce n'est pas étonnant que votre père et votre frère se soient fait tuer. Si votre peuple pensait en termes de logique, plutôt que de s'enfoncer dans les méandres du devoir et de la tradition, vos bien-aimés seraient peut-être encore en vie.
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