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EAN : 9782848332147
255 pages
Le Télégramme (03/02/2009)
3.25/5   4 notes
Résumé :
Vincent Laffargue, brillant commissaire de police en Bretagne, a deux passions, son métier et son voilier. Sa vie bascule le jour où sa femme, violemment agressée, se retrouve entre la vie et la mort. Sa hiérarchie refuse de lui confier l'enquête sans tenir compte de son caractère obstiné et impétueux. Prenant le risque de compromettre sa carrière, Vincent part sur les traces de l'agresseur et découvre un personnage autrement plus inquiétant et complexe qu'un vulgai... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Nous sommes en Bretagne, côté sud, vers Quimper peut-être, ou Lorient ? Vincent Laffargue, commissaire de police et navigateur averti, part sur les traces de celui qui a sans doute agressé sa femme et s'est sauvé en volant un bateau. Sur les traces, ou plutôt dans son sillage puisque c'est une "Traque en haute mer" dans laquelle l'auteur, François Ferbos, nous entraine. Haute mer, haute mer… dans le dernier tiers du roman, quoi ; avant on reste beaucoup près des côtes. Je pinaille ? Oui, je pinaille.
Mais ce roman-là m'a agacée, que voulez-vous. D'abord, beaucoup trop de descriptions techniques sur les manoeuvres nautiques. Certes un petit glossaire à la fin éclaire bien des choses, mais enfin, même moi qui aime la mer, je n'en pouvais plus de ces manoeuvres inlassablement racontées en détails. A mort les détails techniques ! Vive la littérature qui exprime, qui fait rêver, qui fait sentir ! Et puis les passages à terre ne sont guère mieux écrits : c'est souvent maladroit, un peu lourd, les personnages n'ont pas beaucoup d'épaisseur, ni de finesse (oui, c'est paradoxal, mais je suis sûre que vous comprenez – non ?) et on ne s'y attache pas. L'auteur s'est fait plaisir à raconter ce périple marin, mais le lecteur, lui, n'en ressent pas grand-chose ; l'éditeur indique « roman maritime » sur la couverture, mais il faut plus que la mer pour faire un roman maritime. Je repense à Conrad, à Coloane et son Dernier mousse, aux feuilletonistes du XIXe siècle, grandiloquents mais passionnants.
L'éditeur, d'ailleurs, n'a pas fait son travail. Je veux bien croire que le Télégramme n'ait pas les moyens de Gallimard, mais enfin, on ne fait pas de relecture, dans les petites maisons ?
A la première page, je savais déjà que François Ferbos et moi, on n'allait pas être copains : « Les fins d'après-midi du début de l'automne en Bretagne était trop belles pour que le commissaire Laffargue dissimule son plaisir à retrouver le grand air et les longues lumières chaudes des soirées bretonnes. » Si vous n'avez pas compris qu'on est en Bretagne… L'ensemble est un peu à cette image : trop de détails inutiles, une langue hyper-descriptive et pas du tout évocatrice, des mots pour dire et pas pour faire rêver. le sommet étant atteint à la page 182 : « La mer grise et moutonneuse était déserte, il avait l'impression de foncer dans le vide d'un grand désert et commençait à ronger son frein, à s'ennuyer de la monotonie de la marche du bateau. » Et dix lignes plus bas : « La mer était ce grand désert sidéral… ». Entre les deux ? « aucun écho » sur le radar, une « surface vide », une « radio muette », un navigateur « isolé », « seul », sur une « immensité océanique ».
Que l'auteur ne remarque pas tout ça à la relecture, pourquoi pas. Mais l'éditeur, il nous fait quoi, là ? Il croit que son rôle, c'est juste de trouver un imprimeur pas cher et une jolie photo libre de droits ?

Je vous déconseille donc de suivre cette traque, même sur la plage. Reprenez donc un peu de Fred Vargas, finesse des personnages, plaisir du style, vrai suspens. Ou bien découvrez la Bretagne avec le "Château d'Argol", ou "La Côte sauvage".
Moi, tout ça m'a donné des envies de Moby dick.

(reçu dans le cadre de l'opération "Masse critique")

Lien : http://vilaindefaut.canalblo..
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Magique votre livre. Je me suis arrêtée (en me faisant violence...) entre la page 190 et 191... pour vous écrire Monsieur François FERBOS (ça c'est pour qu'ils vous l'adresse directement sans faire d'erreur) . On s'y croit vraiment dans le bateau, en navigation et tout et tout... Bien sûr, comme on a fait de la navigation hauturière, pas de courses régatiennes, ni de transat "communautarienne" pour riches voulant connaître le grand frisson "assisté", on se voyait sur le bateau, dans le bateau. Oh ! que ça fait du bien de lire un vrai navigateur, loin des lobbys qui font tout pour pourrir la VRAIE navigation de plaisance. Et nous redisons chapeau pour l'exactitude des situations tant maritimes que policière. Formidable : un style envolé, ne laissant pas de répit, et, pour ceux qui ont navigué par tous les océans et mers, CHAPEAU ! C'est un bol d'air, non un bol d'air de mer plein d'iode/ A recommandé à tous les marins, les vrais (pas ceux du dimanche !) qui naviguent avec leur coeur et l'amour de la mer.
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J'ai reçu Traque en haute mer de François Ferbos dans le cadre de l'opération "Masse Critique" organisée par Babelio.

Voici un récit qui se lit aisément, surtout, j'imagine, pour celui qui aime la mer et la voile. Nous y suivons Vincent Laffargue, commissaire en Bretagne, qui, suite à l'agression de sa femme, se met à la poursuite « en haute mer » de la brute ignoble qui en est responsable. L'on assiste alors à une haletante course poursuite aquatique. Un roman qui fleure bon les embruns...

Mais deux choses m'ont dérangée : d'une part, les trop nombreuses fautes d'orthographe et de grammaire qui parsèment le texte (déformation professionnelle !) ; d'autre part, le trait de caractère de Laffargue : toujours en train de manier l'humour à travers ses dialogues (des "feintes" comme on dit chez nous), il en fait décidément trop et cela manque de naturel, comme si tout avait été trop étudié dans ce sens...
Lien : http://paikanne.skynetblogs.be
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Cette histoire se lit d'une traite... d'une régate, pourrait-on dire. le dimanche lourd et orageux se prêtait bien à cette activité de lecture. J'ai adoré! Pour les amateurs de voile, ils seront servis par les manoeuvres des deux voiliers, celui du policier et celui du truant. Je ne suis pas très familière du vocabulaire très spécifique de la voile, mais les notes en fin d'ouvrage permettent de s'y retrouver dans les termes techniques. Je regrette quand même que l'éditeur n'ait pas fait une dernière relecture du livre, pour éviter les coquilles et fautes de grammaire qui parsèment les pages (sans les chercher, j'en ai trouvé une tous les 4/5 pages...). L'auteur est un ancien policier, fana de voile, et ça se sent.
Merci à Babelio de m'avoir envoyé ce livre dans le cadre de Masse critique!

Lien : http://vdujardin.over-blog.c..
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Un trés bon livre au style atypique !
Lien : http://www.francoisferbos.com/
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
réponse à vilaindéfaut (critique du 05/07/2009 : on voit tout de suite que vous n'avez jamais naviguée (ée, je précise). Au contraire, l'écrivain est très simple dans ses termes de navigation. Nous, nous avons fait le tour du monde en voilier, et pas avec les derniers équipements technologiques de navigation : le vraiment basique (à vous lire, vous n'auriez pas résistée et seriez descendue à la première escale !). Vous auriez peut-être même voler le dinghy pour rejoindre la terre ferme. Jalouse ? Envie de descendre en flamme un BON écrivain, qui sait nous faire vibrer sans défaillir de la première à la dernière page ? Toujours est-il que nous avons hâte de lire un de ses prochains livres. Ayant pratiqué la navigation hauturière sur tous les océans et que nous aimons lire, nous attendons avec impatience son prochain livre. Nous ajoutons que l'intrigue policière est très réaliste (ne vous en déplaise, Mâdame !) même si elle ne situe pas dans le milieu nautique (Mâdame !). Merci à François FERBOS de nous faire naviguer aussi allègrement dans des eaux, troubles ?. Continuez, et n'écoutez pas ni ne lisez les mauvaises critiques. Nous on vous suit. Bonne nav. si vous le faites encore, on vous le souhaite.
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