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EAN : 9782012023475
252 pages
Hachette (06/06/2012)
2.97/5   47 notes
Résumé :
Il y a Rébecca Lefèvre. La petite cousine française. Signes particuliers : néant. Et puis il y a Sarah LeFebvre, l'Américaine.


Sarah qui réussit tout ce qu'elle touche. Sarah qui va se marier. Sarah que Rébecca aimait jusqu'au jour où elle lui a présenté son fiancé, le bel Adrian, pour qui Rébecca a eu le coup de foudre.
Et voilà Rébecca forcée de jouer les demoiselles d'honneur pour sa cousine. Sauf que devant l'autel, la belle Sarah... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (27) Voir plus Ajouter une critique
2,97

sur 47 notes
Si j'ai eu un coup de coeur pour le Black Moon lu précédemment (Belle de Glace de Anna Sheehan), ce n'est pas le cas pour celui-ci. Vraiment pas. Ni la couverture (que je trouve très laide), ni le résumé ne me tentaient mais j'avais quand même l'espoir de faire une belle découverte, ce qui n'a pas été le cas. Assurément pas.
Pour faire court (avant de développer chaque point), j'ai trouvé l'histoire sans réel intérêt. On nous offre des pistes en début de texte et malheureusement, alors qu'il s'agissait des seules choses à garder ou presque, on n'en parle plus ensuite. Les personnages ne m'ont pas vraiment plu et j'ai carrément détesté l'un d'entre eux. Heureusement, le texte est, surprise !, plutôt bien écrit ce qui permet d'aller au bout sans grande difficultés. En revanche, cinq jours après avoir tourné la dernière page, j'ai déjà tout oublié ! La Trace : un livre vite lu mais… qui ne laisse aucune trace !

Commençons par le pire et tentons de terminer sur le meilleur afin de ne pas laisser un goût trop amer à cette lecture…
Une des choses que je regrette le plus dans La Trace ? le personnage de Rébecca, la jeune fille française. Je l'ai trouvée insupportable dès le premier chapitre et devoir suivre ses états d'âme s'annonçait très difficile. Heureusement, elle n'est ni la seule « héroïne », ni la seule narratrice, ouf ! Jeune fille mal dans sa peau, elle en veut à sa cousine de se marier (elle est tombée amoureuse du fiancé de celle-ci) et d'être plus belle qu'elle le grand jour (car elle porte une robe de demoiselle d'honneur qu'elle juge désavantageuse). Et oh Becky, t'es sûre que tu n'as pas plutôt 5 ans, au lieu de 17 ? Ce genre de gamines capricieuses, irréfléchies, immatures (et d'autres adjectifs péjoratifs) m'exaspèrent. Il est donc évident que je n'avais absolument aucune chance d'apprécier cette demoiselle et encore moins de m'identifier à elle.
Heureusement, deux (voire trois) autres figures féminines viennent compléter le tableau et, sans avoir des rôles passionnants, elles sont déjà beaucoup plus intéressantes et aimables que cette Rébecca. Sarah pour commencer, la fameuse future mariée qui s'enfuit. Elle est un peu fade et, soyons francs, ne sert à rien (à part jouer le rôle de la belle en fuite) mais elle n'est pas désagréable. Et je vous assure qu'à côté de sa cousine stupide et insupportable, on ne peut que l'apprécier ! Les deux personnages les plus intéressants sont aussi les plus secondaires, malheureusement : Lavinia la grand-mère et Dwight l'auto-stoppeuse. Elles apportent un peu de relief à cette histoire et ce n'est pas dommage !

Outre les personnages trop peu exploités voire carrément inintéressants et insupportables, l'autre chose qui cloche, selon moi, c'est l'intrigue. En effet, on nous promet un thriller… je n'ai lu qu'une fuite à travers le pays et bien peu d'actions (des prises de tête entre les deux cousines, oui, mais sinon…).
L'auteure nous offre quelques chapitres dédiés au tueur (et donc utilise un nouveau point de vue interne), mais on n'y croit pas. L'homme est, semble-t-il, un gros psychopathe pervers qui ne s'en prend qu'aux belles femmes mais c'est tellement cliché que ça n'a pas fonctionné avec moi.
Mais le pire du pire à mon goût pendant cette lecture, a été le sursaut d'espoir offert au début du texte, espoir complètement piétiné au fil des pages. Pour être plus claire, voilà de quoi il s'agit : Christine Féret-Fleury introduit des sortes de flash-back dans sa narration ; on y découvre les « procès » des sorcières de Salem. Je me suis dit « chic ! Elle introduit un élément fantastique à son thriller et qui plus est, une sorte de concept de « vie antérieure », ça peut être très fun ! ». Oui, mais en fait non. On nous fait croire que Sarah est la descendante de la Sarah, sorcière brûlée dans les flash-back, et que le tueur actuel a quelque chose à voir avec celui qui sévissait à Salem… mais que nenni ! On nous mène en bateau pendant cinquante pages et puis ensuite… plus rien ! Oubliée cette histoire de sorcellerie, on n'en parle absolument PLUS (ou alors je suis passée à côté d'un truc et je n'ai rien compris) ! On pourrait presque croire que le début de la Trace est le début d'un autre roman et que l'auteure a rassemblé les deux bouts de texte et a mis deux ou trois éléments dans chacun pour rappeler l'autre… mais on se fout de nous ! Quel intérêt de nous balancer un élément qui avait du potentiel si c'est pour ne pas l'utiliser ensuite ? Parce que le coup des sorcières c'est dans l'ère du temps alors on en parle cinq minutes pour faire bien et appâter le client ? Aucun intérêt.

Sans être déçue par le dénouement, j'ai trouvé celui-ci assez rapide et j'ai eu envie de me dire « et bien, toute cette course-poursuite à travers tous les Etats-Unis pour cinq minutes d'affrontement final et hop, c'est réglé ?! ». Quant à la « grande révélation »… moui, ce n'est pas trop mal amené et pensé mais malheureusement, ça ne me fait pas oublier tous les autres points négatifs que j'ai pu relever.

En revanche, parce qu'il est aussi important de dire ce qui est positif, parce que oui, il y a du positif !, j'ai trouvé ce texte plutôt bien écrit. le fond m'a déçue, c'est un fait, mais la forme rattrape un petit peu l'ensemble.
Je trouve que Christine Féret-Fleury écrit bien, tout simplement. Les personnages ne m'ont pas tous plu (euphémisme…) mais l'auteure, grâce aux multiples points de vue internes, les « interprète » bien. Dialogues et descriptions restent « jeunesse » mais ne tombent jamais dans le simpliste et ça m'a plu.
C'est pourquoi, malgré la déception apportée par cette lecture, je pense tenter un autre titre de Christine Féret-Fleury qui a, apparemment, écrit de belles histoires pour les plus jeunes !


Une déception, ni l'intrigue ni les personnages ne m'ont intéressée. J'ai eu l'impression de lire un assemblage de clichés, le tout formant un ensemble sans grand intérêt. Heureusement, Christine Féret-Fleury écrit bien, ce qui rend la lecture presque agréable et rapide.
Lien : http://bazar-de-la-litteratu..
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J'ai simplement été enchantée par un résumé très prometteur et attirant avec une couverture sublime, laissant derrière elle une effluve de lourds secrets et questionnements. N'ayant pas la grande habitude de lire des thrillers, je ne me connais donc pas bien en la matière et pourtant j'ai tout de même su repérer le gros point négatif du livre, qui coûte cher à l'histoire! Et pour rester sur le point d'introduction, j'avoue ne pas avoir succombé au charme du bouquin, malgré son côté intrigant...

Sarah, jeune femme qui a tout pour elle, tombe follement amoureuse d'un certain Adrian, qui reste un grand mystère dans les pages du livre. Leur mariage est prévu depuis quelques temps et pourtant le jour même de la cérémonie elle se laisse emporter par une peur devenue hantise qui l'a tourmente depuis qu'elle a surpris une discussion téléphonique très étrange. Une voix familière, promettant sa mort. Elle prend fuite avec sa grand-mère -Livinia- et sa cousine française, Rebecca avalant ainsi les kilomètres mais toujours traquées...

J'ai pu savourer pour la seconde fois le style de Christine Féret-Fleury dont j'avais en effet déjà découvert plus jeune avec la série Chaân. Plutôt plaisant avec son côté intrigant et sans détails infimes (qui d'ailleurs n'aurai eu aucun impact avec ce genre d'histoire) elle a su parfaitement s'ancrer dans la peau des personnages. Ce qui est, je crois la chose primordiale dans le changement de narration. Passant de la peur à la haine puis à la jalousie... Je n'ai pas eu de mal à ressentir ces divers sentiments.

J'en viens maintenant au gros hic du roman... Comme je l'ai déjà présumé en début de chronique, je n'ai eu aucun mal à le trouver: la construction de l'histoire. N'oublions surtout pas que nous avons à faire ici à un thriller. La peur, l'oppression, l'angoisse... Tous ces éléments concordaient bien à l'ambiance du livre, je l'accorde. Mais, il y avait ou plutôt il n'y avait pas cette fiabilité avec le killer en série. C'est-à-dire que le tueur -forcément sur leurs traces- les traquait beaucoup trop facilement. Tout devenait d'une simplicité pour nous lecteurs. Or, il semblerait que le dénouement soit fait en fin d'histoire. Par exemple de banales traces de roues sur le bas côté de la route vont indiquer au traqueur qu'elles se sont elles aussi arrêtées et qu'il est donc sur la bonne voie. Juste par une prise de nausée, il va stopper la voiture alors qu'elles l'auront fait quelques instants plutôt. Bref, les coïncidences sont trop louches pour le lecteur. J'ai concédé cela une fois, à la deuxième je me suis demandé si j'étais bien dans un thriller mais quand j'ai croisé cela pendant tout le long de l'histoire j'ai compris qu'il y avait un gros problème de construction. Peut-être trouvez-vous que j'argumente un peu trop sur ce point mais je pense qu'il est nécessaire d'insister là-dessus car il faut être franche: il n'y a plus aucun plaisir.

Pour ce qui est des personnages, il est difficile de se donner le temps de s'attacher à eux... le livre étant fin (250 pages), de plus il s'avère que certains nous surprennent beaucoup et enfin il y a ce système de changement de narration -dont je vous ai parlé quelques lignes plus haut- où nous sommes dans leur tête sur une durée d'un chapitre... J'ajoute qu'ils sont un peu fades et il leur manque une certaine ténacité et vigueur.

On retrouve aussi cette petite touche très intéressante de flash-back au début du roman avec pour sujet les sorcières de Salem. Alors on se dit "chouette ça semble faire bon mélange ce côté fantastique perdu dans du thriller"... Hum! Oui, si l'on veut! Il semblerait que l'on ait noyé le fantasy en route, conclusion on en trouve -et je dis bien- seulement dans les cinquante premières pages du livre! Catastrophe! Je me pose encore la question à quoi cela rime puisqu'au final ce n'était d'aucun intérêt, si ce n'est que narguer le lecteur. Enfin quoi, des éléments encore une fois mal exploités! C'est vraiment dommage!

La confrontation de Sarah avec le serialkiller est assez déplaisante une fois de plus... Pour être honnête, l'auteure nous tient en haleine jusqu'au dénouement, mais ce fameux dénouement ne dure que quelques rien de pages, si ce n'est de lignes! Nouvelle déception! Puis j'en viens à la fin qui l'est tout autant! Trop simple... Je ne dirais pas que c'est une fin à l'eau de rose... Loin de là! Mais -je me répète- nous sommes dans un thriller!


En bref, je ressors de ce livre avec un arrière goût amer dans la bouche et pleine de déceptions! Malgré quelques gros points négatifs qui vont beaucoup coûter, nous avons tout de même un style d'écriture très intéressant et recherché qui sauve cette histoire un peu branlante... Et même si cette lecture reste agréable, il ne faut pas s'attendre à un Black Moon "traditionnel", car ni fantastique ni romantisme ne sont vraiment présents. Certains pourront être un tantinet déçus, mais si l'occasion se présente pour goûter à ce roman... N'hésitez pas! Juste pour le plaisir de découvrir la plume de Christine Féret-Fleury qui -je le répète- est tout à fait remarquable!
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Je dois dire que je suis de plus en plus impressionnée par la variété du catalogue de Black Moon et la qualité des romans qu'ils éditent :D Bien sûr ce thriller a quelques failles, mais il n'a pas à rougir dans la catégorie Young Adult.

Sarah est sur le point de se marier. Elle est heureuse, elle aime son mari, mais depuis quelques temps, des éléments la terrifient et lui font présager le pire pour son avenir. Sans que personne ne comprenne ce qui se passe, elle va quitter précipitamment la cérémonie, embarquant avec elle sa grand-mère, Lavinia, et sa petite cousine Rébecca. Toutes les trois vont se lancer dans une sorte de road-movie qui pourrait bien tourner au cauchemar…

La première chose qui m'a énormément plu dans ce roman, c'est l'alternance des points de vue entre les trois héroïnes et leur poursuivant. Nous découvrons chaque personnage, son caractère, ses pensées, et cela les rend plus proche de nous. J'ai aimé chaque facette des trois femmes qui sont très différentes, tout en étant complémentaires. Cette différence de génération est un atout et amène un plus indéniable à l'histoire.

Le récit est prenant bien que servi par un début un peu lent et qui donne une première impression un peu brouillonne de l'histoire. Mais au fil des pages, tout se met en place, le fil rouge s'éclaircit, les pistes se dévoilent, nous prenant par surprise. Sarah est poursuivie par quelqu'un qui souhaite sa mort et jusqu'à la dernière seconde, l'auteur réussit à nous berner. Enfin, je dois dire que dès que les personnages se dirigent au point de rendez-vous, j'ai compris ce qui les attendait, mais chapeau à elle d'avoir réussi à faire planer le doute et le mystère jusque-là! C'était magistral :D

Plonger dans la tête du poursuivant était vraiment haletant et flippant par moments et donne un rythme supplémentaire au texte. le fait que le tout repose sur des évènements qui se sont produits il y a fort longtemps est aussi très intéressant et original. Après je pourrais faire comme reproche qu'il manque un peu de développement à cette partie de l'histoire. En savoir un peu plus aurait été vraiment très appréciable.

Au final, l'intrigue est bien construite, bien que tout se passe peut-être un peu vite et qu'elle ne soit pas développée autant que d'autres thrillers. Les personnages sont attachants et la confrontation des générations est très intéressante, de quoi donner envie d'en savoir toujours plus.

Un récit qui donne envie de découvrir d'autres oeuvres de l'auteur et qui vaut la peine d'être lu! Je ne peux que vous le conseiller :)
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Rébecca est une adolescente de 17 ans plutôt mal dans sa peau. Jusqu'à ce qu'elle rencontre le futur mari de sa cousine américaine – Sarah –, Rébecca était heureuse et les deux cousines étaient très complices. Mais voilà, Rébecca est éperdument amoureuse d'Adrian, le fiancé de Sarah. Et pour couronner le tout, voilà qu'elle est forcée de jouer les demoiselles d'honneur au mariage de sa cousine. Un véritable cauchemar. Sauf qu'en arrivant à l'église, la belle Sarah fait subitement demi-tour, saute dans sa voiture et entraine dans sa fuite Rébecca et Lavinia, sa grand-mère. Et c'est parti pour un road-trip à travers les États-Unis, sur la route 66 pour fuir le danger que Sarah a guetté. Mais les trois femmes ignorent qu'un serial killer est à leur trousse. Un meurtrier psychopathe qui guette Sarah sans relâche depuis bien longtemps…

Quand j'ai commencé ce court roman, j'ai tout de suite pensé que j'allais l'adorer. Je me suis plongée avec plaisir dans l'histoire, et l'ambiance m'a séduite d'emblée. Mais malheureusement, le vent a vite tourné et au final, je ne garde pas un bon souvenir de cette lecture. Je trouve en effet le tout trop fouillis et un tantinet bâclé. L'auteure a voulu introduire bien trop d'éléments différents dans son livre mais a tout survolé. Il faut dire qu'en seulement 250 pages, il est difficile de mener à bien un thriller, un road-trip, un roman d'apprentissage – si on peut dire – et en plus, d'aborder la sorcellerie à travers les célèbres procès de Salem.

La narration est divisée entre les voix de Rébecca et Sarah, mais à ces voix, s'intercalent également celle du tueur, en italique, une voix de psychopathe qui ne s'en prend qu'aux jeunes femmes, ainsi que celle d'un narrateur externe qui suit les avancées de ce même tueur. Quatre narrateurs différents dans un seul roman, ce n'est pas évident à suivre, et quand le roman en question ne fait que 250 pages, il y a de quoi s'embrouiller !

L'intrigue, en comparaison, est bien simple : un mariage qui tombe à l'eau, une fuite en voiture entre nanas et un meurtrier qui les suit. Mais ça ne pouvait pas rester si simple, vous l'imaginez bien. En effet une touche plus fantastique en référence aux grands procès de Salem est introduite dans le roman. On nous fait alors croire que Sarah est la descendante de la sorcière Sarah, brûlée il y a bien longtemps. Quand ce postulat a été posé, j'ai été ravie. Je me suis dit que c'était vachement sympa et que ça pourrait déboucher sur une chouette histoire. Hélas, ça m'a fait l'effet d'un bide car dès que le road-trip a débuté, cet élément a été complètement laissé de côté. J'ai été appâtée dans les premières pages, j'y ai cru, j'ai tourné les pages avec avidité et envie, et d'un coup plus rien. Toutes ses références ont été piétinées, déchirées et mises à la poubelle. Quelle déception.

Le côté road-trip entre nanas pourrait être assez sympa. C'est magique d'imaginer cette route 66, les villes qui défilent, les paysages fascinants… Mais malheureusement ça ne va pas du tout avec la première partie du roman, et ne nous tient pas spécialement en haleine comme est supposé le faire un thriller.

Quant aux personnages, si la jolie Sarah est assez intéressante, Rébecca est une véritable peste. Elle est immature, capricieuse et j'en passe. Elle est censée avoir 17 ans mais franchement elle semble plutôt en avoir 8. J'ai rarement vu une héroïne aussi antipathique. Alors oui, je veux bien admettre qu'elle sort grandie de cette terrible aventure… mais franchement il était temps ! le personnage le plus intéressant est sans doute Lavinia, la grand-mère de Sarah. C'est assez rigolo d'avoir deux générations de la famille dans cette voiture qui file à travers les États-Unis car ça donne quelques situations cocasses et rigolotes. Mais ce n'est pas d'une originalité débordante. Bien sûr cette grand-mère cache bien son jeu. Assez distante au début de l'aventure, elle devient de plus en plus attachante et sa petite-fille découvre enfin qui elle est vraiment. Touchant ? Mouais bof, on repassera !

Le dénouement aurait pu être scotchant, mais une fois encore, l'effet escompté tombe à l'eau car la confrontation Sarah/tueur dure 2 minutes chrono et tout se règle en quelques lignes. Rappelons quand même qu'il s'agit d'un thriller et que la tension devrait être à son comble…
Quant à la toute fin, je l'ai trouvée gnagnan – et Dieu sait que d'habitude ça ne me fait pas peur. Les trois femmes ont toutes appris quelque chose de cette aventure. Rébecca est moins capricieuse (enfin !), Sarah, bien que perturbée par les événements tragiques (d'ailleurs sans vouloir spoiler, je trouve qu'elle se remet vachement facilement de ce qui lui est arrivé, mais admettons) a pris de l'assurance et sait ce qu'elle veut, et Lavinia, qui profitait de la fuite de sa petite-fille pour retrouver son amour de jeunesse (c'est tordu, hein ?) a fait la paix avec elle-même. Tout rentre dans l'ordre quoi !

J'avoue être assez furieuse par ce livre au final. Au début j'ai vraiment cru à un coup de coeur tant j'aimais l'ambiance et la référence à Salem. Mais je suis bien vite tombée de mon nuage, malheureusement. Selon moi, l'auteur s'est perdue et s'est laissée attraper par son univers. Elle a voulu y mettre trop d'éléments qui n'ont pas pu être bien exploités. J'aurai pu comprendre l'enthousiasme et l'excitation d'un jeune auteur qui voit son premier roman enfin publié et qui veut y mettre tout ce qui lui tient à coeur. Mais ce n'est pas le cas ici car Christine Féret-Fleury a écrit de nombreux romans.
Je salue tout de même l'écriture qui est vraiment très, très belle et qui rend très agréable la lecture. Malgré ma déception, j'ai tourné les pages à une vitesse folle et j'ai apprécié découvrir le style de l'auteure. C'est vraiment très bien écrit.

Lien : http://plusonadeuxplusonlit...
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Petit livre étiqueté thriller jeunesse, j'étais assez curieuse de découvrir ce qu'il contenait, surtout au vu des avis plus que mitigés qui ont fleuris sur la toile.
Au final, ce qui m'a fait lire (et terminer) ce titre, c'est qu'il est assez court et qu'il se lit très facilement. Ce n'est pas vraiment son contenu qui sera gravé dans ma mémoire à jamais ...

Sarah va se marier à Adrian, l'homme de sa vie. Cela va être le plus beau des jours pour elle.
Jusqu'à ce que quelque chose tourne mal, et elle n'arrivera jamais jusqu'à l'autel. Fuyant vers une voiture, elle se sera suivie par sa jeune cousine Rebecca, et sa grand-mère Lavinia.
Elles ont toutes les trois quelque chose à fuir, quelque chose à cacher, quelque chose à retrouver.
Y arriveront-elles sans encombres ?

Mouais, bof, sans plus. Voici les mots qui me viennes en tête quand je pense aux premières impressions que m'ont laissé ce bouquin.
En fait, je crois qu'au final l'auteur s'est un peu égarée ne chemin. Je pense qu'elle a voulu faire un récit riche et complet, qui ne s'arrête pas seulement à un genre mais arrive à en exploiter plusieurs. le problème étant que le résultat n'est pas probant : tout se mélange, on ne s'attarde sur rien en particulier, et on n'arrive pas réellement à "fixer son esprit" sur l'histoire.
On a d'abord l'aspect thriller, avec la femme qui s'échappe d'une menace planant au-dessus d'elle et essayant de fuir un danger. Accompagnée d'une cousine qui lui en veut, et d'une grand-mère qui révèle sa vraie personnalité au grand jour, ça aurait pu super bien donner. J'ai même pensé à un moment à Rose Madder, de Stephen King (mon favoris), c'est dire !
Mais la sauce ne prend jamais vraiment, et on s'égare avec une sorte de road-trip un peu cheap, mélangé à de la quête initiatique et à de la recherche de soi très vite expédiée.
Il y a un peu de révélations qui sont faites à la va-vite et rien ni personne n'est vraiment développé.

Il me semble que c'est vraiment ça le gros problème de ce livre, c'est que l'on ne s'attarde sur rien, que tout est pris à la légère, et que tout est expédié en un temps record.
Le suspens n'a pas le temps de s'installer car le ton est trop "spirituel" et l'histoire se penche trop sur les trois femmes dans la voiture et sur leurs désirs, leur vie, ce qu'elles sont réellement, etc ...
On pourrait dire que, du coup, ça peut être sympa cette part philosophique sur fond de "traque".
Ha mais oui mais non, parce que même cet aspect n'est pas proprement développé. Tout se mélange constamment, sans vraiment s'attarder sur un élément en particulier.
C'est assez frustrant et, maintenant que je l'ai terminé, j'ai même du mal à vraiment expliquer de quoi parlait ce récit.
Il y a tellement d'éléments qui paraissent insignifiants, que le rendu final est vide et plein de trous.
C'est dommage, car avec un scénario et une idée de base pareille, l'auteur aurait pu nous offrir quelque chose d'intense et prenant.
Au fond, on s'ennuie un peu et on est fort détachés aussi bien de l'histoire que des personnages, l'un comme l'autre superficiels.
Lien : http://archessia.over-blog.c..
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Sarah, Sarah, Sarah, Sarah.
Si belle sous ce voile qui proclamait son innocence perdue.
Tu aurais dû être vêtue de rouge, comme cette prostituée qui un jour m’aborda dans une ruelle obscure, marchandant mon plaisir et son abandon.
Tu aurais dû porter, brodée sur ton sein, la lettre écarlate de l’adultère.
Tu aurais dû marcher vers l’autel nue et chargée de chaînes, que j’aurais amoureusement, une à une, ôtées.
Sarah, tu as refusé ta délivrance. Tu as refusé ta rédemption.
Tu vas mourir.
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Etre en vie. Est-ce que j'avais jamais réfléchi à ce que ces mots impliquaient? J'étais tombée amoureuse d'Adrian aveuglément, sans le connaître ni me connaître, en effet gâtée qui pleurniche pour obtenir le plus beau jouet du magasin.
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Tu es toujours sur la défensive. Raide, fermée, tellement bien élevée, tellement respectable ! ça doit être épuisant, à la longue. Non?
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L'ordre est le plaisir de la raison [...] mais le désordre est le délice de l'imagination.
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La nuit tombait. Pourquoi dit-on que la nuit tombe, comme si une chape de ténèbres s'abattait d'un coup du ciel sur la terre, effaçant toute couleur ? La nuit monte, sa noirceur filtre du sol avant de s'élever progressivement, tandis que le ciel pâlit, se décolore ou s'enflamme.
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Vidéo de Christine Féret-Fleury
Dans 'Le Pays aux longs nuages' (Marabout), Christine Féret-Fleury raconte l'histoire d'une reconstruction en Italie, celle de deux femmes, Acia et Kamar. Acia est italienne et cherche un sen sà sa vie, Kamar est syrienne et a dû fuir son pays. Elles vont se retrouver et se lier autour de la cuisine, et de tout ce qui fait le charme de ce pays. L'autrice nous en dit plus dans cette vidéo, à travers 5 mots.
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