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Critique de gouelan


Yuko ne veut être ni prêtre ni guerrier, il veut devenir poète.

Un poète qui regarde passer le temps, l'écoute comme une rivière qui s'écoule, comme la neige qui danse et chante dans le silence. Funambule accroché sur le fil du ciel, avec à la main un pinceau qu'il promène d'une main invisible, esquissant des notes de dentelle, pour faire naître des haïkus doux comme des flocons, presque transparents, presque trop blancs. Il les déposera délicatement sur du papier de soie, sans alourdir, sans masquer, sans trahir.

Auprès du vieux peintre aveugle, il apprendra à ressentir les émotions, à deviner, à regarder en fermant les yeux, à faire naître la lumière, la couleur, qui sont la beauté de l'âme. Il apprendra à aimer encore plus la vie comme un funambule : à danser, peindre, composer, écrire.

Un conte poétique qui se raconte à peine, qu'il faut lire dans le silence, en arrêtant le temps, en se laissant bercer par la pureté, la blancheur, la légèreté, la transparence. Il faudrait presque l'écouter en fermant les yeux, mais je préfère m'imprégner des mots déposés sur le papier, même s'il n'est pas de soie. le livre n'est pas bien épais, on peut le relire sans se lasser.

Il pourrait se résumer avec ces quelques mots :

" Neige est un poème. Un poème qui tombe des nuages en flocons blancs et légers.
(...)
Il porte un nom. Un nom d'une blancheur éclatante.

Neige."

C'est très beau, mais il ne faut pas s'en contenter, il faut lire les autres mots. On ne sait jamais, ils pourraient fondre comme la neige. Car ce sont des flocons.

Des flocons que ma grande fille m'a délicatement offerts à Noël.


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