La BD de
Ferrandez détaillée, est une adaptation les deux parties du roman -L'eau des collines-
Jean de florette et Manon des sources de
Marcel Pagnol.
Dans la première partie de la BD -
Jean de Florette- l'auteur se centre sur l'intrigue principale ce qui resserre l'histoire autour de la guerre que le Papet et Ugolin à travers lui mènent à
Jean de Florette pour obtenir sa ferme et ses terres car elles contiennent une source qui sert leur intérêt concernant l'exploitation d'oeillets qui pourraient les rendre riches.
La lecture de cette BD est facile et évite les longueurs, elle est d'une lecture agréable pour ceux qui aiment la lecture de bande-dessinée, les récits illustrés donnant vie aux personnages.
Les illustrations sont assez classiques mais colorées et détaillées.
Le dessin des personnages correspond aux caractères moraux et physiques de ceux-ci. ils sont dans le ton de brun-roux pour le Papet et Hugolin, ils sont assortis de détails. La famille de
Jean de Florette ainsi que les illustrations de leur ferme sont plus solaires à l'exception des planches où le malheur survient.
Le paysage est mis en valeur par les couleurs et les détails sur la végétation mais son aridité est mise en avant pour servir l'histoire qui se centre autour de la rareté de l'eau.
J'ai donné mes impressions de lectures sur l'histoire de
Jean de Florette, ses personnages et l'intrigue ici
https://www.babelio.com/livres/Pagnol-LEau-des-collines-tome-1--
Jean-de-Florette/3317/critiques/2527077
L'auteur ouvre la deuxième partie de la BD, -Manon des Sources sur l'image du champ d'oeillets du Papet et d'Ugolin qui a bien prospéré. Leur joie de ces deux-là est mise en évidence.
C'est alors que la belle Manon qui a bien grandi apparait au premier plan ainsi que celui du personnage de l'instituteur. Les traits fins, nobles et beaux de ces personnages contrastent avec ceux D'Ugolin, du Papet et des autres personnages du village plus irréguliers.
Tandis que la beauté de Manon fait des ravages, Ugolin, l'instituteur, les villageois, tous la convoitent, certains lui font la cour. Elle surprend une conversation entre des villageois et sait désormais qui sont les assassins de son père. C'est alors que l'eau du village vient à manquer.
Le reste de l'histoire est une tragédie pour les Soubeyran, les causes de celle-ci s'enchevêtrent et remontent à bien longtemps.
Le dénouement inattendu, le même que celui du roman sonne comme un couperet.