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EAN : 9782897176433
Numeriklivres (11/02/2014)
4.67/5   3 notes
Résumé :
Dans Sea, secte and sun : Thomas Fiera n?est pas un enfant de ch?ur et il préfère le Bourgogne au vin de messe. Aussi quand une grande entreprise du domaine de l?Énergie fait appel à ses services pour démasquer une secte qui tente d?infiltrer son organisation, Thomas se fait un plaisir d?aller botter le cul des adeptes du Maître, un genre de gourou eczémateux qui prône la pureté dans l?abjection. Mais ces affreux sectaires sont coriaces et Fiera va dev... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Ici, dans un seul volume, nous avons trois histoires, trois nouvelles enquêtes de Thomas Feria. Si je peux vous donner un conseil, lisez d'abord "Mourir En Août", le premier tome des enquêtes.
Nous retrouvons là un Thomas Feria égale à lui-même. Désoeuvré, un peu scout toujours prêt. Mais pas de ces scouts stupides qui passent leur temps entre deux B.A. à chanter des chansons débiles et des cantiques. Il faut plutôt voir en Thomas Feria un homme de conviction, chevalier partant à la défense de la liberté, de la justice sociale, de la laïcité. Sa spécialité : l'enquête en entreprise. Microcosme ou macrocosme, suivant la taille de celle-ci, qui, de la tête à la base, foisonne de germes qu'on appellera ambition, jalousie, pognon sale, mensonge, espionnage, misanthropie, ...
Thomas Feria est un grand humaniste, un gars au coeur tendre mais à qui il ne faut pas en conter, au risque de se retrouver devant un homme intrépide, entouré d'une équipe qui n'hésite pas à sortir l'artillerie lourde en cas de besoin.
Comme je l'avais déjà suggéré lors de ma critique de "Mourir En Août", j'ai l'impression de nager dans l'oxymoron. Et ça fonctionne. L'enquêteur au coeur tendre qui n'hésite pas à cogner dur, les nanas de son équipe belles comme des naïades qui se transforment aussitôt en gorgones, spécialiste du "dézingage" en tous genres, les clients qui ont l'air aussi victimes que coupables. Cette confrontation des contraires est une charpente dans le style de Ferrero qui apporte toute la puissance de ses récits. Et le style, riche, des descriptions courtes, précises, un vocabulaire mêlant parfois une expression argotique et des mots rares, des métaphores puissantes. J'ai dû me maîtriser, presque chaque phrase de ces trois récits pourrait devenir une citation sur Babelio.
A en perdre son souffle, on se laisse entraîner dans le tourbillon de l'enquête, jamais on ne s'ennuie pendant la lecture ponctuée d'un humour grinçant, parfois noir, toujours décapant.
Ici, comme dit plus haut, trois enquêtes. J'avoue, peut-être que de les avoir lu à la suite l'une de l'autre, la dernière, "Voleur", m'a semblé prendre un léger coup de mou mais je me suis régalé, ne fut-ce que grâce à la qualité de l'écriture. Il m'en reste un à lire mais je vais encore l'attendre un peu, histoire de récupérer mon souffle et soigner les hématomes que j'ai partagé avec Thomas Feria.
N'hésitez pas une seconde à vous plonger dans ses enquêtes, vous en redemanderez, je vous le promets.
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J'avais commencé par Mourir en août pour lire ensuite : Harcelement.
J'étais donc impatient de lire de nouvelles aventures de Thomas Fiera.

J'ai retrouvé la même verve d'écriture.
Les descriptions, les dialogues ont leur style propre quelque part entre Audiard, Pennac (Malaussène) et les métaphores du brave soldat Chveik.

À l'inverse de bien des polars, le point de départ est le monde professionnel.
L'entreprise est un terrain propice à bien des lâchetés, des compromissions, des trahisons, ...
Thomas Fiera, secondé par une équipe aussi efficace que varié, s'y démène comme un beau diable.
On y croise souvent une belle bande de salopards qui en prend pour son grade.
C'est cependant dans la peinture des plus modestes, des plus paumés, parfois des plus minables que ces polars (il y a trois histoires distinctes) pleins d'humanités sont les plus brillants.

Vivement le prochain !
Lien : http://travels-notes.blogspo..
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Ça fait belle lurette que je ne nourris plus le moindre espoir sur la capacité de l’homo sapiens sapiens à devenir un jour un animal réellement civilisé. Dans le meilleur des cas, il peut lui arriver d’être supportable, parfois même fréquentable et très exceptionnellement aimable. La plupart du temps, il est juste idiot, mesquin par essence et méchant par mégarde. Il n’écoute pas quand on lui parle, ne comprend pas quand il écoute et fait n’importe quoi quand il comprend. Par ailleurs c’est souvent un grand con sympathique et rigolo qui a au moins pour qualité d’avoir inventé la littérature, l’expresso, le vin de Bourgogne et les jupes moulantes.
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Les entreprises modernes ont offert un formidable terrain de chasse à ces vampires. Au nom des saintes mamelles, productivité et performance, elles les ont autorisés à maltraiter, harceler, humilier les salariés les plus faibles et les plus fragiles. Analysée au travers du filtre d’un Darwinisme social qui ne dit pas son nom, la crise a fourni le carburant d’une pensée fascisante où le droit du plus fort, du plus apte, l’emporte sur la morale et la solidarité.

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Bien que se croyant plus malins que tout le monde – ce qui à vrai dire ne représente pas un grand exploit – les banquiers sont en réalité des crânes de piaf carburant aux clichés et aux préjugés les plus éculés. En dépit de dizaines d’heures passées en formation psycho comportementale, tous ces braves gens persistent à croire que l’habit fait le moine et que des chaussures bien cirées sont la garantie d’une âme sans tache.
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Nous nous regardâmes avec cette estime bizarre qui n’est possible qu’entre les hommes qui se détestent vraiment.
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Je suivis donc la déesse des lieux en m’efforçant de ne pas mater son cul qui était à la fesse de Madame-Tout-le-monde ce que le Taj Mahal est à un pavillon de banlieue.
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