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Sabine Wyckaert-Fetick (Traducteur)
EAN : 9782012013285
416 pages
Hachette (13/02/2008)
3.3/5   387 notes
Résumé :
Lorsque sa meilleure amie Caro est retrouvée assassinée, Jette jure publiquement de la venger, attirant ainsi sur elle l'attention du meurtrier.

Chaque jour, Jette essaie de se reconstruire et d'oublier. Elle fait bientôt la connaissance d'un garçon qui semble pouvoir lui redonner le goût de vivre et tombe éperdument amoureuse.

Une rencontre qui pourrait l'aider à surmonter la mort
de son amie. Peut-être...

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Critiques, Analyses et Avis (98) Voir plus Ajouter une critique
3,3

sur 387 notes
J'ai eu du mal à lire ce livre, je dois l'avouer. Généralement, je finis un livre en trois à quatre jours, mais là cela faisait bien un mois que je l'avais commencé. Et pour être honnête, je n'aime pas du tout faire traîner mes lectures. D'une part, parce que j'ai des difficultés à commencer autre chose, et d'autre part parce que je suis du genre à vouloir absolument finir un livre que j'ai commencé...

Parlons déjà de la première chose qui fâche : le résumé du livre. Il révèle absolument toute l'histoire. C'est pas terrible, terrible, surtout de la part de l'éditeur. On se dit pourtant qu'il va y avoir des choses qui vont pimenter tout cela à un moment donné, mais au final pas réellement. Une fille se fait tuer, sa meilleure amie veut se venger, elle tombe amoureuse du tueur... Mouais... Bon d'accord, cela résume bien le livre mais je sais pas, j'ai trouvé qu'il manquait quelque chose. En fait oui, il manquait une réelle psychologie au tueur... J'ai beau chercher, on ne nous dit pas pourquoi il agit comme il le fait. Certes il a eu une enfance difficile (très difficile même) mais il y a un schéma dans ses meurtres qui n'apparaît pas vraiment. On ne sait pas pourquoi il fait ça... Oui, cela me torture car généralement les serial killers ont toujours un schéma ou des motivations qui leurs sont bien propres. Et même si cela n'aide pas à aimer le personnage, on parvient, en tant que lecteur, à le comprendre.

Je me dis donc qu'on est en face d'un tueur qui n'a pour seule fonction que de tuer... Je sais, c'est en partie ce pour quoi on crée un personnage comme celui-là, mais est-ce qu'on ne devrait pas s'attendre à un peu plus ? Gorg ou George se réduit à un personnage, finalement, assez plat, sans réelle consistance. Et je dois dire que le reste de l'histoire m'a laissé ce même sentiment.

C'est un détail, passons. Dans l'ensemble, le livre se lit plutôt bien. le fait qu'on voit le point de vue de tous les personnages est assez intéressant. Mais tout ce passe un peu vite à certain moment. le pire reste l'avant dernier chapitre. On arrive au moment crucial (le combat de la fin) et BAMMMM ! Juste avant la confrontation : Epilogue ! Et là on nous annonce que tout va bien, bla, bla, bla ! Euh... Oui... Mais c'est quand même la partie la plus importante "le combat de la fin". Alors pourquoi bâcler comme cela, le seul moment où beaucoup de choses auraient pu nous être révélées ? le moment le plus palpitant du roman qui plus est...

J'ai mis 2 étoiles... Je ne lirais pas la suite de cette histoire, vous l'aurez compris, c'est certain.
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J'annonce la couleur direct, je n'ai pas aimé ce livre. A la lecture du résumé on aurait pu s'attendre à quelque chose d'intéressant et de fouillé, une histoire qui serait sortie de l'ordinaire mais rien de tout ça ne ressort de ce livre. Pour le coup, c'est de la littérature très jeunesse et au-dessus d'un certain âge, s'abstenir.
Je suis pourtant bonne cliente de ce genre de lecture mais là j'ai été surprise par ce que j'ai lu, dans le mauvais sens du terme.

J'ai trouvé l'histoire complètement survolée avec des personnages peu fouillés auxquels on ne peut pas s'attacher. On les suit tout au long de l'histoire mais sans jamais rentrer avec eux dans leur monde, c'est du moins mon ressenti.

Une fin extrêmement conventionnelle et attendue, aucune surprise, on sait ce qui va se passer dés le début.

L'écriture, sans être mauvaise, reste assez basique et l'auteur ne m'a embraqué à aucun moment dans son roman.

Bref, je n'ai vraiment pas aimé et ce roman me laisse au final le sentiment d'une extrême indifférence, ce qui est pire que tout pour moi.
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Lorsque Caro tombe amoureuse d'un homme ; ses amies Jette et Merle s'inquiètent un peu mais pensent qu'il n'y a pas matière à paniquer... Mais lorsque Caro est retrouvée assassinée, sa meilleure amie Jette jure publiquement de la venger. Attirant ainsi l'attention du meurtrier sur elle... Les filles ainsi que la police se lancent dans une enquête effrénée pour retrouver l'assassin de leur amie. Et puis Jette rencontre un garçon elle-aussi et tombe éperdument amoureuse à son tour. Cependant, elle est loin de soupçonner à qui elle a réellement affaire... Heureusement que je ne suis pas trop butée car j'ai faillit passer à coter d'un bon livre. Il faut bien que j'avoue que je n'étais pas spécialement attirée par ce livre ; le titre n'étant pas des plus attrayant à mes yeux. Lors d'un détour dans une bibliothèque, , je l'ai emprunté afin de ne pas rentrer bredouille dirons-nous puisque toutes mes recherches se sont soldés par des échecs... Je suis ravie de cette tentation car le cueilleur de fraises à tous les atouts pour passer un agréable moment comme je les aime. Confortablement installée dans ma couette, accompagnée d'un cappuccino et je bulle tranquillement...

Chaque personnage arrive avec son bagage de vie, un caractère et une personnalité propre à chacun. de plus, les trois aimes ne se ressemblent pas, elles n'ont rien en communs puisque leur vécue est complètement différent, cependant, elles s'accordent parfaitement. Elles sont attachantes à souhait pour des raisons complètement différentes. Quant à l'assassin pour ne pas révéler son nom, il est fort intéressant sur le plan émotif puisqu'il me fait penser à la série Esprits Criminels. Ce que j'aime dans le livre et dans cette série, c'est le fait de se glisser dans la tête du meurtrier, de le connaître, c'était comme si j'étais là à observer l'histoire... D'ailleurs il n'y a pas que lui qui me renvoie à la série, il y a aussi le commissaire... C'est mon côté fan de séries policières qui me permet d'affirmer que c'est réellement plaisant de connaître les pensées, les émotions ainsi que les sentiments de chaque protagoniste. Sincèrement, j'ai apprécié ce détail précis dans ma lecture. Cela ajoute d'avantage de profondeur aux personnages et à l'histoire qui est correctement ficelé.

Par ailleurs, le fait de passer d'un point de vue à un autre (Monika passe de personnages en personnages) m'a tenu en haleine jusqu'au bout sans difficulté ; l'histoire se déroule, les évènements s'enchainent sans avoir l'impression que ça traîne en longueur au contraire..
Lien : http://book.me.over-blog.com..
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Je m'arrête rarement un une couverture. Pourtant, dans ce cas-ci, c'est quasiment l'élément déterminant ma lecture. J'apprécie ce genre de couverture, très sobre avec un contre-emploi. La fraise, symbole de douceur, et le sang qui goûte, bien glauque, suffisamment épais pour être confondu au premier regard avec du jus de fruit... le tout sur fond noir. Bien vu. On mélange l'Heimlich et l'Unheimlich. On crée un choc en associant deux choses que tout oppose.

Cela m'a rappelé pas mal de couvertures du Club des Masques, avec un focus sur un détail. Des mains en gros plan sur fond noir. Une part de pizza sur fond vert. Etc. La belle époque des couverture du Club des Masques. Celle où je dévorais de l'Exbrayat, du Cheney...

Avec Monika Feth on est très loin de cette époque bénie. Très loin des auteurs qui vous embarquaient avec deux bouts de bois et quelques centimètres de ficelle... le roman "jeune adulte" met en scène 3 copines, colocs. Merle, Caro et Jette. Elles ont 18 ans, sont au lycée, conduisent leur voiture... Jette est la fille d'une écrivaine de polars. On débute avec un meurtre, mais franchement le lecteur ne se sent pas vraiment concerné.

Le roman démarre plus ou moins à la moitié, quand Caro, coloc de Merle et Jette meurt. Je ne spoile rien, c'est en 4è de couverture. On enchaîne alors les invraisemblances les plus diverses.

Monika Feth essaie de rendre les choses un peu dures, glauques et malsaines en alternant le récit en "je" où Jette tient la vedette et quelques "confessions" du tueur... que l'on devine tueur en série, psycho, socio, pervers, dérangé, peu importe... Elle en fait des caisses, en mélangeant tous les ingrédients réputés utiles dans un polar avec tueur en série. On verse parfois dans le roman à l'eau de rose. Façon roman photo pour ado. Après avoir fait durer les choses jusqu'à la moitié du roman, Monika Feth accélère le rythme en ne s'embarrassant pas de détails. Inutile de s'apesantir sur un quasi naufrage. La seule question que je me pose est "à quel âge est-on un jeune adulte"... car ce genre de roman conviendrait sans doute pour les jeunes filles de 16 en proie avec des parents démissionnaires et découvrant leur sexualité. Tout un programme, que Monika Feth aurait pu traiter de manière plus convaincante, mais elle a préféré tout mélanger en se concentrant sur le tueur...
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Quand je me suis procuré ce livre, je ne savais qu'il y avait une suite... mais cela ne m'a pas empêché de me plonger dans ma lecture. Je dois avouer qu'avec mon stage, j'ai énormément de mal à lire comme d'habitude mais j'ai faits avec.

Que dire pour introduire ma chronique sachant que le résumé en dit déjà pas mal ? Nous allons faire la connaissance de Jette, Caroline dite Caro et de Merle amies de lycées et colocataires dans la vie de tous les jours. Ces trois jeunes filles ont vraiment leurs propres caractères et sont donc bien différentes. Jette, fille d'une auteure très célèbre qui n'aime pas vivre aux crochets de sa mère et qui est une fille plutôt réserver ; Caro venant d'une famille pauvre, pratiquement indépendante depuis sa plus tendre enfance, enfin tendre, pas vraiment.. elle n'a pas vraiment eu de vie de famille et elle est partie très jeune de chez elle ; Merle est une fille battante, elle se bat avec un groupe militant contre la maltraitance des animaux.

Nous allons aussi faire la connaissance de la mère de Jette, Imke Thalheim auteure de polars à succès, étant très riche et qui vit dans un Moulin qu'elle a elle-même rénové, isolée de tout. Mais aussi de Bert Melzig, commissaire qui va enquêter sur les meurtres de l'histoire. Il y aura par la suite d'autres personnages, mais pour ne pas trop vous spoiler je ne les citerais pas dans ma chronique.

J'ai trouvé les cent premières pages molles, l'histoire attendue dans le résumé est longue à se mettre en place. Cela s'explique peut-être car on nous présente chaque personnage et chaque situation. Je pense que c'est important pour l'intrigue et la suite de l'histoire. Durant toute l'histoire, nous passons d'un point de vue à l'autre. Un coup on a le point de vue de Jette, puis ensuite le point de vue du commissaire etc.. J'ai trouvé cela vraiment très bien car on avait les pensées de chaque personnage et on avait donc un certain rythme dans la lecture.

Et à partir de la page cent une, cent-deux, on entre enfin dans ce que nous annonce le résumé, dans le vif du sujet. À un moment dans notre lecture, on sait qui fait quoi... il nous manque plus qu'à savoir pourquoi. Mais malheureusement, le suspense n'existe pratiquement pas à cause de la 4e de couverture. Malgré que nous ne sommes pas surpris, que la page suivante est évidente, l'auteure arrive à nous tenir en haleine avec son intrigue et le déroulement de la situation imposée aux personnages mais aussi à nous, lecteurs.

Concernant la fin, elle se déroule très vite et contre toute attente, elle reste un peu inattendue. On pourrait à un moment donné dans notre lecture l'envisager certes, mais personnellement je ne m'imaginais pas celle-ci. A vrai dire, j'étais tellement emporté par la tournure des choses que je n'ai pas vraiment eu le temps d'y réfléchir. Par contre, elle ne prédit absolument pas une suite !

Pour conclure, je pensais vraiment être déçue de ma lecture, je me disais que le résumé de la 4e de couverture avait gâché la moitié de ma lecture mais finalement pas. J'ai plutôt été surprise par la plume de l'auteure que j'apprécie. Elle a réussi à nous tenir en haleine durant toute l'intrigue et cela efface donc le mauvais jugement que je m'étais fait au début. Je suis pleinement satisfaite de ma lecture mais je reste mitigé sur le fait de me procurer la suite car la fin de ce roman ne présage nullement une suite et je me demande donc si elle est vraiment utile. Je recommande ce roman même s'il faut prévoir un peu de patience durant la lecture de celui-ci.
Lien : http://librairiedubonheur.sk..
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critiques presse (1)
Lecturejeune
01 juin 2008
Lecture jeune, n°126 - Trois étudiantes, Jette, Merle et Caro, partagent un appartement dans une ville du sud de l’Allemagne. Elles mènent une vie somme toute très ordinaire, si ce n’est que dans les actualités apparaissent régulièrement des meurtres de jeunes femmes, orchestrés selon le même scénario et l’on se met à penser que le meurtrier n’est peut être pas si loin… Lorsque Caro disparaît dramatiquement, victime de ce tueur fou, Jette, sa plus proche amie, jure de tout faire pour découvrir le meurtrier quitte à mettre sa vie en danger. Une trame habilement construite permet au lecteur d’être à la fois au plus près des événements qui marquent la vie des jeunes filles, mais aussi de suivre les pensées de l’homme, que l’on devine, au fur et à mesure du récit, très dangereux…
Le dénouement heureux ne prive en rien le lecteur de l’angoisse propre au thriller, et si ce roman n’a pas recours à l’usage de certains détails sanguinolents, ou d’un échantillonnage de perversités, il n’en reste pas moins un très bon titre dans un genre peu présent du côté de la littérature pour adolescents. Le premier volet d’une série, narrée par une plume efficace et servie par une traduction respectueuse. Bravo !
Michelle Charbonnier
Lire la critique sur le site : Lecturejeune
Citations et extraits (51) Voir plus Ajouter une citation
- On n'est que des fourmis ! On s'affaire, on s'active dans tous les sens, et peu importe si on se fait faucher, parce que toutes les autres continuent à s'affairer, à s'activer sans nous.
- Chut ! fit Merle en me fourrant du pop-corn dans la bouche.
Elle avait raison. Rien dans la vie n'était assuré. Il fallait rire et manger du pop-corn, tant qu'on le pouvait
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Au cours de la réunion matinale, le patron avait évoqué à plusieurs reprises "notre meurtrier". Bert avait beau savoir qu'il s'agissait d'une formule creuse, employée sans réfléchir par quantité de fonctionnaires de police, il s'était retenu de se ruer sur lui.
"Notre meurtrier." Une expression aux accents redoutablement familiers. En revanche, personne n'aurait jamais osé évoquer "nos mortes". De quel côté étaient-ils?
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C'était affreux de lire cet article. De savoir qu'il allait déclencher chez les gens ce frisson, mélange d'effroi et de bien-être, qui se produisait lorsqu'on apprenait une mort tragique - parce qu'on était sain et sauf et qu'on se contentait d'en lire le récit. Comme au spectacle, dans une loge. En sécurité. De là-haut, on ne distinguait pas le danger. Tout restait parfaitement ordinaire.
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Maman avait toujours eu besoin d'écrire. pour "supporter le quotidien", selon sa propre expression. A l'époque, elle le ressentait peut-être encore davantage, parce qu'en plus du quotidien, elle devait supporter mon père.
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Au moment de repartir, je me retournai une dernière fois. Le drap recouvrait à nouveau le corps nu et sans défense de Caro.
- S'il vous plaît, mettez-lui quelque chose. Elle est tellement frileuse !
L'homme en blouse verte hocha la tête.
Sans objecter que les morts n'avaient plus jamais froid.
Je le pensai de moi-même. Et ce fut bien pire.
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Video de Monika Feth (1) Voir plusAjouter une vidéo

Monika Feth et Antoni Boralynski : Monsieur Toutencouleur
Olivier BARROT, au jardin des Tuileries, présente le livre de Monika FETH et Antoni BORALYNSKI, "Monsieur TOUTENCOULEUR", édité chez Actes Sud Junior
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Comment s'appelle la meilleure amie de Jette ?

Caro
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