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EAN : 9782266183765
928 pages
Pocket (14/05/2008)
3.93/5   361 notes
Résumé :
Il y a bien longtemps, avant même Merlin et le roi Arthur, le monde n'était qu'une forêt peuplée d'elfes et de races étranges dont nous avons aujourd'hui perdu jusqu'au souvenir. Dans ces temps anciens, les elfes étaient un peuple puissant et redouté des hommes.
Voici le récit de leurs dernières heures, depuis la rencontre du chevalier Uter et de Lliane, la reine des elfes. L'histoire d'une trahison et de la chute de tout un monde, d'un combat désespéré et d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (39) Voir plus Ajouter une critique
3,93

sur 361 notes
Le Crépuscule des Elfes ouvre cette trilogie.
Si j'ai un peu regretté qu'on retrouve le cliché du barbare un peu concon avec peaux de bêtes et grosse épée, ou parfois le manque de subtilité dans l'écriture des humains (du côté des méchants, surtout), ou encore des petits détails comme les faits qu'on puisse parfaitement cacher une armure sous une tenue de page ou qu'Uter garde pendant une large partie du récit son armure complète même quand c'est complètement ridicule, inconfortable et pas pratique de la garder... Tout ceci n'était cependant pas suffisant pour gâcher le plaisir de cette lecture.
J'ai en revanche aimé que presque tous ne jouent pas franc-jeu et aient des motivations cachées, j'ai littéralement adoré tout ce qui avait rapport à la culture elfique, leur mode de vie, etc., et le personnage de Lliane est très intéressante à suivre dans son évolution et un des (voir le) meilleurs personnages du roman. D'ailleurs, sa scène d'introduction avec le chasseur de grenouilles est à la fois fascinante et redoutable, très marquante en tout cas.
J'ai aussi trouvé les nains assez charismatiques (j'ai beaucoup aimé Tsimmi), et leur passé et culture sont également très intéressants.
Il y a une vraie ambiance à la Seigneur des Anneaux pas désagréable, matinée d'un peu de légende arthurienne.
J'ai aimé aussi les messages sur l'intolérance raciale, sur les manipulations pour attiser la haine et la méfiance, un peu aussi sur la religion, qui sonnent forcément très actuels. de plus, la fin ne cède pas à la facilité, et j'étais curieux de voir comment ça allait se passer pour la suite.

On enchaîne avec la Nuit des Elfes, et j'ai passé encore un super moment de lecture. Je l'ai peut-être même préféré au premier, puisque les quelques défauts que j'avais pu lui reprocher sont ici gommés.
Pourtant il s'y passe moins de choses (le roman doit avoir pas loin d'une centaine de pages de moins), et ce qu'on perd en ambiance “Seigneur des Anneaux” on y gagne en légende arthurienne et c'est très intelligemment fait.
Les personnages gagnent un peu plus en profondeur, on s'attache à certains et on en déteste d'autres. Fetjaine y poursuit certaines de ses thématiques (notamment religieuses, ou sur la fragilité de l'équilibre et de l'entente entre peuples), en ouvre d'autres, et l'ambiance y est peut-être plus sombre ou pessimiste que le tome précédent.
Et il y a encore quelques scènes proprement saisissantes (l'effondrement de la Montagne, le tournoi de joute…).
Autant vous dire qu'après ça, j'avais hâte de lire le final de cette trilogie !

L'Heure des Elfes achève ainsi cette intégrale. Et malheureusement, c'est peut-être le moins bon des trois.
On retrouve les personnages et l'univers avec plaisir, le style reste agréable à lire, ça se lit vite et bien.
Mais l'histoire est trop hachée par les différentes escarmouches et batailles, et comme le roman est très court, on passe trop vite sur certains moments qui auraient mérité d'être plus développés (du coup ce tome-ci manque de scènes marquantes par rapport aux autres), et on reste à distance des personnages par rapport aux tomes précédents, on creuse moins leur psychologie. Et puis la fin est trop vite expédiée (avec une facilité scénaristique moyennement convaincante), et surtout le Grand Méchant qu'on rencontre enfin reste au final peu charismatique voire anecdotique.
Et j'aurais aimé en voir plus sur les conséquences finales (peut-être explorées dans une suite sur Arthur et Morgane ?).
C'est dans doute le moins satisfaisant des trois, trop rapide, trop court, trop en surface, mais pourtant il en reste tout de même plaisant à lire, et referme une trilogie offrant de (très) bons moments de lecture. J'hésite à lire la trilogie-préquel, mais il est certain que je lirai Guinevere la dame blanche qui semble en être la suite.
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Palpitant, envoutant, ce livre m'a séduite.

La version que j'ai eu entre les mains est celle où les trois tomes sont réunis en un seul ouvrage. La première partie, qui forme le tome 1, place d'abord le décor puis entre dans le vif du sujet. Il y a quelques longueurs au tout début mais elles sont vites passées. Les deux autres parties, tomes, poursuivent le récit des aventures de nos héros.

Dans cette oeuvre, Jean-Louis Fetjaine nous montre tout son talent. Sa narration si limpide nous entraîne agréablement vers une histoire captivante teintée de légendes celtiques.
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Etonnant cela commence comme un mauvais pastiche du seigneurs des anneaux de Tolkien pour se muer en un récit sombre, poétique et profondément mythologique.
Ici nous suivons entre autres le destin de Uter, pas encore Pendragon, et Lliane la reine des Hauts Elfes dans ce qui s'apparente à un grand récit empruntant autant à l'imagerie de l'auteur anglo-saxon qu'à celle des mythes anciens .
C'est en quelques sorte une revisite de la mythologie Celtique façon Jean Louis Fetjaine qui puise allègrement dans les mythes Irlandais et ses elfes " les Tuatha Dé Danaan".
Entre manoeuvres politique, conflits séculaires, oppositions religieuses, une petite compagnie est désignée pour retrouver la trace de l'ennemi public numéro un, un elfe qui aurait assassiné le Roi Troin et volé l'épée sacré de son peuple, un évènement tout près d'embraser le monde des peuples libres alors qu'au loin des forces anciennes et monstrueuses s'apprêtent à se déchainer.
Au final l'auteur réussit à créer, et ce au delà d'un modèle en trompe l'oeil, une vrai identité dramaturgique à son histoire qui comporte une belle profondeur narrative et une vrai originalité créative. le crépuscule des Elfes est finalement plus proche des univers Bd des éditions Soleil, un peu un Mix entre le cycle de Merlin (les cycles plutôt) de cet éditeur et celui des "Elfes/Nains" de Jean-luc Istin.
Un premier roman de trilogie plaisant, puissant et captivant, qui donne envie de prolonger immédiatement sa lecture.
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Ma première rencontre avec Fetjane et j'ai tout de suite été conquis ! Impossible de poser cet intégrale avant la dernière page!
L'histoire très riche en rebondissements et la profondeur des personnages sont les éléments qui ont su retenir mon attention et me permettre de passer de nombreuses heures d'une lecture agréable et inoubliable :)
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Voilà un livre dont je ne comprends absolument pas l'engouement... Recommandé par une chaîne youtube en qui j'ai confiance (les mots de l'imaginaire), j'ai l'impression de ne pas avoir lu le même livre.

Pourtant, le postulat de base était plutôt séduisant : un mélange de mythologie celtique et d'elfes... mes deux sujets favoris en fantasy ! Mais le livre n'est pas du tout arrivé à la hauteur de mes attentes, loin de là même.

Commençons tout d'abord par l'intrigue. J'ai trouvé les deux premiers chapitres assez mous, mais soit, je décide de laisser une chance au livre. C'est alors que commence le récit de la quête d'une communauté d'elfes, de nains et d'humains... ça ne vous rappelle rien ? Bon s'il n'y avait que cela, je pourrais le pardonner, mais les ressemblances avec l'univers de Tolkien sont trop nombreuses pour ne pas les mentionner. Et c'est dommage, parce que à trop s'inspirer de Tolkien, je ne peux m'empêcher de faire la comparaison et bien entendu, Fetjaine est très loin d'avoir égalé le maître. Mais, pour en revenir l'intrigue, celle-ci m'a profondément ennuyée. Tout semble très artificiel et je n'ai pas réussi à me sentir impliquée dans le récit. Qu'il arrive des crasses aux personnages me laissait indifférente, bref, je n'avais pas la moindre curiosité quant à la suite du récit, et je l'ai d'ailleurs abandonné au deux tiers (du premier tome). A quoi bon, en effet, quand tant d'autres livres m'attendent sur mes étagères !

Mais le manque d'originalité et l'intrigue peu intéressante ne sont pas les seuls défauts que je reproche à Fetjaine. La saga se nomme : La trilogie des elfes, j'attendais donc un traitement intéressant de ces créatures mythique absolument passionnantes. Que nenni ! On (encore) à faire avec les mêmes lieux communs des elfes : ils sont beaux, très beaux, ils ont des pouvoirs magiques (mais lesquels exactement, tout cela reste très flou), ils sont grands,... Petite variation : attention, ils ont la peau bleue ! Bref, il ne sont pas décrits très clairement, tout reste assez abstrait alors que j'aurais aimé m'en prendre pleins les yeux et plonger véritablement dans des royaumes elfiques au coeur de la nature. La création d'une atmosphère enchanteresse et bucolique se prêtait au récit, malheureusement ce type de description est quasiment absent de l'ouvrage.

Concernant l'exploitation des légendes arthuriennes, je n'ai pas lu assez pour me faire véritablement une idée à ce sujet, mais le peu de personnages mythiques qu'on a croisés (Uter, Ygraine...) m'ont paru vraiment fades et, au final, seuls leur noms été introduits dans le récit, sans beaucoup de lien avec la légende originelle.

Enfin, dernier point qui m'a agacée : le sexisme. Pourquoi écrire de la fantasy revient systématiquement à sexualiser le corps des femmes ? Dans le crépuscule des elfes, on a affaire à un seul personnage féminin, Lliane, qui non seulement est infantilisée (alors qu'elle sait se battre !) mais est toujours décrite par les hommes d'une manière qui m'a franchement gênée. Elle est réduite à ses formes "avantageuses" (pas si avantageuse que cela, puisqu'à deux reprises, dans ce que j'ai lu, un homme tente de la violer, qu'elle repousse à l'aide de la magie, comme s'il ne s'agissait que d'une banalité... alors que si Monsieur Fetjaine avait réfléchi un minimum, peut-être se serait-il rendu compte qu'une femme est loin de sentir valorisée par une agression sexuelle). Bref, ça m'a profondément agacée, en tant que femme, de nous voir encore une fois réduite à l'objet sexuel du désir des hommes...

Voilà une critique assez longue, mais qui rend bien compte de ce que j'ai pensé de ce livre, et que je ne vous recommande pas, de toute évidence... J'ai pour habitude de soulever les points positifs même quand je n'ai pas aimé un livre, or là, je ne parviens pas à en voir un seul... N'hésitez pas à me dire si vous en avez trouvé un, je serai assez curieuse !
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
- Tu es resté trop longtemps près des hommes, chuchota la voix de l'elfe tout près de son oreille, tendre et chaude. Ce que les hommes appellent l'amour est une souffrance, une quête impossible qui aveugle le coeur et l'esprit. Ils ne se contentent jamais de l'instant présent, de la douceur de ma main sur ta joue, de mon corps contre le tien, du bonheur quand il est là, du plaisir quand il vient... N'ouvre pas les yeux, Myrddin. Aucune race animale, aucune tribu de la Déesse ne connaît l'amour des hommes. La tendresse, oui, le désir, le plaisir et l'ivresse, l'attachement, mais pas cette passion qui détruit tout ce qu'elle touche.
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- La vie est un cycle, Uter. Et le cycle des nains est plus long que celui des hommes. Le dégoût, la fatigue de vivre, la perte de la foi ou de l'enthousiasme ne nous viennent qu'après de longues années. Il vous vient plus vite mais votre vie est plus courte. La nature est bien faîte... Malgré tout, en ce qui te concerne, tu me parais un peu jeune pour te poser de telles questions !
- C'est la nature humaine, dit Lliane en se rapprochant d'eux.
[...]
Les hommes n'aiment pas la vie mais pourtant ils ont peur de la mort, poursuivit-elle en continuant à le fixer, son corps tout contre le sien. Et c'est pour ça qu'ils traînent cette amertume, cette violence, ce besoin de construire, de se perpétuer, d'imprimer leur marque sur cette terre. Pauvres hommes qui n'existent pas s'ils ne gravent pas leur nom sur l'écorce d'un arbre...
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Peut-être resterait-il ainsi durant des siècles, tandis que le monde au-delà de la brume sombrerait à jamais. Et après tout, qu'est-ce que ça pouvait faire ? Les seuls êtres qu'il aimait vraiment étaient là, dans l'ile. Le reste n'était que chaos et batailles, froid, souffrance, tristesse... Peut-être était-ce la volonté des dieux, puisqu’ils avaient créé ainsi ce monde, mortel, périssable, fugace. Un monde fait de vie, d'amour, de beauté, de chants, de rires, mais aussi de laideur, de cris, de pleurs et en fin de compte de mort. La mort inéluctable. La mort pour tous, princes et manants, riches et misérables, imbéciles et savants. La mort pour le nain creusant sa mine, la mort pour le kobold immonde flairant la charogne, la mort pour l'arbre couvert de feuilles, la mort pour l'oiseau et la belette, la source d'eau vive, la falaise battue par la mer. Tôt ou tard, douce ou violente. La seule question était de savoir quand...
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Aux temps où le monde était jeune, on disait que la déesse Dana avait créé la première forêt pour relier les trois niveaux de la conscience, le monde céleste qu'effleuraient les hautes branches des arbres, celui de la surface et des apparences sur lequel ils poussaient, et le monde souterrain dans lequel s'enfonçaient leurs racines. Elle avait planté les sept arbres sacrés, le chêne, le bouleau, le saule, le noisetier, l'aulne, le houx et le pommier, et de ce bosquet était née toute la végétation du royaume de Logres et au-delà. Chaque arbre avait été désigné par un ogam, une rune végétale, formant ainsi un alphabet sacré, afin que les forêts, à jamais, parlent à qui saurait les lire.
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De nos jours, il n'y a plus d'elfes. Presque plus. Les hommes se sont habitués à être les seuls maîtres de la Terre et se battent tellement entre eux, depuis tant d'années, qu'ils ont perdu le souvenir de l'époque loin­taine où d'autres races vivaient à leur côté.Le peuple des elfes a disparu brutalement, et ceux qui survécurent se sont effacés derrière le paravent des légendes. Oh, il y a toujours des rencontres étranges, des frissons dans le dos et des mauvais rêves, mais nul ne songerait à les attribuer aux elfes. Pendant un temps, les hommes leur inventèrent d'autres noms korrigans, lutins ou farfadets, puis ils cessèrent même de croire aux contes de féesJe vous parle d'un âge où les hommes n'étaient que l'une des quatre tribus de la déesse Dana, les Tuatha Dê Danann, elfes, nains, monstres et hommes. Et à chaque peuple la déesse avait confié un talisman, symbole de chaque race et garant de sa survie. Les hommes reçurent le Fal Lia, la Pierre de Fal, principe même de la souveraineté, qui gémissait dès qu'un roi légitime s'en approchait. Peut-être est-ce pour cela qu ils crurent pouvoir dominer le monde... Aux elfes échut le Chau­dron du Dagda, le Graal de la connaissance divine. Aux monstres la lance de Lug, le dieu que les moines appelèrent Lucifer, arme terrible qui ne pouvait étancher sa furie meurtrière qu'en étant plongée dans un chaudron empli de sang. Et les nains reçurent l'Épée de Nudd, qu'ils nommaient Caledfwch dans leur langue rocailleuse et qui devint, dans la bouche des hommes, Excalibur.
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Videos de Jean-Louis Fetjaine (10) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jean-Louis Fetjaine
Jean-Louis Fetjaine vous présente son ouvrage "La science-fiction pour les nuls" aux éditions First.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2346174/jean-louis-fetjaine-la-science-fiction-pour-les-nuls
Note de musique : © mollat
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