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Le Bossu ou Le petit parisien La... tome 1 sur 2
EAN : 978B005R6C5KK
EbooksLib (30/09/2011)
4.21/5   17 notes
Résumé :
En 1699, dans la vallée du Louron. Le vieux marquis de Caylus, qui fut jadis courtisan à la cour de Louis XIV, vit dans son château avec sa fille Aurore, qu'il destine au puissant Philippe de Gonzague, cousin de Philippe d'Orléans et de Philippe de Nevers. C'est pourtant avec ce dernier qu'Aurore s'est mariée clandestinement et a eu une fille prénommée Aurore. Philippe de Gonzague est l'invité du marquis depuis plusieurs jours et trame, avec l'aide de son fidèle Pey... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
L'éternelle rivalité entre Paul Féval et Alexandre Dumas perdure encore de nos jours. Il faut bien se l'avouer, que ce soit chez en librairie, ou pire, dans sa pile à lire, le second à souvent les faveurs du public…

Moins connu, Paul Féval a pourtant conçu LE chef d'oeuvre, le modèle de la littérature de cap et d'épée : le bossu. Lire ce pavé, ce chef d'oeuvre de la littérature dite de feuilleton au XXIème siècle reste-t-elle pertinente ?

Oui, assurément, surtout dans cette vieille édition proposée par les éditions Famot, dans le cadre d'un tirage réservé (que l'on trouve de temps à autres chez des bouquinistes). Il faudra parfois mettre de temps pour avoir la collection complète. Mais cela vaut le coup d'attendre.

Le premier tome débute sur une courte préface (dix-sept pages) consacrée à l'auteur et à l'oeuvre dont il va être question dans les prochains tomes. le propos est franchement agiographique mais permet de placer le contexte et donne envie de se plonger à l'intérieur dans les plus brefs délais.

Il faudra ensuite s'attendre à lire environ 250 pages, qui nous mèneront d'abord dans le passé, ce qui nous permet de vivre l'événement au centre de l'histoire, avant de subir une ellipse, pour finir sur un coup de théâtre lié à une réunion de famille.

La chute est bien pensée et donnera (même si nous la connaissons déjà), envie de lire la suite… Les illustrations, d'un autre temps, rajoutent au charme de cette édition un brin datée, par ailleurs bien pensée pour résister au temps.

Un grand classique dans une édition destinée aux amateurs et amatrices de livres classiques. Même s'il manque des explications, qui auraient pu être bienvenues, voici un premier contact qui réussit son office et qui parvient à convaincre son public de continuer.
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Pour ce premier tome, comme toujours ce qui mine autour du pouvoir est de l'avidité, hé bien l'heure est à la gloutonnerie, on veut de l'or, on en veut avec acharnement, de l'or, encore et encore, au point que le prince Gonzague manigance un coup avec des bandits de grand chemin pour terrasser son cousin le prince Philippe de Nevers, car il faut le dire, celui-ci est un grand chevalier, un dieu de l'escrime qu'il est parvenu à créer un coup qui porte son nom les bottes de Nevers, indomptable, on estimait que seul un gaillard était capable de le battre dans un combat corps à corps, c'est en effet le chevalier de lagardere nommé aussi le petit parisien...
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Après avoir vu plusieurs adaptations télévisuelles des aventures du Chevalier de Lagardère, j'avais envie de découvrir les romans originaux. Lagardère vient au secours d'Aurore de Nevers et Philippe de Nevers en déjouant le complot monté contre par eux, par leur cousin Philippe de Gonzague. Mais dans la bataille Largardère est contraint de s'enfuir avec la fille d'Aurore et de Philippe afin de la protéger.
Il ne manque rien à ce roman de cape et d'épée : de l'aventure, des batailles, de la romance, un style dynamique et ironique, des personnages attachants notamment maîtres Cocardasse et Passepoil... le tout raconté avec un Paris aux ruelles sordides et une Cour étincelante et dépravée en toile de fond.
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C'est par une belle maîtrise de l'intrigue que Paul Féval nous entraine dans ce célèbre roman de cape et d'épée. Les scènes très imagées renvoient inévitablement aux adaptations cinématographiques et les bons mots fleurissent dans une langue française depuis bien longtemps, hélas !, perdue.
Quelques expressions désuètes désormais ("la pauvre enfant", "la belle enfant", ...) pourraient chagriner quelque lecteur soucieux de "modernité" ou d'écriture inclusive...
Cette langage française n'a jamais été aussi vivante que lorsque l'on s'entre-tuait dans les auberges, juchés sur des escabelles, alors : A vos rapières !
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18ème siècle, dans le royaume de France, le prince de Gonzague assassine Philippe de Nevers avant d'épouser sa veuve pour récupérer toutes les richesses du défunt. Témoin de l'assassinat, un jeune orphelin aux origines incertaines élevé par le duc de Nevers, promet de tout mettre en oeuvre pour venger celui-ci. Ayant recueilli Aurore, la fille du duc, il va s'introduire dans la cour du prince de Gonzague pour tenter de démasquer les assassins.

« Si tu ne viens pas à Lagardère, Lagardère ira à toi ! ». Je suis sûr que cette phrase parlera au plus grand nombre d'entre vous. Pour les autres, il ne vous reste plus qu'à vous plonger dans ce livre qui vous tiendra en haleine jusqu'à son dénouement. Alternant chevauchées à cheval et combats à l'épée, il s'inscrit dans la plus pure tradition du roman de cape et d'épée dont il constitue l'une des plus grandes réussites. Et si l'histoire a une tonalité résolument tragique faite de trahison et de vengeance, Paul Féval n'a pas manqué d'y ajouter une dimension comique, multipliant les clins d'oeil et les personnages divertissants.
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Henri de Lagardère était d'une taille un peu au-dessus de la moyenne. Ce n'était pas un Hercule ; mais ses membres avaient cette vigueur souple et gracieuse du type parisien ; aussi éloigné de la lourde musculation du Nord que de la maigreur pointue de ces adolescents de nos places publiques, immortalisés par le vaudeville banal. Il avait des cheveux blonds, légèrement bouclés, plantés haut et découvrant un front qui respirait l'intelligence et la noblesse. Ses sourcils étaient noirs, ainsi que la fine moustache retroussée au-dessus de sa lèvre. Rien de plus cavalier que cette opposition, surtout quand des yeux bruns et rieurs éclairent la pâleur un peu trop mate de ces visages.
La coupe de sa figure, régulière mais allongée, la ligne aquiline des sourcils, le dessin ferme du nez et de la bouche, donnaient de la noblesse aux joyeusetés de l'expression générale. Le sourire du gai vivant n'effaçait point la fierté du porteur d'épée. Mais ce qui ne peut se peindre à la plume, c'est l'attrait, la grâce, la juvénile gaillardise de cet ensemble ; c'est aussi la mobilité de cette physionomie fine et changeante, qui pouvait languir aux heures d'amour, comme un doux visage de femme, qui pouvait aux heures de combat suer la terreur comme la tête de Méduse .
Il portait l'élégant costume de chevau-léger du roi, un peu débraillé, un peu fané, mais relevé par un riche manteau de velours jeté négligemment sur son épaule. Une écharpe de soie rouge à franges d'or indiquait le rang qu'il occupait parmi les aventuriers
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C'était encore un jeune homme, du moins si l'on s'en rapporte à la beauté toute juvénile de son visage, au feu de son regard, à la richesse de sa chevelure blonde encadrant un front ouvert et pur. Quel que fût son âge, maître Louis était un jeune homme. Ses cheveux blonds, légers et bouclés, jouaient autour d'un front pur comme celui d'un adolescent. Ses tempes larges et pleines n'avaient point subi l'injure du ciel espagnol. C'était un Gaulois, un homme d'ivoire, et il fallait le mâle dessin de ses traits pour corriger ce que cette carnation avait d'un peu efféminé. Mais ses yeux de feu , sous la ligne fière de ses sourcils, son nez droit, arrêté vivement, sa bouche dont les lèvres semblaient sculptées dans le bronze et qu'ombrageait une fine moustache retroussée légèrement, son menton à la courbe puissante, donnaient à sa tête un admirable caractère de résolution et de force
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de mémorables moustaches à la crâne, un feutre défoncé qui se rabattait sur ses yeux, une cotte de buffle et des chausses dont la couleur première était un problème. La rapière en verrouil relevait le pan déchiré du propre manteau de Don César de Bazan5. Passepoil, l'estafier humble et timide, avait trois poils blanchâtres hérissés sous son nez crochu. Son feutre, privé de bords, le coiffait comme l'éteignoir coiffe la chandelle. Un vieux pourpoint rattaché à l'aide de lanières de cuir, des chausses rapiécées, des bottes béantes complétaient ce costume qui eût demandé comme accompagnement une écritoire luisante bien mieux qu'une flamberge
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On lui avait laissé ses éperons. Il en détacha un et se piqua à l'aide de l'ardillon de la boucle. Cela lui donna de l'encre. Un coin de mouchoir servit de papier, un brin de paille fit office de plume. Avec de pareils ustensiles, on écrit lentement et peu lisiblement, mais enfin on écrit
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" Si précaire que fût sa situation, Henri de Lagardère, dont la vengeance marchait implacable, inexorable comme le destin, allait enfin se dresser devant l'assassin de Nevers. Par un subterfuge aussi génial qu'audacieux, il allait bientôt faire condamner Gonzague, par Gonzague lui-même, en en appelant au témoignage de la victime pour désigner le meurtrier... "
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Video de Paul Féval (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Paul Féval
"Il y a quelques années, « on » murmurait que Claude Mesplède pourrait bien recevoir la médaille des arts et des lettres. Et puisque qu' « on » m'avait demandé mon avis sur la question avant d'entamer les démarches afférentes à ce genre de circonstances, j'avais indiqué que Claude ne voulait de médaille d'aucune sorte. Il avait déjà refusé celle du travail malgré ses 40 années de labeur à Air France !
Ce que Claude aurait aimé, c'est le prix Paul Féval de littérature populaire. Mais ce prix n'est attribué qu'à des auteurs qui écrivent des romans populaires. Lui, écrivait À PROPOS des romans populaires et donc, n'entrait pas dans cette catégorie.
Aussi voir naître, grâce à Quais du Polar que je remercie très sincèrement, un prix portant le nom de Claude Mesplède qui récompensera au choix : essai, ouvrage historique, correspondance, document, enquête, traduction, édition originale d'oeuvres complètes ou inédites, traductions nouvelles ou encore travaux académiques et universitaires… c'est énorme !
Et c'est finalement, en honorant sa mémoire, un joli retournement du sort. Claude aurait très fier qu'un prix porte son nom et sûrement un peu ébahi devant tant d'honneur.
Et que celles ou ceux qui comptent écrire sur l'oeuvre de Paul Féval se mettent au travail très vite. On ne sait jamais..." - Ida Mesplède
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