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EAN : 9782705002428
166 pages
Flammarion (30/11/-1)
2.85/5   10 notes
Résumé :
Mené à vive allure avec tous les rebondissements propres au feuilleton et portant à la fois l'empreinte des romans noirs et des romans d'intrigues, Le Chevalier Ténèbre conte les aventures de deux êtres énigmatiques, les frères Ténèbre, séducteurs et voleurs, qui, partis de leur Hongrie natale, traversent toute l'Europe, usant de mille et un travestissements et de masques de toute sorte, pour se livrer à leurs méfaits et ruiner des familles entières.
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Bon, j'avoue, j'ai été un peu déçue par ce Féval. C'est sûr qu'alléchée par "Le Bossu", je m'attendais à plus "actif" comme livre.

En fait, cela peine à démarrer. On se perd en digressions sur la bonne société parisienne, et le récit des aventures des frères Ténèbre par Altenheimer est soporifique. Du reste, il n'y a aucun suspense tellement c'est convenu, aucune surprise vu qu'on s'attend à tout, lol...

Il y en en plus tout un passage sur le baptême du Prince de Wurtemberg, où la temporalité m'a parue incohérente, je n'y ai rien compris malgré relecture, j'ai fini par laisser tomber la compréhension pour passer à la suite.

En fait, l'action se concentre dans le dernier tiers du bouquin, et est, là aussi, peu surprenante, très convenue. Bref, je suis un peu déçue. Je lui mettrais la moyenne tout juste mais comme il n'y a pas de "demi" sur Babelio, ce sera 3 étoiles. Oh et puis zut, je vais assumer ma déception et descendre à 2...
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Un court roman sympa, mais pas sans défaut.

J'avoue que j'ai un avis assez mitigé sur ce texte de Paul Féval. Il y a des bonnes choses, mais aussi des moins bonnes.

Le roman commence un peu à la manière d'un conte, le narrateur nous parle comme à un repas de famille. On croirait y être tant le style nous donne cette impression d'écouter quelqu'un qui parle. du coup, on se sent immédiatement happé dans le texte. J'imaginais déjà ces dames et ces messieurs, dans un salon cossu, écoutant Paul Féval.
Mais hélas, l'introduction des protagonistes nous repousse un peu dans la réalité. Comme l'auteur semble s'adresser à ses contemporains (donc pas à nous), il est tout de suite difficile de s'y retrouver entre les noms des personnages, surtout les hommes d'Église, et les divers titres que ces dernys possèdent. J'ai eu dû mal à saisir qui est qui. du coup, la lecture a été un peu fastidieuse. Mais heureusement, j'ai fini par assimiler qui était qui, fluidifiant ma lecture et ainsi en prenant plaisir à replonger dans le roman.

Nous sommes donc dans un petit (enfin très grand) jardin, en fin de soirée, où deux invités de l'hôte de la maisonnée narrent les aventures fantastiques, les vols, de personnages aussi énigmatiques d'étrange, les frères Ténèbres ! L'un chevalier eupire (mangeur de chair), l'autre peut-être docteur à la gueule d'ange vampire.
Mais ces histoires des invités, mêlant fantastique et rocambolesque, sont-ce vraiment ce qu'elles sont ou bien est-ce les préludes d'une arnaque encore plus grande.
J'adore les récits fantastiques anciens où la fin ne nous permet pas toujours de savoir le vrai du faux et de distinguer le réel de l'imaginaire.

Paul Féval mêle plusieurs intrigues si l'on peut dire : celles des frères Ténèbres, celles du jeune marquis et celle de la fiancée de ce dernier.
J'avoue que si l'ensemble m'a plus, j'ai eu du mal avec les parties narratives où le narrateur n'était plus forcément Féval, mais les frères Ténèbres. Certes, cela renforce l'aspect fantastique, mais cela ne se perçoit qu'à la fin. C'est très gênant au milieu du roman.

Un livre qui n'est donc pas sans défaut. On se sent parfois un peu rejeter avec qu'on eût bien mis un pied dans le texte ; les changements de points de vue (surtout vers les frères Ténèbre) troublent la lecture (elle fait perdre en attrait) sur le moment ; un début assez fastidieux.
Néanmoins, l'ensemble reste sympathique et distrayant. le roman se lit très vite. Une soirée… mais sans les frères Ténèbre, parce que sinon…

(L'ouvrage est libre de droits, vous pouvez donc le trouver librement en version numérique.)
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A vrai dire, difficile de classer ce livre.

Il commence comme un bon roman fantastique avec une mystérieuse histoire de vampire et d'eupire compté au clair de lune...
Château isolé en Allemagne, belle et jeune héritière menacée... bref du gothique pur jus, une touche de fantastique.
Et puis après environ un tiers du récit, on retombe soudainement dans une intrigue nettement plus policière/ roman feuilleton, avec des brigands de haut vol.

Cette note devient dominante... jusqu'à la fin. Qui reste en suspens troublante et déroutante. Bref on ne s'y retrouve pas beaucoup.

Et surtout on ne retrouve pas l'intrigue du Bossu qui est mon grand coup de coeur de l'auteur ou celle de ses autres romans de cape et d'épée.

Mais en soit ça se laisse lire plutôt bien.
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Enfin mon premier roman de Paul Féval !

Et je dois dire que je suis ravie ! J'ai passé un super bon moment avec ce texte !

Bon parfois il faut avouer que le style est un peu lourd, car les phrases sont assez longues ! Mais sinon c'est très agréable à lire. On rentre pleinement dans le récit des frères Ténébres ! J'ai aussi appris un nouveau mot « eupire » qui est une variante de la goule (mangeur de chair…). On oscille entre le fantastique et la réalité : vrais immortels ? Vampire et eupire ? Ou simples brigands de génies ?

En tout cas on prend plaisir à découvrir les brigandages de haut voles du « grand et du petit » : audaces et ruses !

Pas vraiment une histoire de cape et d'épée, mais vraiment fantastique non plus. Sans oublier la petite romance qui permet de dénouement de l'histoire, mais c'est rudement bien fait et pas ennuyeux pour un sou.

Vraiment à découvrir !
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
J'ai ouï conter cette étrange aventure à un homme qui passait pour tenir de très près à la "police élégante" de Paris. Il était beau diseur et son histoire a grandement couru le monde sous le règne de Louis-Philippe. Je n'en garantis à aucun degré l'authenticité, mais j'affirme l'avoir entendue au commencement du second empire dans un salon politique qui eut ses jours d'éclat, en présence de l'un des éminents personnages cités dans le récit comme ayant assisté à la réunion de Conflans.
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- Je crois au chevalier Ténèbre, le brigand le plus audacieux, le plus invraisemblable, le plus réellement diabolique qui ait existé jamais; je crois à Ange Ténèbre, le vampire. J'ai vu les pâles restes de ses victimes, dans lesquels vous n'eussiez pas trouvé une once de sang.
(Le baron d'Altenheimer)
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Mme la princesse donna son bracelet. A dater de cet instant, ce fut une pluie de bijoux dans la bourse lourde et gonflée. Colliers, boucles d'oreilles, broches et rangs de perles, allèrent rejoindre le bracelet de la princesse. La charité a aussi ses enchères, et c'est tant mieux.
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Nous sommes tous un peu des enfants montés en graine : témoin le succès qu'a reconquis, dans ces dernières années, ce naïf plaisir de la comédie bourgeoise. On aime à se travestir; on aime à revêtir la défroque d'autrui, savoir : l'âne toujours la peau du lion, et le lion parfois la peau de l'âne...
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Les gens qui ne sont pas savants affirment que, depuis, quatre siècles, il y a sous ces marbres un eupire et un vampire, un mangeur de chair humaine et un buveur de sang humain.
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Video de Paul Féval (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Paul Féval
"Il y a quelques années, « on » murmurait que Claude Mesplède pourrait bien recevoir la médaille des arts et des lettres. Et puisque qu' « on » m'avait demandé mon avis sur la question avant d'entamer les démarches afférentes à ce genre de circonstances, j'avais indiqué que Claude ne voulait de médaille d'aucune sorte. Il avait déjà refusé celle du travail malgré ses 40 années de labeur à Air France !
Ce que Claude aurait aimé, c'est le prix Paul Féval de littérature populaire. Mais ce prix n'est attribué qu'à des auteurs qui écrivent des romans populaires. Lui, écrivait À PROPOS des romans populaires et donc, n'entrait pas dans cette catégorie.
Aussi voir naître, grâce à Quais du Polar que je remercie très sincèrement, un prix portant le nom de Claude Mesplède qui récompensera au choix : essai, ouvrage historique, correspondance, document, enquête, traduction, édition originale d'oeuvres complètes ou inédites, traductions nouvelles ou encore travaux académiques et universitaires… c'est énorme !
Et c'est finalement, en honorant sa mémoire, un joli retournement du sort. Claude aurait très fier qu'un prix porte son nom et sûrement un peu ébahi devant tant d'honneur.
Et que celles ou ceux qui comptent écrire sur l'oeuvre de Paul Féval se mettent au travail très vite. On ne sait jamais..." - Ida Mesplède
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