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EAN : 9782258057401
1397 pages
Omnibus (17/05/2001)
3.93/5   622 notes
Résumé :
La jeunesse du Bossu
Le Bossu
Les chevauchées de Lagardère
Cocardasse et Passepoil

Il y a Lagardère bien sûr, héros mythique comme d'Artagnan ; il y a le personnage du Bossu dont la bosse servait de pupitre aux spéculateurs de la Régence ; il y a la devise : "Si tu ne vas pas à Lagardère, Lagardère ira à toi" ; il y a les deux spadassins Cocardasse et Passepoil...
On ne sait ce qui fit le plus pour la popularité du roman qu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (55) Voir plus Ajouter une critique
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Louis XIV est mort depuis vingt ans, emportant avec lui ses guerres interminables, et sa fin de règne poussive, souffreteuse et bigote. le régent, Philippe d'Orléans gouverne désormais le royaume de France, en attendant la majorité du petit roi Louis XV. Drôle de régence ! Une période de défoulement, une période lumineuse, mais aussi une période licencieuse où les moeurs se débrident et où la foi se perd. Nous pourrions la rapprocher de celle des années folles…
Le financier Law y règne en Maître. Son invention du papier-monnaie et des actions bouleverse les échanges commerciaux et les états d'esprits. Des fortunes se bâtissent à une rapidité foudroyante ; elles s'effondrent aussi comme des châteaux de cartes.
C'est durant ce monde en gestation, en roue libre, que le Chevalier de Lagardère vengera la mort du Duc de Nevers assassiné vingt ans plus tôt et rétablira les droits usurpés de sa fille, Aurore… Il n'est plus qu'une légende du passé, un souvenir flamboyant, un revenant d'un autre temps. Lui si droit, si honnête, si désintéressé, si taiseux, ne ressemble en rien à ces hommes d'un âge nouveau, onctueux, frivoles, hâbleurs, âpres au gain… Son ennemi acharné, celui de toute une vie, le puissant Philippe de Gonzague est une incarnation de ce monde sans foi ni loi, cynique, clinquant et glouton.
Entre les deux ennemis jurés, nous assistons à une suite ininterrompue de coups-bas, de pièges tortueux, de chausse-trappes, de mensonges, de roueries, de courses-poursuites infernales. Mais, si le jeu de Philippe de Gonzague est pervers, celui du Chevalier de Lagardère est vertueux.
Bien sûr, comme dans tout roman de capes et d'épées qui se respecte, le bon finit toujours par triompher non sans avoir à de multiples reprises frôler les pires désastres.
Un pavé sublime, ardent, fort, et drôle aussi quand les deux compères Cocardasse et Passepoil se décident à en faire des tonnes. Pour les deux tiers…
Le dernier tiers est en revanche franchement gnangnan… Les mièvreries d'Aurore et de sa mère éplorée sont cucul la praline… Certains passages du « Bossu » sont très ridés, à la différence des « Trois mousquetaires » qui a conservé toute sa jeunesse. du moins est-ce mon humble avis.
Ce fut malgré tout une belle partie de plaisir que de lire ce livre.

Challenge XIXème siècle
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"Et, quand il sera temps, si tu ne viens pas à Lagardère, Lagardère ira à toi !" et c'est ce qui s'est passé par l'entremise de la magnifique critique de Tatooa.

J'avais bien aimé le film.. vu il ya quelques années, mais en aucun cas je n'aurais pensé qu'il était extrait d'un roman. Grande fan de Dumas je ne pouvais faire autrement que lire celui ci .
Et franchement une super belle découverte avec une écriture fluide et agréable . Mais surtout une histoire prenante de capes et d'épées comme je les aime.
Et le tout mitonné aux petits oignons avec une critique de la société a faire palir Voltaire mais a la sauce Féval.

Bref tout ce que j'aime et que je conseille vivement a tous les amateurs du genre
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Au vu des longues années d'adulation exclusive que je vous ai vouées et de toute l'affection que je vous porte encore, vous me pardonnerez cette petite infidélité, m'sieur Dumas, si j'admets que le jour où j'ai tourné la dernière page du « Bossu » de Paul Féval, vous avez brutalement perdu à mes yeux le statut de meilleur auteur de cape et d'épée de tous les temps. Et oui, coiffé au poteau par un petit écrivaillon, un petit auteur de rien du tout dont presque toute l'oeuvre a sombré dans l'oubli… Mais vous m'excuserez surement, m'sieur Dumas, car j'ai une très bonne excuse : « le Bossu » ce n'est pas un roman de cape et d'épée parmi d'autres, c'est LE roman de cape et d'épée par excellence ! Jugez vous-même, il y a tout : des mercenaires aux épées aiguisées et aux coeurs de bronze, de belles jeunes filles enlevées en plein galop sur des chevaux écumants, des coups de lame dans le noir, des duels à un contre six, des vengeurs masqués, des gitans, des traitres, des bals costumés… Tout, je vous dis !

L'histoire débute en France à la fin du règne de Louis XIV par un assassinat. Philippe, duc de Nevers, possède tout : la beauté, l'esprit, la noblesse, la richesse, un talent d'épéiste hors-pair – toute la France ne parle plus que de la célèbre « botte de Nevers » capable d'expédier ad patres n'importe quel escrimeur d'élite en le touchant entre les deux yeux. Il a surtout l'amour d'une adorable demoiselle – la belle Aurore de Caylus. Mais, comme on pourrait s'en douter, tous ces privilèges attirent forcément la jalousie des envieux et particulièrement celle du cousin et meilleur ami du duc, le prince de Gonzague (moins riche, moins beau, moins noble, mais considérablement plus malin et dépourvu de scrupules…). Une nuit, le drame survient. Dans les fossés du château De Caylus, alors qu'il rendait visite à sa belle et la petite fille qu'ils ont eu tous deux en secret, Philippe de Nevers tombe dans un guet-apens et succombe sous les coups de ses assaillants après un combat héroïque. de cette sinistre tragédie, un seul témoin survit : Henri de Lagardère, jeune chevalier de dix-huit ans à la tête folle mais au coeur d'or, qui, faute de pouvoir sauver le duc, parvient à protéger sa petite fille des poignards des agresseurs et s'enfuit avec elle.

Vingt ans après, Louis XIV est mort, la régence bat son plein et tout le monde a oublié le drame des fossés De Caylus. Gonzague a prospéré, devenant l'homme le plus riche de Paris et épousant au passage la veuve éplorée de son défunt cousin, Aurore de Caylus. Quant au chevalier de Lagardère et à l'enfant enlevée, plus personne n'en a entendus parler depuis des dizaines d'années. Tout va donc à merveille dans le meilleur des mondes ? Peut-être pas… Car, un peu partout en Europe, des hommes sont retrouvés morts, le front transpercé d'un coup de lame entre les deux yeux. Et – comme c'est curieux – ces braves gens s'avèrent ceux qui avaient participé au guet-apens contre Nevers des dizaines d'années plus tôt. le fantôme du duc assassiné hanterait-il l'Europe en quête de vengeance ? Tremblez, traitres et meurtriers ! Car la justice est en marche, et si elle est tardive, elle n'en sera pas moins meurtrière, sans pitié et diablement ingénieuse.

Avis à tous les amateurs de cape et d'épée, ne manquez pas le passionnant chef-d'oeuvre de Paul Féval ! Vous y trouverez tout pour vous plaire : une intrigue trépidante alternant tragédie et comédie, un style vif et plein d'esprit, de la baston, de la romance… Contrairement à Alexandre Dumas (qui, malgré tout le respect que je lui dois, souffre d'une fâcheuse tendance aux digressions plus ou moins oiseuses), Féval mène son récit sans temps morts, entraînant son lecteur des bouges parisiens les plus immondes aux palais les plus prestigieux avec un dynamisme joyeux et contagieux. le style très souvent ironique et les dialogues enlevés ajoutent énormément à l'attrait de l'intrigue. Les personnages secondaires, un peu stéréotypés comme c'est généralement le cas dans ce type de roman, sont solidement campés et attirent aisément la sympathie ou l'antipathie : qui ne pourrait pas adorer les inénarrables maîtres Cocardasse et Passepoil, l'hilarant petit marquis de Chaverny ou l'immonde et grotesque Peyrolles ? Mais, parce que l'on ne se refait pas, j'avoue que c'est pour l'ignoble et manipulateur prince de Gonzague que mon petit coeur sensible bat très fort : un « magnificent bastard » dans toute sa splendeur que l'on adore haïr, tout en se retenant d'applaudir des deux mains aux succès de ses brillantes manigances. Rooooh, qu'est-ce que j'aime les méchants intelligents…

Hélas, il faut terminer sur un petit bémol, pas sur le roman lui-même mais sur les suites que lui a donné Paul Féval Fils la jeunesse du bossu », etc…). Honnêtement, ça vaut à peine le papier sur lequel c'est imprimé, donc ne gâchez pas votre plaisir : dévorez l'oeuvre original et tenez-vous en là. (Par contre, n'hésitez pas à mettre la main sur la très divertissante adaptation en mini-série de 1967 : c'est excellent et Jean Piat a une façon incroyablement sexy de hausser le sourcil gauche).
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Huit maîtres d'armes, tous experts dans l'art de l'escrime, ont projeté d'assassiner, dans les fossés du château De Caylus, Philippe de Lorraine, duc de Nevers et première lame de France et de Navarre.
Capédédiou !
C'est que le duc de Nevers est un gaillard qui vous taillerait des croupières.
Et c'est sans compter la fameuse botte dont il détient le secret : "engage en tierce, coup droit retenu, pare, coup droit, remets à fond, pare prime et riposte, passe sur l'épée et aux yeux".
Mordiou !
C'est aussi sans compter le "petit parisien", le chevalier Lagardère.
"Si tu ne viens pas à Lagardère, Lagardère viendra à toi" ...
En septembre 1862, un drame en cinq actes et onze tableaux est présenté sur la scène du théâtre de la Porte Saint-Martin : "Le bossu ou le petit parisien".
Il serait ici inutile, presque malséant d'en refaire un abrégé.
L'histoire en est universalement connue.
Un diabolique cousin, le duc de Gonzague, envieux d'un héritage arraché à un mort, et volé à une orpheline ...
Une mère qui pleure, et qui demande à dieu son enfant disparue ...
Un bossu tordu comme un tirebouchon ...
Ce petit opuscule, paru en 1958 à la Librairie Théâtrale, reprend le texte intégral de la pièce d'origine qui, en 1949, avait été amputée de son quatrème tableau lors de sa reprise par la compagnie de Madeleine Renaud et Jean-Louis Barrault sur la scène du théâtre Marigny.
Il y a de l'intrigue, de la cape et de l'épée, du mystère et de l'amour.
Mais il n'y a pas la fameuse tirade : -"Touchez ma bosse, Monseigneur !"
Elle ne figure pas dans le roman, ni dans la pièce ici présentée.
Elle fût prononcée plus tard, beaucoup plus tard, par Pierre Blanchar, puis par Jean Marais, Jean Piat et Daniel Auteuil.
Car Lagardère, comme tout grand héros de la littérature populaire semble avoir connu mille vies, mille interprétations et le théâtre lui offrit quelques unes des plus belles de celle-là.
Un excellent volume de la collection "Omnibus" des "Presses de la cité" en fait, de sa jeunesse à sa mort, d'ailleurs la somme :
"Le bossu, le roman de Lagardère par Paul Féval père et fils".
Et partout y rôde l'ombre de l'infâme Gonzague ...
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Un bon moment de détente, d'aventures et de capes et d'épée, surtout de terreur car au seul nom de Lagardère, il y a de quoi faire trembler les murs, semer de la panique. A coté de Lagardère, il y a le prince Phillipe de Nevers qui se distingue dans sa technique de combat dite "la botte de Nevers", mais c'est un des plus grands fortunés de Paris, et ça suscite de la jalousie. Il est assassiné et Lagardère a attendu 20 ans pour revenir le venger. C'est la terreur qui va s'installer de part et d'autres. Aussi bizarre que cela peut paraitre, il y a en même temps, la présence d'un bossu qui sème la terreur avec rien que sa langue...
Dans le Bossu les combats ne se font pas à un rythme accéléré comme on le voit chez Dumas. Paul Féval prend son ton d'envenimer les choses d'abord avant de les faire éclore. Le rythme est long, le retour de Lagardère se fait d'une manière beaucoup plus réfléchie, il se venge aussi lentement et surement, le suspens entre son personnage et celui du bossu prête à confusion assez longtemps, et on prend le temps d'admirer les actions à venir...
Véritable joyau de capes et d'épées!
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Citations et extraits (53) Voir plus Ajouter une citation
Mais c'était Lagardère ! Cocardasse avait raison, Passepoil aussi ; tous deux restaient au-dessous du vrai. Ils avaient beau vanter leur idole, ils n'en avaient pas assez dit. C'était la jeunesse qui attire et qui séduit, la jeunesse que regrettent les victorieux ; la jeunesse que ne peuvent racheter ni la fortune conquise, ni le génie planant sur le vulgaire agenouillé ; la jeunesse en sa fière et divine fleur, avec l'or de sa chevelure bouclée, avec le sourire épanoui de ses lèvres, avec l'éclair vainqueur de ses yeux ! [...]
En avez-vous vu des jeunes hommes ? Et si vous en avez vu, combien ? Moi je connais des enfants de vingt ans et des vieillards de dix-huit. Les jeunes hommes, je les cherche. J'entends ceux-là qui savent en même temps qu'ils peuvent, faisant mentir le plus vrai des proverbes ; ceux-là qui portent comme les orangers bénis des pays du soleil, le fruit à côté de la fleur. Ceux-là qui ont tout à foison : l'honneur, le cœur, la sève, la folie, et qui s'en vont, brillants et chauds comme un rayon, épandant à pleines mains l'inépuisable trésor de leur vie.
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" On chercherait longtemps avant de trouver un édifice qui parle plus éloquemment des lugubres grandeurs du passé. Au temps jadis, il était là comme une sentinelle, ce manoir assassin et pillard ; il guettait le voyageur passant dans la vallée. Ses fauconneaux muets et ses meurtrières silencieuses avaient alors une voix : les chênes ne croissaient pas dans ses tours crevassées ; ses remparts n'avaient point ce glacial manteau de lierre mouillé, ses tourelles montraient encore leurs menaçants créneaux, cachés aujourd'hui par cette couronne rougeâtre ou dorée que leur font les girofles et les énormes touffes de gueules-de-loup. Rien qu'à le voir, l'esprit s'ouvre à mille pensées mélancoliques ou terribles. C'est grand, c'est effrayant. La-dedans, personne n'a jamais dû être heureux. "
" Aussi le pays est plein de légendes noires comme de l'encre. A lui tout seul, le dernier seigneur, qu'on appelait Caylus-Verrou, a tué, dit-on, ses deux femmes, sa fille, son gendre, etc. Les autres, ses ancêtres, avaient fait de leur mieux avant lui."
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Frère Passepoil poussa un gros soupir.
- Je le prierai seulement, dit-il, de me dépêcher par un bon coup dans la poitrine : ça doit lui être égal.
- Pourquoi un coup dans la poitrine, demanda le Gascon ? Passepoil avait les larmes aux yeux ; cela ne l'embellissait point.
Cocardasse dut s'avouer à cet instant suprême qu'il n'avait jamais vu d'homme plus laid que sa caillou. Voici pourtant ce que répondit Passepoil en baissant modestement ses paupières sans cils :
- Je désire, mon noble ami, mourir d'un coup dans la poitrine, parce que ayant été habitué généralement à plaire aux dames, il me répugnerait de penser qu'une ou plusieurs personnes de ce sexe à qui j'ai voué ma vie puissent me voir défiguré après ma mort.
- Pécaire ! Grommela Cocardasse, pauvre pigeoun ! Mais il n'eut pas la force de rire.
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- Nevers par-ci, Nevers par-là, continua Lagardère. Les chevaux de Nevers, Les armes de Nevers, les domaines de Nevers ! ses bons mots, son bonheur au jeu, la liste de ses maîtresses... Et sa botte secrète par-dessus le marché ! Diable d'Enfer ! cela me rompait la tête. Un soir, mon hôtesse me servit des côtelettes à la Nevers ; je lançai le plat par la fenêtre et je me sauvai sans souper. Sur la porte, je me heurtai contre mon cordonnier, qui m'apportait des bottes à la dernière mode, des bottes à la Nevers. Je rossai mon bottier ; cela me coûta dix louis, que je lui jetai au visage. Le drôle me dit : "M. de Nevers me battit une fois, mais il me donna cent pistoles !...
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Parmi les clameurs, les rires et les quolibets croisés, la voix d’Oriol s’éleva de nouveau.
– Connaissez-vous la nouvelle, demanda-t-il, la grande nouvelle ?
– Non, voyons la grande nouvelle !
– Je vous la donne en mille. Mais vous ne devineriez pas.
– M. Law s’est fait catholique ?
– Mme de Berri boit de l’eau ?
– M. du Maine a fait demander une invitation au Régent ?
Et cent autres impossibilités.
– Vous n’y êtes pas, dit Oriol, vous n’y êtes pas, très chers, vous n’y serez jamais ! Mme la princesse de Gonzague, la veuve inconsolable de M. de Nevers, Artémise vouée au deuil éternel...
À ce nom de Mme la princesse de Gonzague, tous les vieux gentilshommes avaient dressé l’oreille.
– Eh bien, reprit Oriol, Artémise a fini de boire la cendre de Mausole. Mme la princesse de Gonzague est au bal.
On se récria : c’était chose incroyable.
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Video de Paul Féval (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Paul Féval
"Il y a quelques années, « on » murmurait que Claude Mesplède pourrait bien recevoir la médaille des arts et des lettres. Et puisque qu' « on » m'avait demandé mon avis sur la question avant d'entamer les démarches afférentes à ce genre de circonstances, j'avais indiqué que Claude ne voulait de médaille d'aucune sorte. Il avait déjà refusé celle du travail malgré ses 40 années de labeur à Air France !
Ce que Claude aurait aimé, c'est le prix Paul Féval de littérature populaire. Mais ce prix n'est attribué qu'à des auteurs qui écrivent des romans populaires. Lui, écrivait À PROPOS des romans populaires et donc, n'entrait pas dans cette catégorie.
Aussi voir naître, grâce à Quais du Polar que je remercie très sincèrement, un prix portant le nom de Claude Mesplède qui récompensera au choix : essai, ouvrage historique, correspondance, document, enquête, traduction, édition originale d'oeuvres complètes ou inédites, traductions nouvelles ou encore travaux académiques et universitaires… c'est énorme !
Et c'est finalement, en honorant sa mémoire, un joli retournement du sort. Claude aurait très fier qu'un prix porte son nom et sûrement un peu ébahi devant tant d'honneur.
Et que celles ou ceux qui comptent écrire sur l'oeuvre de Paul Féval se mettent au travail très vite. On ne sait jamais..." - Ida Mesplède
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