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EAN : 9782375210048
200 pages
Mix Editions (17/12/2015)
4.14/5   7 notes
Résumé :
«Héritier du trône, Siegfried n’a de cesse de vouloir égaler son père, au mépris de ses véritables aspirations. Jusqu’au jour où il découvre l’infidélité de ce dernier. Il entreprend donc de le suivre jusqu’au Domaine des Cygnes où l’interdit prend les traits d’Engel, un jeune homme aux mille et un visages. À ses côtés, il s’autorise à profiter de l’instant présent.
Hélas, ses devoirs d’héritier se rappellent chaque jour à lui, et avec eux les doutes qui affe... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Ce roman est une véritable pépite, il est original, surprenant, prenant, envoûtant.

Je me suis laissée glisser avec délectation dans cette histoire pas comme les autres. Tout d'abord au niveau de l'écriture : elle est belle, poétique, juste, avec des métaphores, du sens, une vraie écriture comme celle de Shakespeare, une écriture qui vous transcende, tout du moins, de mon point de vue.

C'est l'histoire de Siegfried, futur Roi, qui dans sa quête de vouloir plaire à son père et d'assumer totalement son futur rôle, s'oubli un peu. Sa personnalité réelle est quelque peu effacée par son besoin de faire juste. le jour où il découvre l'infidélité de son père, ce sont toutes ses certitudes, toutes ces choses qui lui semblaient acquises, qui partent en éclat : son monde qui se fissure, et fini par se briser.

Comme dit dans le résumé, en cherchant l'infidélité de son père, il arrive au Domaine des Cygnes. Ce lieu interdit, ce lieu clos, va tout bouleverser dans sa vie. Entre ces murs, il va faire la connaissance d'Engel. Engel, personnage aux mille facettes, aux manières frivoles et légères, mais qui au fond cache bien des blessures.

De cette rencontre, ces deux personnages vont grandir, mais tout ce chemin ne se fera pas sans souffrance. Siegfried soufflera le chaud et le froid, oscillera entre ce besoin d'être avec Engel, jeune homme un peu mystique, dont il essaiera d'entrapercevoir la véritable personnalité, et ce devoir d'être irréprochable pour la couronne. Son coeur et sa raison seront en conflit permanent.

Siegfried : jeune homme prétentieux, arrogant, sûr de lui, autoritaire, parfois méprisant, qui ordonne et exige. Seulement, sous ce masque, se cache une nature douce, aimante, fragilisée et oppressée par son devoir. Au fil des pages, vous allez l'adorer, vous allez le détester : voici tout le paradoxe de ce personnage si complexe.

Engel : personne aux allures gaies, joyeuses, mutine, qui se camoufle sous des apparences trompeuses pour satisfaire les autres, leurs besoins, leurs envies. Il est lui aussi quelqu'un de complexe, un peu mystérieux. Cependant, il se révèle attachant, émouvant, sensible, et au fil de votre lecture, vous allez vous demander si ce n'est pas un être magique, un peu féerique, mais surtout vous allez découvrir ses blessures et ses déceptions, sa vraie histoire. Une histoire qui s'entremêle douloureusement à celle de Siegfried.

Engel et Siegfried, ensemble, forment un tout, ils se complètent, se sont trouvés. Dans leurs émois, ils sont délicats, fragiles, sensuels. J'ai craqué pour eux. J'ai eu peur pour eux. J'ai souffert avec eux, souffert de ces barrières qui se mettent en travers de leur chemin, souffert de ces apparences qu'ils se forcent à respecter, souffert de leurs disputes, de leurs dilemmes.

Une vraie intrigue parsème ce roman, car au-delà de l'amour de Siegfried et Engel, c'est toute la monarchie qui sème le doute et le trouble, avec des complots, des tricheries, des tromperies. Les personnages secondaires sont détestables de par leur mépris, leur arrogance, leur soi-disant bonnes intentions. Siegfried aura pour seul allié son frère, Maximilian, un personnage agréable, drôle, plaisant, de bon conseil pour son frère, ce frère dont il lit en lui comme un livre ouvert. Leur complicité est belle à voir.

La fin est superbe, Siegfried gagne en assurance et en maturité, il bluffe, encore une fois, pour avoir ce qu'il souhaite plus que tout au monde. le roman monte en puissance, les vérités s'enchaînent et surtout, cet amour entre Siegfried et Engel qui se construit, qui se dispute, cet amour qui les fait espérer, leur donne du courage.

Un beau roman où à travers les cygnes, leur blancheur, leur majestuosité, la féerie dégagée et la personnalité d'Engel, j'ai eu la sensation d'être dans un songe, un rêve.

La plume de l'auteur est, je crois, ce qui m'a le plus marquée. Ce style ancien est tout à fait exquis, agréable à l'oeil, doux aux oreilles, des phrases qui vous enchantent l'esprit et le coeur. Un excellent travail de l'auteur. Cette écriture m'a complètement charmée, du début à la fin, elle m'a fait vibrer, frissonner, m'a donnée un impact de plus dans les sentiments que ressentent Siegfried et Engel, car tout est bien décrit : de leurs pensées les plus secrètes à leurs ressentis, leurs frissons, leur désespoir aussi, le désespoir que tout s'arrête, le désespoir de la perte de l'autre, le coeur déchiré de Siegfried entre son devoir et son amour, l'âme peinée d'Engel face à son bien-aimé qui s'entête et hésite, et surtout, cette libération de ce qu'ils ressentent, cette libération d'aimer.

En bref, un roman coup de coeur, que ce soit pour l'histoire, pour les personnages auxquels je me suis attachée, pour l'écriture : tout m'a conquise. Une histoire addictive, des personnages atypiques et émouvants, des secrets, des complots, et surtout l'amour...un amour un peu fou, un amour sincère, un amour véritable et honnête.
Un amour qui vous donne le courage de vous affirmer, d'ouvrir les yeux, un amour qui vous libère, qui vous apaise.
Un amour qui vous insuffle la force de vous battre pour ce que vous souhaitez plus que tout au monde, pour votre bonheur, pour votre âme, pour votre coeur.

Un roman d'amour à la fois poignant et sublime, le tout raconté par une plume excellente, avec un savoureux parallèle au Lac des Cygnes.

Merci. Et bravo pour la couverture qui est tout simplement sublime.
Lien : http://mateiva.blogspot.fr/2..
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Tout d'abord un grand merci à Mix Editions pour ce service presse qui fut une vraie belle découverte…

Cela faisait un moment que ce livre, par sa couverture et son titre, m'intriguait. J'ignorais la signification du mot « anamorphose », pour tout dire je pensais que c'était un mot inventé !

J'ai plongé dans l'ambiance très renaissance de ce roman avec beaucoup de plaisir. Cela faisait longtemps que je ne m'étais pas retrouvée dans ce genre d'atmosphère, et ça a été un voyage vraiment agréable. Pas de réelle situation géographique ici, malgré le thème et le rang des personnages (le héros, Siegfried, s'apprête à devenir roi), nous sommes dans une pure fiction, cependant, l'ambiance, les noms, les châteaux, les décors, tout m'a fait penser à la Bavière ou à l'Autriche. J'ai imaginé tout du long les beaux palais de Bavière comme écrin à cette romance d'amour presque courtois. Les jeux de la Cour, les perruques, les vêtements, nous nous plongeons vraiment dans un autre monde, un autre temps, entre Histoire et fiction, et pour moi, c'est un premier grand plus de ce roman. L'auteure retranscrit très bien une époque révolue, faite de fastes et de masques sociaux, et en même temps, elle nous offre la possibilité de nous évader en terres inconnues. Résultat : du rêve et de la magie pour ce qui ressemble presque à un conte de fée…

Le décor et l'époque, donc, sont vraiment bien décrits et permettent de complètement s'immerger dans le récit, avec la sensation d'y être. Parfois ce ne sont que des petites touches, parfois de vraies descriptions magnifiques. J'aime cette époque de fastes, c'était donc un vrai régal de m'y plonger ! Les noms ajoutent encore à cette ambiance somptueuse, d'ailleurs j'adore ces sonorités germaniques, ce qui m'a permis d'aimer d'emblée nos héros, Siegfried et Engel, rien qu'à lire leurs noms ! (mais pas que, vous le verrez après).
Autre chose appréciable dans ce temps où richesses et fêtes étaient légion, c'est cette hypocrisie latente qui caractérise la Cour et les nobles. Non, je ne suis pas folle, et non, je n'apprécie pas cela en tant que qualité, mais je trouve que cette tension constante, ce masque que les personnages doivent porter, cette apparence qu'ils doivent montrer ajoute énormément à l'aspect dramatique de ce récit. Siegfried, en tant que futur roi, doit tenir son rôle, comme un comédien enfermé sur la scène de sa propre existence. Nous avons d'ailleurs dans ce roman nombre de références au théâtre, et le choix est très juste, en effet…

Acteur, donc, notre jeune prince ne peut aisément se libérer de ses chaînes et changer de rôle comme il l'aimerait… Autour de lui, les spectateurs attentifs veillent à ce qu'il n'échappe pas à leur sévère vigilance… Mais Siegfried ne se sent pas taillé pour ce rôle qu'on l'oblige à endosser. Les intrigues de Cour le navrent et l'exaspèrent, ses proches « conseillers » (mère, surintendant, etc) le répugnent et lui donnent envie de fuir. Il ne se sent pas les épaules pour assumer de devenir ce roi puissant et bienveillant que le peuple attend, pas l'envie d'être ce roi pantin qu'on lui propose d'être à grands coups de sourires. Siegfried possède une âme noble, fière, pure, qui s'est étouffée pour le « plus grand bien » mais à laquelle il ne parvient pas tout à fait à renoncer… Entre devoir et liberté, entre amour et pouvoir, son coeur balance, et ses choix sont souvent teintés d'obligations et de manipulation qu'il subit sans parvenir à trouver une issue à sa situation… Cela le rend parfois très irritable, il n'est pas toujours facile à vivre, et son frère en fait parfois les frais (frère que j'ai beaucoup apprécié au passage, même s'il reste discret, c'est un personnage qui est frais, généreux et rempli d'humour).

Engel a, quant à lui, décidé de se passer de rôle, ou plutôt, de les embrasser tous. Il aime se grimer, en femme, en homme, peu importe, il est l'homme aux mille visages, qu'il est difficile de mener à la baguette et qui décide par lui-même, malgré son simple statut de « cygne », en d'autres termes, de prostitué. Il aime aussi se parer d'emphase, oser tour à tour le romantisme, le drame, la philosophie ou les envolées lyriques. Et, surtout, il change d'humeur comme de costume. Aussi insatiable qu'instable, il rêve de liberté, point qu'il partage avec Siegfried, bien que leurs vues diffèrent parfois énormément à ce sujet. Engel est un drôle d'oiseau. Insaisissable, on ne comprend pas toujours ses réactions. L'amour l'aveugle, même s'il se croit libre, il est tout aussi enchaîné que les autres, à sa manière… Sauf qu'il est en quête, il cherche à coller à ses propres croyances, à ne faire aucun compromis, ce qui l'amène, notamment, à parler avec une arrogance qui, face à un futur roi, est, ma foi, très amusante… J'aime beaucoup sa façon de parler, fière et directe, mais aussi poétique et parfois très sage. Par contre il a un côté très boudeur/susceptible, parfois on a envie de le secouer pour qu'il ouvre les yeux sur la réalité du monde dans lequel vit Siegfried… mais en même temps, son obstination à ne pas accepter cet univers guindé où tout se joue sur l'apparence et les courbettes va lui permettre de toucher son amant d'une manière que lui seul aurait pu accomplir… et le faire réfléchir à comment faire s'effondrer ses propres murs intérieurs. Ceux qu'on construit autour de lui autant que ceux qu'il se crée de lui-même, pour se protéger, ou parce qu'il a été éduqué à dresser de lui-même sa propre forteresse de papier-mâché pour s'aveugler lui-même…

Il y a, aussi, cette tension liée à la relation mystérieuse qu'Engel a entretenue avec le père de Siegfried. le jeune futur roi ignore ce qui relie les deux hommes, mais cela l'intrigue et l'agace à la fois ! le roi a-t-il été l'amant d'Engel ? Qu'est-ce qui a fait du jeune prostitué un homme à part, à ses yeux, qu'il fréquentait abondamment ? Autant de questions sans réponses… du moins, pas tout de suite !

Anamorphose, c'est une histoire d'amour très atypique. Dans un univers où une telle relation est inenvisageable, surtout pour un futur roi, on doute, jusqu'aux dernières pages, de l'issue de cette liaison tumultueuse mais si belle, si pure. Je ne vous dirai pas comment cela se termine, évidemment, mais vous serez sans doute surpris. Moi, j'ai été touchée, et émue. Mais tout le roman repose sur cette tension-là : cet amour partagé ne peut mener qu'au malheur. Une relation entre hommes, qui plus est entre un roi et un prostitué… Engel lutte contre les préjugés, il souhaite révéler au grand jour une passion qui dévore les deux amants, les consume, les pousse à s'unir pour toujours, mais est-ce seulement possible ? Siegfried, lui, n'y croit pas un seul instant… et pourtant, renoncer à Engel, ce serait s'arracher le coeur… Entre tragédie et tendresse, entre sensualité et colère, Anamorphose retrace à merveille un récit d'un autre temps, qui ne peut pas laisser indifférent, et qui est mené, jusqu'à la fin, d'une main de maître par Feylie, dont la très belle plume est un petit bijou, une baguette magique qui vous transporte tout droit dans cette époque un peu féerique où masques et perruques poudrées sauront, je l'espère, comme moi vous séduire…

Enfin, Anamorphose possède aussi une nouvelle (assez conséquente, 50 pages en format ebook) spéciale Saint Valentin, que j'ai beaucoup aimée ! D'abord on y revient sur le passé d'Engel, ce qui est appréciable. On le découvre adolescent, s'apprêtant à devenir un Cygne du domaine… Puis on revient au moment « présent » où l'on participe à une Saint Valentin très spéciale, et remplie de rebondissements ! Comme Engel et Siegfried, je n'aime pas la Saint Valentin, mais j'avoue que celle-ci a réussi à me séduire !
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Anamorphose … un titre bien énigmatique … L'anamorphose est un procédé habituel du gothique, fait pour créer un effet de terreur et qui, s'inscrivant dans un cadre culturel tourné vers l'ambigüité, abolit les frontières entre réel et imaginaire. C'est après ce petit instant culturel que je vais commencer à rédiger ma chronique.

Tout d'abord, j'ai été très amusé de redécouvrir le 17ième siècle par le biais de ce roman, une période de l'histoire que j'avais étudiée durant ma dernière année scolaire. C'est une période fortement intéressante au niveau des arts. La première question qui fuse dans ma tête après avoir lu ce roman est de savoir si ce roman s'inspire de faits réels ou fictionnels. C'est assez ambigu. Bien entendu, on sait que ce sont des aventures fictionnelles mais l'enrobage est très trompeur. J'ai donc étudié cette époque avec ma professeure de français et les éléments qui sont repris dans ce livre sont réalistes … ils sont même réels. Nous avons donc une authentification du roman par les éléments passés. Les éléments sont d'abord la relation royale avec les divers personnages tels que le roi, les courtisans, les princes mais également les périodes de la journée d'un roi. Nous voyons également que l'art est très important, ça l'était aussi dans le passé. Nous avons donc une série d'informations qui sont destinées à ancrer le récit dans le réel. Ces informations continuent également dans les personnages, dans leur personnalité. Nous pouvons faire le lien entre certains protagonistes de l'histoire et d'illustres personnages du passé que tout le monde connaît. Ainsi, nous nous retrouvons avec un roman mettant en scène une régente dévote partageant les voies du Seigneur avec un homme de religion aux multiples magouilles et un jeune roi montant sur le trône et apprenant tout juste à gouverner… Tous les amateurs d'Histoire en seront ravis.
Ensuite, ce roman met également en scène un amour interdit mais surtout un amour riche en péripéties. Quand je dis un amour interdit, je pense également le fait que ce soient deux hommes. Attendez, je vois vos dents crisser et vos poings se serrer. Il faut se mettre à l'époque. Au 17ième, une relation pédéraste était taboue et bien entendu, blasphématoire pour notre Dieu Tout-Puissant et était donc interdite, proscrite. Mais cette interdiction ne se limite pas au sexe des personnages mais aussi à leur rang social et là, je me tais avant de divulguer d'autres informations qui pourraient vous spoiler le livre. Pour continuer sur le caractère de la richesse d'action, je ne vais pas vous faire attendre plus longtemps. Nous sommes dans un récit riche en péripéties physiques mais également mentales. Nous voyons donc les personnages évoluer tous les deux travers des scènes assez nombreuses et comme tampons entre elles, nous avons une réflexion des protagonistes, nous dévoilant leurs pensées, ce qui nous donne une omniscience sur l'histoire. Comme vous avez pu le lire dans mes autres chroniques, je suis assez réticent face à de la réflexion car on s'en lasse vite. Ici, l'auteure a su gérer la recette de son livre en proportionnant le mental et le physique, ce qui donne un mélange des plus réussis.
Pour terminer, ce roman ne pourrait se nommer « Anamorphose » sans le sentiment pour le lecteur et les personnages de se sentir parfois perdus entre le réel et l'imaginaire. Nous assistons parfois à une distorsion du rêve ou du présent nous menant sur les routes de l'incertitude et de la perte de nos repères. Nous avons l'impression d'être perdus dans les délires de l'auteure alors que nous n'avons seulement une nappe de brume autour de nous et par une habilité d'écriture, l'auteure nous faire prendre les sentiers du symbolisme, de notre être endormi. Avoir une expérience avec cela nous terrifie en quelque sorte et le seul moyen de se protéger (ou de comprendre) est de se déconnecter pour ensuite réfléchir à ce qu'on vient de lire. C'est la première fois que je vois et subis une telle expérience littéraire et mettre des mots dessus est assez difficile. Quoiqu'il en soit, n'ayez crainte de vous perdre sur les sentiers du récit car l'auteure vous remettra toujours sur le droit chemin.

En conclusion, je recommande la lecture de ce livre que j'ai assez bien apprécié.
Lien : http://leslecturesdekevin.bl..
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Si le style de l'auteure à quelque peu perturbé mes habitudes de lecture, passé cet effet de surprise, je dois dire que ce style « Shakespearien » aux mots bien choisis, aux tournures exquises a su me captiver aux fils des pages …

L'auteure nous offre une romance historique aux intrigues prenantes, ou l'amour transcende aux travers des mots et des ressentis des deux personnages principaux.

C'est l'histoire d'amour de deux hommes que tout oppose, qui n'auraient jamais du se rencontrer, mais qui sans le savoir sont destiné l'un à l'autre.

Siegfried se cache derrière un masque d'apparence, il s'est créé une façade, cache qui il est et ce qu'il est, tout cela par amour, pour l'amour des siens… Mais en vain …

C'est justement par amour que Engel fera fit de ces subterfuges, qu'il verra qui est vraiment ce dernier et ce qu'il cache sous son masque. Engel jouera de son charme, de stratagèmes pour ouvrir les yeux et le coeur de Siegfried, et faire tomber ce masque afin de dévoiler celui qu'il est et lui permettre de gouter au bonheur qu'il mérite.

Pour ma part, ce style détonnant à tout bonnement intensifié l'intrigue de fond et magnifié cette somptueuse histoire d'amour.

Les intrigues et le suspens sont tellement bien entremêlés, le contexte et la mise en scène si bien choisis, font que l'auteure nous offre une fin à laquelle on ne s'attend pas, ce qui rend son histoire encore plus magique.

Je finirai avec ces trois citations :

« Il était impossible de tomber amoureux d'une voix, et pourtant… le chant de l'acteur était parvenu à frapper son âme, le transportant vers les rives d'un lac où l'amour transcendait les rêves »

« — Qui es-tu Engel ?

— Je suis cette peau qui est tienne à force de m'imprégner de toi. Et toi… Qui es-tu Siegfried ?

— Moi ? … Je suis ce coeur qui est tien et qui te garde en vie »

« Mais je n'ai jamais cessé d'y croire, à ce bonheur. À ce petit bout de chaleur que j'avais enfoui dans un coin de mon coeur rapiécé. Je me disais qu'en y croyant très fort, je parviendrais à en faire une réalité »
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Une lecture qui m'a prise au dépourvu … en lisant le résumé je ne m'attendais pas mais pas du tout à cela. Un style, un contexte et une narration à part dans cette catégorie qui m'ont complètement envoûtée. Une grande découverte pour cet auteur francophone qui a un talent inné. Je lui tire mon chapeau ! « Anamorphose » de Feylie est un pur chef d'oeuvre digne d'une tragédie Shakespearienne.

Quand un héritier au trône découvre que toute sa vie a été dupée par l'infidélité de son roi, ce père qu'il a tant admiré. Il n'a qu'une envie traquer la personne responsable de tout ce gâchis. Mais cette quête de vérité va le mener à croiser le chemin de celui qui va bouleverser son univers à jamais mais il est aussi celui qui lui est interdit …

Comme je le disais plus haut une Sublime Romance digne d'une tragédie Shakespearienne. Deux personnalités que tout oppose. Lui Seigfried, le futur roi oppressé par son devoir de futur souverain mais qui s'est créé un personnage pour plaire aux sien. Lui Engel, l'homme aux mille facettes persuadé que cet homme lui est destiné et il est prêt à tout pour le lui prouver. Un avenir impossible. Une relation interdite. Et pourtant cette alchimie électrisante est omniprésente et bien réelle. Ce bonheur, cette paix qui leur aient à porter de main. Mais que faire lorsqu'on n'a jamais voulu de cet héritage imposé et que son coeur saigne de cet amour interdit ? Que faire quand son coeur et sa raison sont en perpétuelle conflit ?

Je félicite l'auteur pour son Excellent Travail dans l'écriture du roman. Car j'ai vraiment eu l'impression de lire un Shakespeare. C'est Fascinant et Incroyable. Une plume unique et extraordinaire. Une intrigue sublimement menée. On se laisse happer par cette magnifique histoire. Un parfait mélange de Passion, de Tristesse, de Liberté, de Joie, de Manigance, de Trahison et de Suspens. Tous les personnages sont réussis et ont leur importance dans l'intrigue. La personnalité de nos héros est très complexe. Mais malgré cela on ne peut que s'attacher à eux. Quand aux personnages secondaires, certains vont vous impressionner par leur loyauté. Alors que d'autres vont vous exaspéré au plus haut point avec leur préjugé et leur sournoiserie.

« Anamorphose » de Feylie est un petit bijou Hors Norme qui va vous surprendre par bien des manières et qui a le mérite d'être connu. Fan de Shakespeare ce livre est fait pour vous !
Lien : http://wp.me/p5AuT9-1dV
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Mais je n’ai jamais cessé d’y croire, à ce bonheur. À ce petit bout de chaleur que j’avais enfoui dans un coin de mon cœur rapiécé. Je me disais qu’en y croyant très fort, je parviendrais à en faire une réalité
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Il était impossible de tomber amoureux d’une voix, et pourtant… Le chant de l’acteur était parvenu à frapper son âme, le transportant vers les rives d’un lac où l’amour transcendait les rêves
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— Qui es-tu Engel ?

— Je suis cette peau qui est tienne à force de m’imprégner de toi. Et toi… Qui es-tu Siegfried ?

— Moi ? … Je suis ce cœur qui est tien et qui te garde en vie
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