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Elisabeth Galloy (Traducteur)
EAN : 9782253076582
414 pages
Le Livre de Poche (01/12/1995)
3.2/5   40 notes
Résumé :
Brillante avocate, Jess Koster a réussi à faire poursuivre pour meurtre et viol Rick Ferguson. Mais la femme qu' il a violée disparait brusquement et Jess fait un rapprochement avec la disparition mystérieuse de sa mère quelques années plus tôt. Jess va avoir toutes les raisons de se méfier des hommes qui l' entourent : son collègue marié qui la poursuit de ses assiduités ; son beau-frère, macho impénitent ; son ex-mari dominateur qui a l'art de surgir dans les en... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Jess Koster, substitut du procureur est souvent amenée, dans le cadre de sa profession, à défendre des femmes victimes de violences masculines. Dans son dernier procès en cours, elle rencontre des difficultés pour obtenir l'arrestation d'un violeur défendu par Don, son ex-mari et dont la victime, hésitant à témoigner par peur des représailles, a mystérieusement disparu. A son tour, les menaces et intimidations diverses qu'elle reçoit dans sa vie privée la poussent à s'interroger sur son entourage masculin.

Avec ce titre, j'ai épuisé tous les titres de Joy Fielding qui traînaient dans ma PAL. J'ai eu quelques bonnes surprises comme "Grande Avenue" ou "Vies éclatées" et pas mal de déconvenues. Un peu comme son homologue américaine Mary Higgins Clark, l'auteure canadienne a connu son heure de gloire dans les années 90 avec ses histoires contant les mésaventures de jeunes femmes bien nées. "Ne me racontez pas d'histoires" n'échappe pas à la règle et ne restera pas longtemps dans ma mémoire car ce fut une lecture bien moyenne à laquelle j'accorde un 10/20.

Dès le début, j'ai eu des difficultés à entrer dans l'histoire car je n'arrivais pas à cerner l'héroïne et donc à éprouver de l'empathie. Ses multiples crises d'angoisse, ses problèmes relationnels, la disparition inexpliquée de sa mère : tout cela était-il réel ou sorti de l'imagination d'une personne psychologiquement perturbée ? Je n'ai pas non plus aimé cette façon d'interférer dans la vie de famille de sa soeur ou de son père. Dérangée par ce caractère irascible, je suis passée à côté de l'aspect "thriller" de l'intrigue. J'ai quand même apprécié d'être plongée dans les arcanes de la justice américaine même si sa façon de statuer dans les cas de violences faites aux femmes est plutôt déroutante. En résumé, une lecture pas assez prenante pour qu'on en oublie les longueurs.
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Premier livre de Joy Fielding que je lis, et je pense que ce ne sera pas le dernier.
C'est l'histoire d'une jeune substitut, Jess, qui doit se débrouiller dans deux enquêtes et prouver qu'un violeur (défendu par son ex-mari Don) qui est en train de harceler sa victime est bien le violeur. Par la suite son ex-mari se mêle de la vie de Jess, qui a des visions de sa mère disparue quelques années plus tôt, et cherche à l'influencer sur le présumé coupable Nick.
Elle n'a pas la vie facile, car sa famille ne facilite pas les choses.
C'est une intrigue bien mené et on prend fait et cause pour Jess, tant les mésaventures lui arrivant l'accablent et on aimerait l'aider.
Joy fielding arrive a nous emmener dans son monde et on n'a pas envie de le quitter.

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Comment je pourrais vous raconter ce thriller judiciaire digne des soaps d'après-midi. C'est sûr que ce roman est fait pour les femmes, tout d'abord une héroïne de talent; une grande avocate qui défend une meurtrier présumé de viol et de meurtre très vite sa vie sera une véritable enfer. Je vous laisse le temps d'imaginer tellement les ficelles de ce roman son grossière et je trouve qu'on sous évalue notre intelligence. Et surtout , ce qui me tape sur le système ce n'est pas son divorce que subit le personnage principale mais la façon de décrire ses états d'âmes comme pour plaire à son public cible. Je vois beaucoup de ressemblance entre ce roman-ci et les oeuvres de Mary Higgins Clark.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
- Je crois que tu ferais mieux de partir pour que je puisse travailler un peu. Je dois faire ma plaidoirie finale dans l'affaire Erica Barnowski et...
- Erica Barnowski ? - Son regard laissa entrevoir le cheminement de sa pensée. - Ah oui, la fille qui dit qu'elle a été violée...
- La femme qui a été violée, rectifia Jess.
- Bon Dieu, Jess, elle n'avait pas de culotte ! Tu crois qu'un jury va déclarer coupable de viol un type qui a violé une femme qu'il a rencontrée dans un bar et qui ne portait pas de culotte ? - Il leva les yeux au ciel puis regarda Jess, tout en remettant machinalement en ordre les quelques cheveux qu'il avait dérangés. - Je ne sais pas, mais le fait qu'elle ne porte pas de culotte pour allerdans un bar de drague m'a tout l'air d'un consentement tacite.
- Et un couteau sous la gorge, c'est comme ça que tu vois des préliminaires érotiques ?
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Il s'était mis à pleuvoir. Du brouillard montait du lac. Octobre est une saison imprévisible, pensa-t-elle, une saison pleine d'ombres et de fantômes.
Les gens s'extasient toujours sur les couleurs éclatantes de l'automne, les rouges, les oranges et les jaunes qui commençaient à parsemer le vert omniprésent de l'été avant de le remplacer. Jess n'avait jamais partagé cet enthousiasme. Pour elle, le changement de couleurs signifiait seulement que les feuilles étaient en train de mourir, souvenir cruel de leur vigueur passée. Comme des personnes abandonnées dans des maisons de retraite, la mort étant le seul visiteur auquel elles pouvaient se fier.
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Non coupable.
- Qu'est-ce que c'est que cette justice ? demanda Erica Barnowski, d'une voix que l'indignation rendait de plus en plus forte. Cet homme a admis avoir pointé un couteau sur ma gorge, pour l'amour du ciel, et le jury dit qu'il n'est pas coupable ?
Jess ne put que hocher la tête. Cela faisait trop longtemps qu'elle était partie prenante du système judiciaire pour nourrir des illusions sur sa prétendue justice. La culpabilité était un concept tout relatif, un problème d'ombres et de fantômes. Comme la beauté, elle reposait dans l’œil du spectateur. Comme la vérité, elle était sujette à interprétation.
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– Tout le problème est celui de la provocation, réitéra Jess. Il y a eu récemment dans le Michigan une affaire dans laquelle le jury a considéré que le mari d’une magistrate était seulement coupable d’homicide involontaire, alors qu’il avait tué, dans sa propre salle d’audience, sa femme qui l’avait quitté. Le jury a considéré que la rupture l’avait poussé à l’acte. Dans une autre affaire à New York, un homme d’origine chinoise a obtenu une condamnation avec sursis, avec sursis, après avoir frappé sa femme à mort à l’aide d’un marteau. La femme était infidèle, et le juge a déclaré que, vu le milieu culturel du mari, l’infidélité constituait une provocation.
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– On raconte tellement de choses, poursuivit Maureen. C’est difficile de savoir où on en est. Un jour il faut éviter la viande rouge, le lendemain c’est bon pour la santé. On n’arrête pas de nous mettre en garde contre les dangers de l’alcool, avant de nous démontrer qu’un verre de vin par jour prévient les crises cardiaques. Un jour un truc est bon, le lendemain il est mauvais. En ce moment, les fibres sont à la mode, mais plus les graisses. L’année prochaine, ça sera sans doute le contraire.
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