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Elisabeth Galloy (Traducteur)
EAN : 9782253076278
444 pages
Le Livre de Poche (01/06/1994)
3.99/5   104 notes
Résumé :
Jane ne sait plus qui elle est, ni où elle habite, ni où elle va. Elle erre dans les rues de Boston. Elle a dix mille dollars en poche et sa robe est tachée de sang frais... Hospitalisée, elle retrouve son mari, un médecin réputé qui entreprend de lui rappeler leur vie commune. Mais peu à peu le soupçon naît en elle: Michael est-il bien son mari ?
Ce passé qu'on lui présente comme le sien est-il authentique ?
À moins qu'on ait voulu faire d'elle la cr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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À quoi bon conserver des livres si ce n'est pour le plaisir de les relire un jour ? Voilà un autre roman découvert il y a près d'une quinzaine d'années, dont je ne me rappelais pratiquement rien. J'ai bien aimé m'y replonger.

« Qu'est-ce qui fait courir Jane? » est un thriller domestique, impliquant Jane Whittaker, son brillant mari chirurgien Michael, leur femme de ménage Paula et la voisine Carole.

Le récit débute sans ambages. Jane est en train de marcher dans une rue du centre-ville de Boston lorsqu'elle « revient subitement à elle ». Elle est debout, tout-à-fait réveillée, mais à la seconde où elle en prend conscience, elle n'a aucune idée de son nom, de son présent, de son passé, du lieu où elle habite, de ses goûts, ses habitudes, des gens qu'elle connaît, etc. Elle est capable de reconnaître un magasin ou un parc, elle sait que cette artère se situe à Boston, mais elle ne sait pas quel est son rapport à elle avec son environnement. Lorsqu'elle se regarde dans le miroir, son visage ne lui évoque absolument rien. Elle souffre d'une perte de mémoire subite et inexplicable et, qui sait, peut-être irrévocable.

La mémoire en vrac, sans papiers, sa robe tachée de sang et ses poches de manteau remplies de billets verts, Jane est terrifiée, elle ne sait pas quoi faire. Qui est-elle ? Pourquoi ne se rappelle-t-elle de rien ? A-t-elle commis quelque acte répréhensible ? Dès le départ, on embarque dans un univers gris et flou, insaisissable, rempli de questionnements sans réponse, de mystère et vraiment, l'intrigue est bonne. On avance pas à pas avec Jane au fur et à mesure que sa situation prend du sens et en chemin, on enrage un peu. Les points s'éclaircissent lentement, nous laissant entre temps sur des charbons ardents, dévoilant les indices miette par miette, sans que l'on puisse deviner quoi que ce soit à l'avance. C'est comme marcher avec un bandeau sur les yeux. L'histoire est rondement menée, on a hâte de savoir !

Par moments, le personnage de Jane m'a exaspérée. Je la trouve un peu trop naïve bien qu'elle soit femme de caractère. Pourtant, sa situation est crédible mais c'est son attitude envers tout cela qui parfois nous fait lever les yeux au ciel. L'intrigue est habile, intéressante mais contient aussi plusieurs répétitions, on a parfois le sentiment de tourner en rond, de jongler avec toujours les mêmes interrogations, écrites sous toutes les formes possibles. S'il y avait moins de ces redondances, j'aurais sans doute plus aimé. C'est le seul petit côté agaçant à mon avis. Cela dit, c'est un roman qui vaut la peine d'être lu. Joy Fielding est une de ces auteures qui sait captiver notre attention !

CHALLENGE PLUMES FÉMININES
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Entre deux romans plus récents, empruntés principalement à la médiathèque, j'aime bien me tourner vers ma PAL (afin de la faire diminuer) généreusement pourvue en titres des années 90, époque où j'étais abonnée à une célèbre maison d'éditions de vente par correspondance. "Qu'est-ce qui fait courir Jane ?" est un pur produit de ces années-là car Joy Fielding a su s'imposer à cette époque comme la reine du thriller psychologique. Elle est un peu la version canadienne de Mary Higgins Clark car leur production présente à mes yeux de nombreuses similitudes : en plus du style assez passe-partout, leurs héroïnes ont en commun d'être souvent des jeunes femmes issues de la middle-class américaine en proie à des dangers multiples et variés.

Ici, on retrouve le stéréotype des histoires qui ont fait le succès de l'auteure. Sur le thème de l'amnésie, thème si souvent utilisé dans tout thriller psychologique qui se respecte, Joy Fielding déroule une histoire qui question suspense, tient la route. le lecteur a hâte de savoir qui est cette jeune femme errant dans les rues de Boston, la robe tachée de sang et les poches pleines de billets. Même si l'honnêteté du beau et riche médecin qui dit être son mari soulève rapidement quelques soupçons, bien malin celui qui devinera la fin.
Malheureusement, c'est un roman qui ne traversera pas le temps car question thriller psychologique, depuis on a fait beaucoup mieux. Je n'ai pu m'empêcher de trouver que tout manquait de relief, l'écriture, les personnages. Trop de platitude, trop de lieux communs, trop de longueurs, m'empêchent de donner plus que 12/20 à ce titre.
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Si ce livre n'avait pas correspondu à 3 challenges lecture en cours, j'aurais probablement laissé tomber... Heureusement, à la moitié du livre, il y a eu un peu plus de souffle et au moins l'envie de vérifier si mes hypothèses étaient bonnes (à défaut de surprise, j'ai la satisfaction d'avoir tout compris !). Pour moi, une écriture trop plate et pleine de détails répétitifs qu'on peut lire en diagonale (lecture en diagonale qui ne m'a pas fait passer à côté d'un "tu esT" qui fait un peu frémir côté qualité éditoriale)... bref, ce roman va retourner dans une boite à livres, endroit où je l'avais trouvé. Peut-être qu'il trouvera un lecteur, une lectrice, plus compatible que moi.
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Dans les rues de Baltimore, au milieu de la circulation, une femme se retrouve dans l'oubli le plus complet de son nom, son adresse, et comment elle est arrivée jusque-là. Son manteau lui tient chaud, trop chaud en cette saison estivale, mais elle découvre dans ses poches des paquets de dollars, dix mille dollars environ, une coquette somme. Sous ce manteau, ses yeux effarés découvrent une robe bleue avec une énorme tache de sang. Tel est le début d'une longue quête de vérité, qui va passer par un enfer bien près de la mener vers le suicide ou l'asile d'aliénés. Ce thriller aux airs de déjà vu (l'amnésie, un mari trop attentionné, les fausses pilules du bonheur), finit quand même par emporter l'adhésion tant le récit, captivant, distille avec efficacité le mystère qui rôde autour de cette femme en détresse, oscillant sans cesse entre doute et confiance.
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L'auteur nous fait tout de suite rentrer dans l'histoire puisque l'on retrouve Jane perdue dans Boston sans aucun souvenir de qui elle est...J'ai cependant trouvé que le roman devenait réellement intéressant au bout de plusieurs pages mais je ne veux pas en dire trop. L'auteur sait comment nous donner envie d'en savoir plus, chaque fin de chapitre donnant envie de commencer le suivant. On a vraiment envie d'aider Jane et on se doute que tout n'est pas clair autour d'elle. Est-elle folle ou veut-on la faire passer comme telle? Même si on se doute de certaines choses, on est loin d'imaginer l'envergure du problème...

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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Elle ne s'opposait plus à son traitement, acceptant tout ce qu'on lui donnait, ressentant à nouveau la torpeur familière envahir son corps, gagner le bout de ses doigts et de ses pieds, pénétrer par tous les pores de sa peau et s'installer pour finir quelque part derrière ses yeux, créant un écran entre son cerveau et le monde extérieur. Cette fois-ci elle accueillait avec plaisir tout effet secondaire désagréable, jouissant presque des spasmes musculaires qui la tourmentaient parce qu'ils étaient comme une punition appropriée à tout le mal qu'elle avait fait, et elle portait sa bave comme un bijou de grande valeur.
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Un après-midi de la fin du printemps, Jane Whittaker sortit pour acheter des oeufs et du lait et oublia qui elle était .
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