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Éric Hazan (Traducteur)Rony Brauman (Auteur de la postface, du colophon, etc.)
EAN : 9782913372108
157 pages
La Fabrique éditions (07/02/2001)
4/5   27 notes
Résumé :
Le court essai de l'historien juif américain Norman Finkelstein, fils de survivants du ghetto de Varsovie et des camps, ne peut laisser indifférent. Accusé par certains de travailler pour les antisémites, soutenu par d'autres pour "son travail salutaire", Finkelstein montre à quel point le génocide juif a servi des intérêts politiques et sociaux considérables. Israël aurait ainsi fait de l'exploitation du malheur juif une arme idéologique puissante, en s'assignant l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Contrairement à ce que n'ont pas saisir les épidermiques du sujet et tous ceux qui en font un instrument de bataille, l'entreprise de Finkelstein n'est rien d'autre que celle d'un fils touché par le drame et un historien renseigné et objectif, qui veut dénoncer non seulement les profiteurs de l'Holocauste, mais c'est effets pervers sur la mémoire : la stature morale du martyre du peuple juif, par de telles agissements, en sort fragilisé : pour éviter (s'il est encore temps) ou luttent contre la résurgence de l'antisémitisme, il faut dénoncer et condamner les profiteurs de l'Holocauste

Voilà une thèse qui en dérange beaucoup. Il faut dire que Finkelstein ne se paye pas de mot : le génocide juif, l'Holocauste, est une business !

Finkelstein démontre, arguments probants à l'appui, que les élites juives, de concert avec le gouvernement américain, exploitent les génocide des millions de juifs exterminés pendant la Seconde Guerre mondiale et les souffrances des rares survivants, pour assoir un pouvoir aussi bien politique que financier. Forcément ça fait grincer des dents.
On apprend en effet que dans l'immédiate après-guerre, les leaders juifs américains, soucieux de plaire à un gouvernement américain alors occupé à s'aligner sur une Allemagne de l'Ouest hâtivement dénazifiée, bannirent l'Holocauste du discours public.
Ce n'est qu'après la guerre des Six-Jours, en 1967, qu'Israël devint un allié essentiel des États-Unis. Les élites juives, jusqu'alors méfiantes à l'égard d'Israël, épousèrent avec ferveur la cause israélienne. Car les juifs se trouvaient désormais en première ligne, défendant les intérêts américains contre le « tiers-monde » et ses hordes arabes rétrogrades. Se présentant comme les interlocuteurs naturels entre le gouvernement américain et son « atout stratégique » au Proche-Orient, les élites juives purent également pénétrer dans les cercles du pouvoir américain. Pour parer à toute critique, ces élites mobilisèrent alors de l'Holocauste perpétré par les nazis, qui, reformaté sur le plan idéologique, devient être une arme puissante (il est à cet égard tout à fait significatif que jusqu'à cet date, l'histoire de la shoah n'était même pas enseigné en Israël…)
Finkelstein, s'en prend à de plusieurs icônes tel Elie Wiesel par exemple qui pause la figure juive en martyre éternelle et font de l'Holocauste le symbole de cette haine éternelle de tous contre le peuple élu. Pour Wiesel en effet, les juifs ont été exterminés pendant la Seconde Guerre mondiale parce que tous les gentils, qu'ils soient des coupables actifs ou des collaborateurs passifs, souhaitaient qu'ils meurent. Dans sa lignée Daniel Jonah Goldhagen défend la même thèse dans un ouvrage à prétention universitaire (Les Bourreaux volontaires de Hitler). L'écrivain américain Cynthia Ozick encore, affirme que : « le monde veut éliminer les juifs […], le monde a toujours voulu éliminer les juifs ».

Finkelstein affirme que ce dogme offre une liberté totale et bien pratique au descendants de cette histoire : si les gentils ne pensent (comme toujours) qu'à massacrer les juifs, ces derniers ont parfaitement le droit de se défendre comme bon leur semble, et notamment vis-à-vis de leurs voisins arabes. D'où son instrumentalisation à partir de 1967.

Dans cette industrie de propagande, presque toutes les accusations proférées par l'industrie de l'Holocauste à l'encontre des banques suisses seraient soit fausses, soit d'une grossière hypocrisie. le rapport définitif de la commission Volcker a conclu que les banques suisses n'avaient pas systématiquement refusé aux victimes de l'Holocauste ou à leurs héritiers l'accès à leurs comptes, et qu'elles n'avaient pas systématiquement détruit leurs archives pour effacer leurs traces. Les États-Unis, en revanche, qui furent également été un des principaux refuges pour les avoirs juifs transférables avant et pendant la guerre, sont nettement moins mis en difficulté par les associations de victime. Pourtant, une question se pose : qu'est-il advenu des comptes dormants des banques américaines de l'époque de l'Holocauste ? Lors des auditions du Congrès sur les banques suisses, l'expert Seymour Rubin a établi que le comportement des banques américaines avait été pire que celui des banques suisses : « les États-Unis n'ont pris que des mesures très limitées pour identifier les fonds en déshérence aux États-Unis, et n'ont mis à disposition […] qu'une somme de 500 000 dollars, à comparer avec les 32 millions de dollars que reconnaissent avoir débloqués les banques suisses avant même le travail de la commission Volcker ».

Pourtant, l'industrie de l'Holocauste n'hésite pas à exercer un « double racket » sur les pays européens notamment : elle s'approprie, à tort, non seulement les fonds de ces États mais plus encore dépouille de véritables rescapés de persécutions nazies. Même l'histoire officielle de la Conférence internationale sur les restitutions juives reconnaît qu'elle a fait un usage inapproprié des fonds à l'origine destinés par l'État allemand aux victimes de l'Holocauste. Il souligne par exemple que lors des récentes négociations en Allemagne sur l'indemnisation des travailleurs forcés sous le nazisme, la Conférence internationale a avancé des chiffres très amplifiés pour les victimes juives encore en vie (non sans risquer le paradoxe d'inviter à réviser l'appréhension même de l'Holocauste : en augmentant le nombre des survivants, ne risque-t-on pas de réduire le nombre des victimes ? Pour Finkelstein, les chiffres cités par la Conférence rapprochent dangereusement ses arguments de ceux des révisionnistes.
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Cet ouvrage évoque pour moi l'expresision : 'prêcher dans le désert'. Une expression dont l'origine remonte, paraît-il, à Jean le Baptiste. Ce qui est bizarre, car selon la Bible, cet homme a été justement fort écouté ! Sans vouloir m'engager dans des considérations byzantines sur ce mystère linguistique, le rapprochement entre cette expression et le livre de Norman Finkelstein est probablement le côté ambigu et contradictoire qui les caractérisent tous les deux.

Je n'ai vraiment pas compris pourquoi un politologue juif a éprouvé le besoin de concocter cet opus ? Non seulement, en le faisant, il s'inscrit en faux par rapport aux gens de sa religion (et j'évite exprès le mot race, avec toutes ses connotations douteuses), mais en plus, il va carrément à contresens de tous ceux qui estiment qu'il est important que l'humanité et les générations futures n'oublient pas l'horreur absolu du génocide du peuple juif par les nazis. Que l'on appelle cela Shoah ou holocauste est, à mon avis, secondaire et relève plutôt de l'ergoterie typique pour savants en manque d'inspiration sérieuse. Beaucoup plus important que d'ergoter sur des termes, est de faire le nécessaire pour qu'une telle monstruosité, à une telle échelle, ne se reproduise plus jamais.

Je plains aussi les pauvres parents de ce scientifique, qui étaient des juifs polonais, rescapés du ghetto de Varsovie et qui ont sans doute perdu nombre de membres de famille et amis dans ce massacre.

Les arguments avancés par cet auguste professeur sont, bien entendu, le sort tragique des réfugiés palestiniens et la politique de l'Etat d'Israël. Je serai le dernier à nier cette évidence, mais les palestiniens avaient, heuresement, d'autres défenseurs, tel Yasir Arafat, et n'attendaient sûrement pas Finkelstein pour les sortir de leurs problèmes tout à fait réels.

Mon impression est que le sieur Finkelstein a pensé pouvoir se faire un nom et une réputation en démontrant un esprit vif, critique et indépendant en argumentant le contraire de ce qui est, somme toute, généralement accepté. Ses conflits avec des personnalités comme Élie Wiesel et le professeur Alan Dershowitz de l'Université de Harvard, semblent, en tout cas, pointer dans cette direction.

Beaucoup plus inquiétant que ces démêlés académiques, sont les faux arguments qu'il a dans son livre "L'industrie de l'Holocauste : réflexions sur l'exploitation de souffrance des Juifs" (un titre d'ailleurs, provocateur et hypocrite) et ses autres écrits du même gabarit, offert gracieusement aux négationnistes. Ceux qui, en d'autres termes, dénient purement et simplement la réalité même de l'holocauste ou en diminuent plus ou moins considérablement l'ampleur. Une spécialité d'une certaine extrême droite. Parmi ces spécialistes notoires, le plus célèbre est assurément l'historien britannique, David Irving, qui en a fait son gagne-pain. Rappelons que le négationnisme est dans la plupart des pays civilisés punissable par la loi, malheureusement cependant à des dégrés relativement divers.

Ce livre a donc bel et bien apporté une réputation à son auteur, mais sans doute pas exactement celle qu'il avait escomptée à plus long terme que le bref et derisoire succès au moment de sa publcation, en l'an 2000. Je recommande donc ce livre de Norman Finkelstein seulement à ceux intéressés uniquement par le processus 'intellectuel' qui consiste à tourner et présenter faits et arguments dans des sens tellement alambiqués pour arriver finalement à une théorie absurde.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Ce livre est à la fois une étude anatomique et une mise en accusation de l'industrie de l'Holocauste. Mon propos est de démontrer que " l'Holocauste " est une représentation idéologique de l'holocauste nazi*. (* Dans ce texte, " holocauste nazi " désigne l'événement historique réel, et " Holocauste ", sa représentation idéologique.)
Comme la plupart des idéologies, elle revêt un certain lien, même s'il est ténu, avec la réalité. L'Holocauste n'est pas une construction arbitraire, elle a sa cohérence interne. Ses dogmes centraux sont au service d'importants intérêts politiques et sociaux. L'Holocauste s'est vraiment révélé une arme idéologique indispensable. Grâce à la mise en œuvre de cette industrie, un pays doté d'une puissance militaire parmi les plus redoutables, présentant un dossier désastreux en matière de droits de l'homme, s'est assigné à lui-même un rôle d'État-victime, et le groupe ethnique** qui réussit le mieux aux États-Unis a lui aussi acquis un statut de victime. Cette façon spécieuse de se poser en victime rapporte des dividendes considérables et en particulier elle immunise contre toute critique, si justifiée soit elle. J'ajouterai que ceux qui jouissent de cette immunité n'ont pas échappé à la corruption morale qui va habituellement de pair avec elle. De ce point de vue, ce n'est nullement un hasard si Elie Wiesel est devenu l'interprète officiel de l'Holocauste. Il n'a pas acquis cette situation par ses engagements humanitaires ni par ses talents littéraires***. Il joue ce rôle important parce qu'infailliblement il donne corps aux dogmes et soutient les intérêts de l'Holocauste.

(**N. d. T. : " Ethnic group " est une expression très courante aux États-Unis pour désigner les minorités. On l'a conservée ici, dans ce contexte américain, malgré ses connotations désagréables en français.)
(*** Sur les états de service de Wiesel dans la justification d'Israël, voir Norman G. Finkelstein et Ruth Bettina Birn, " A Nation on Trial, the Goldhagen Thesis and Historical Truth ", New York, 1998 (trad. fr. par Denis Berger, " L'Allemagne en procès : la thèse de Goldhagen et la vérité historique ", Albin Michel, 1999). Son dossier sur d'autres points n'est pas brillant. Dans un nouvel ouvrage, " Et la mer n'est pas remplie : mémoires II " (Paris, Le Seuil, 1996), Wiesel explique son silence sur les souffrances des Palestiniens en ces termes étranges : « Malgré les pressions plus ou moins fortes auxquelles j'étais soumis, je refusais de prendre publiquement position dans le conflit israélo-arabe. » (p. 192) Dans sa revue détaillée de la littérature sur l'Holocauste, le critique Irving Howe évacue le vaste corpus de WIesel en un seul paragraphe où l'on trouve cet éloge nuancé : « Le premier livre d'Elie Wiesel, " La Nuit " [Éditions de Minuit, 1973] [est] écrit de façon simple et sans facilités rhétoriques. » Un autre critique, Alfred Kazin, est du même avis : « Depuis La Nuit, rien ne vaut la peine d'être lu. Elie n'est plus qu'un homme de spectacle. Il s'est défini lui même devant moi comme " un conférencier déchiré ". » (Irving Howe, " Writing and the Holocaust " in New Republic, 27 octobre 1986 ; Alfred Kazin, " A Lifetime Burning in Every Moment ", New Tork, 1996, p. 179)
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À l'origine, l'expression " survivants de l'Holocauste " désignait ceux qui avaient subi le terrible traumatisme du ghetto puis du camp. On estime à 100 000 le nombre de ces survivants à la fin de la guerre (1). Aujourd'hui leur nombre ne peut guère dépasser le quart de ce chiffre. Comme ceux qui avaient souffert dans les camps se voyaient décerner la palme du martyre, bien des Juifs qui avaient passé la guerre ailleurs se sont fait passer pour des survivants des camps. Il y avait à cela un autre motif puissant, d'ordre matériel celui-ci. Après la guerre, le gouvernement allemand a versé des indemnités aux Juifs des ghettos et des camps. Beaucoup de Juifs se sont fabriqué un passé qui leur donne droit à figurer sur les listes des réparations (2). « Si tous ceux qui se prétendent survivants le sont réellement — se demandait souvent ma mère — on se demande qui Hitler a bien pu tuer. »

Chapitre III : La double extorsion.
(1) : Henry Friedlander, " Darkness and Dawn in 1945 : The Nazis, the Allies, and the Survivors ", in US Holocaust Memorial Museum, 1945 — the Year of liberation, Washington, 1995, pp. 11 - 35.
(2) : Tom Segev, The Seventh Million (trad. fr. par Eglal Errera, Le Septième Million : les Israéliens et le génocide, Paris, Liana Levi, 1993), New York, 1993, p. 248.
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Mes parents, bien qu'ils aient tous deux passé le reste de leur existence à revivre le passé, avaient à la fin de leur vie perdu tout intérêt pour l'Holocauste comme spectacle public. Mon père avait un vieil ami, un compagnon d'Auschwitz, un idéaliste de gauche apparemment incorruptible, qui avait refusé par principe l'argent des réparations allemandes après la guerre. Il avait fini par accepter le poste de directeur de Yad Vashem, le musée de l'Holocauste en Israël. Mon père, sincèrement déçu, avait été obligé d'admettre que même cet homme avait été corrompu par l'industrie de l'Holocauste, avait trahi ses convictions pour le pouvoir et l'appât du gain. L'interprétation de l'Holocauste prenant chaque jour des formes plus absurdes, ma mère citait souvent avec ironie Henry Ford : « L'Histoire, c'est de la blague. » C'étaient surtout les affabulations des " survivants de l'Holocauste ", tous héros de la Résistance dans les camps de concentration, qui provoquaient à la maison des sarcasmes grinçants. John Stuart Mill a fait remarquer, il y a longtemps déjà, que les vérités, lorsqu'elles ne sont pas soumises à une réévaluation permanente, finissent par « cesser d'avoir un effet de vérité par leur exagération qui les transforme en mensonges ».

Introduction.
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Mes parents se demandaient souvent pourquoi j'étais si indigné par la falsification et l'exploitation du génocide nazi. La réponse la plus évidente est qu'elles servent à justifier la politique criminelle de l'État d'Israël et l'appui des États-Unis à cette politique. J'ai aussi une raison plus personnelle. J'attache de l'importance à la mémoire des persécutions de ma famille. La campagne que mène actuellement l'industrie de l'Holocauste pour extorquer de l'argent à l'Europe au nom des " victimes de l'Holocauste dans le besoin " a réduit le statut moral de leur martyre à celui du casino de Monte-Carlo. Indépendamment même de ce souci, je reste convaincu qu'il faut préserver — et se battre pour — l'intégrité de l'enregistrement des faits historiques.

Introduction.
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Il n'est que temps d'ouvrir nos cœurs à la souffrance du reste de l'humanité.

Introduction.
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Video de Norman G. Finkelstein (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Norman G. Finkelstein
Avec Dara Barnat, Norman Finkelstein, Stephen Fredman, Andrea Inglese, Jena Osman, Ariel Reznikoff, Sarug Sarano, Carlos Soto Roman, Mark Scroggins & Frank Smith Rencontre animée par Xavier Kalck, Fiona McMahon & Naomi Toth
J'aime cette promenade secrète dans le brouillard ; ni vu ni entendu, au milieu des buissons couverts de gouttes ; le sentier solide et invisible à cinq ou six mètres — et seul l'étroit présent est vivant. Charles Reznikoff, Going To and Fro and Walking Up and Down, Futuro Press, 1941 – Inscriptions: 1944-1956, 1959.
Charles Reznikoff (1894-1976), poète américain considéré comme l'une des figures du mouvement « objectiviste », avec George Oppen, Lorine Niedecker, Carl Rakosi et Louis Zukofsky, est resté largement inconnu de son vivant, mais son héritage est revendiqué aujourd'hui par nombre de poètes dans la poésie expérimentale contemporaine. Pour la Maison de la Poésie, nous nous réunissons autant pour lire Reznikoff que pour faire entendre les résonances que son oeuvre continue à produire aussi bien dans l'aire anglophone que francophone et hispanophone.
En savoir plus – colloque international, « Charles Reznikoff : Inscriptions (1894-1976) », Université Paris Nanterre,du 1er au 3 juin 2023.
« Nos rencontres ont été si brèves qu'il vaudrait mieux les appeler séparations, et de toutes nos paroles je me souviens surtout des “au revoir” » La Jérusalem d'or, Charles Reznikoff
À lire – Charles Reznikoff, Inscriptions, précédé de Ça et là, trad. de l'anglais (États-Unis) par Thierry Gillyboeuf, éd. Nous, 2018. Publications en anglais : Going To and Fro and Walking Up and Down, 1941 – Inscriptions : 1944-1956, 1959.
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