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Citations sur Et si c'était niais ? : Pastiches (23)

[à propos des élus écologistes, dans le chapitre pastichant le style Pascal Sevran]
Ces zozos-là, il faudrait les regrouper dans des bus au bioéthanol, les déporter vers le Larzac et les claquemurer dans des camps de prisonniers équipés de toilettes sèches.
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C'est une affabulatrice, une exhibitionniste, une manipulatrice. Bref, un écrivain.
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Je me fixais impitoyablement dans le miroir piqueté de taches brunes. Sous l'éclairage blafard du néon, mon visage retrouvait peu à peu ses traits fins et réguliers. Réconfortante vision. Roborative, même. Et plus que roborative, rassérénante. Signal d'un soulagement pour ainsi dire renforcé et revigoré. Je savais pourtant que la barbarie pouvait, elle aussi, avoir ce beau visage, humain, grave, aux longs cheveux bruns, aux sourcils bien dessinés, au regard impliqué et volontaire,au crâne intelligent. Je bus un peu d'au à même le robinet. "Abreuvez l'homme, vous irriguerez sa pensée. Donnez lui des pneus, il fera de la vodka", m'a dit un jour Soljénitsyne.
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Chiflon [l'éditeur] m'avait donné rendez-vous dans un petit restau chinois miteux, pas très loin de la rue de la Contamine. "Les invitations dans les vrais restaurants, c'est réservé aux vrais écrivains", m'avait-il expliqué un jour.
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Je m'attaquais au recensement des médiocres mais reculais presque instantanément devant la tâche : trop nombreux.
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[dans le chapitre pastichant la plume de Pascal Sevran]
les gamins d'aujourd'hui sont des zombis décérébrés, lobotomisés par des professeurs barbus à piercings qui ne leur apprennent plus que l'art de faire grève.
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On croit rêver. Si je laissais faire ce jeune crétin, il raserait ma rocade Georgette Plana et mon carrefour égyptien Dalida. Je n'ai pas attendu ce morveux pour former mon goût, je crois l'avoir assez démontré à la télévision. Pour lui apprendre la vie, je lui ai fait tailler sous la pluie les rosiers "Bernadette Chirac" de l'allée Suzanne Flon.

Chapitre 6 : "Ils ont touché à mes glaïeuls (Journal, Tome XXII) - Pascal Servan
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« Autant de livres à chaque rentrée littéraire, ce n’est pas possible autrement qu’avec des nègres shootés aux médocs et vous le savez bien ! »
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Il y a si longtemps que j'attends que je ne sais plus depuis combien de temps j'attends.
Pourtant, j'attends.
Attablé au Mathis, devant un tartare de thon rouge à 23 euros*. Naufragé de L'île aux enfants, gavé de gloubiboulga post-soixante-huit ( avec de vrais morceaux de situationnisme), je patiente au bord de l'amer. Il va bien finir par se passer quelque chose.
Une soirée rouge au Man Ray. La guerre contre les Chinois. Une épidémie de légionellose à Canal. N'importe quoi, du lourd si possible. Une jeune serveuse passe. Felatia, Godinella ou un nom de 36 15 dans ce goût-là. Je crois que j'ai déjà couché avec elle. A Dauphine ou à Closer?
Pour passer le temps, je pourrais lui faire un bébé, ou tomber amoureux de ses coudes. Ou écrire un livre.
Où en suis-je de ma vie et de mon époque? En plein after? En before? In the middle? De temps en temps, entre deux vodkas ( à 12 euros l'une), je m'envoie discrètement trois ou quatre Cocaïna 5 CH.
Consolatrices petites boules blanches, fondez lentement sur ma langue, vrillez-moi infinitésimalement le cortex et donnez-moi la force nécessaire pour rester toujours bien oblique dans mes bottines ( 999 euros chez Loewe, place de la Madeleine, il faudrait être fou pour dépenser moins).
C'est ça, dé-pensons un peu, de temps en temps. Moi, j'attends devant le désert de mon tartare.

* seulement à la carte
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- Je n'arrive pas à les détester. Quel mal font-ils après tout ?
- Ils ont un ego que tu n'imagines pas, ils m'appellent au milieu de la nuit parce qu'ils n'ont pas vu leur bouquin à la gare de Luberzac, ils se plaignent de tout : de leur mise en place, de leurs à-valoir, de leurs chambres d'hôtel, de leurs attachés de presse... Tout ça, alors qu'ils font des produits qui prennent la place des vrais livres !
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