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Citations sur Désirer (9)

sur une ile au bout du monde où les arbres perdent leur écorce au lieu de leurs feuilles, où se promènent des oiseaux plus grands que des hommes et où ils avaient reçu la mission de transformer un cloaque en parfumerie, ils étaient bien obligés de s'accommoder de ce qui était disponible.
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Elle savait désormais: que la mort d'un être cher est aussi chaque fois la mort d'une quantité de souvenirs partagés, la fin d’une compréhension mutuelle et d'une partie de notre propre vie désormais irrécupérable; que chaque mort signifie un pas irrévocable de plus vers la nôtre, et que notre vie ne se termine pas sous les ovations d'une salle comble mais dans les grincements, les craquements et la poussière d'un théâtre vide.
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Cette nuit où l'univers c'était engouffré en lui, il avait été ouvert à tout, sensible aux autres êtres humains et à lui-même comme il ne l'avait encore jamais été. Cette nuit là, il s'était senti suspendu entre les étoiles et les montagnes, les forêts et le feu. La danse était étourdissante, à la fois immorale et grisante. Tout cela n'avait aucun sens, défiait toute rationalité.
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La vie ne l'ayant pas encore modelé, il continuait à croire que c'était lui qui modelait sa vie
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Il arrive fréquemment que nous soyons obligés de faire violence à nos sentiments et, dans le combat que nous menons pour la vie, de cacher ce que nous avons sur le cœur.
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La vie ne l'ayant pas encore modelé, il continuait à croire que c'était lui qui modelait sa vie.
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Il subissait une lente perte de vie, ou peut-être de vitalité, ou même d'autre chose, de la force qui le liait aux autres, et c'était se lier aux autres qu'il trouvait de plus en plus difficile.
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Le désastre, s'il doit y avoir désastre, doit valoir sa désastreuse peine.
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Ce livre se lit comme un puzzle, avec deux histoires croisées qui se rejoignent, s'éloignent et se rejoignent à nouveau avec pour fil rouge, le désir.
L'idée de départ est très belle, et cette réflexion à travers l'histoire de Dickens et de Mathinna, cette petite fille aborigène au destin tragique (reflet du destin de son peuple) est très bien menée.
On pourrait voir dans ce roman une réflexion historique sur le sort des peuples autochtones, mais si c'est l'un des sujets en toile de fond, la vraie question centrale reste ce désir qui nous fait choisir des chemins parfois totalement irrationnels voire cruels.

J'ai particulièrement aimé cet entrelacs entre deux époques qui se rejoignent, entre personnages liés et les réflexions que ce roman amènent. Pour moi, un très beau livre servi par une écriture délicate et juste. Et une galerie de portraits qui dévoile avec une certaine cruauté et ironie leur époque.

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