Je ne me lasse toujours pas de cette saga, huit tomes déjà et encore une fois un grand plaisir de lecture, quel bonheur, une telle constance dans la qualité est simplement rare.
L'auteur sait se renouveler et, s'il ne nous fait pas vraiment voyager dans cet opus, du moins va-t-il nous servir une intrigue encore différente. Nous retrouvons Will bien sûr, notre apprenti prend de l'assurance même s'il lui reste encore à apprendre, il est accompagné de Halt son mentor et d'Horace son meilleur ami, soit les trois personnages principaux de la série.
Nos amis vont se retrouver confrontés à une secte dont l'emprise sur Hibernia pourrait, à terme, menacer Araluen. Opposés à Tennyson le prophète et chef des adorateurs du Dieu doré, ils auront fort à faire car celui-ci va se révéler particulièrement retors et malveillant.
Le scénario est excellent, l'intrigue bonne, le rythme parfait, et les recettes habituelles vont continuer à nous enchanter, l'amitié au premier plan, et l'humour évidemment.
Monsieur Flanagan sait aussi renouveler l'intérêt en nous parlant cette fois du passé de Halt dont on apprend qu'il est originaire d'Hibernia, et plus précisément de Clonmel qui est la destination de nos amis, les personnages prennent toujours plus de consistance, ce qui apporte un vrai plus.
Pour la deuxième fois, il va s'agir d'une duologie dans la série car la fin de ce tome n'en est pas une, la suite au prochain épisode !
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un tome de nouveau très plaisant à lire, je trouve dommage que cette saga fasse l'objet d'aussi peu de critique car elle a pourtant vraiment tout pour plaire du moment que l'on s'attende bien à lire une saga de littérature jeunesse avec ici des personnages attachants ne cessant d'évoluer et de grandir au fil des tomes, une une intrigue simple mais efficace ne laissant pas le temps aux lecteurs de s'ennuyer, une touche d'humour ainsi qu'une écriture fluide et agréable.
Dans ce tome la petite équipe de Halt, Will et Horace et de nouveau formé ceux-ci se rendant à Hibernia, terre natale de Halt afin de mettre un terme aux activités d'une secte commençant à prendre le pouvoir sur place et pouvant à terme représenté un danger pour Araluen. Nous en apprenons donc un peu plus sur le passé de Halt qui révèle quelques surprises de taille à ses deux compagnons de voyage. le voyage se révélera cependant plus ardue que prévue et les trois compagnons seront bien occupés lors de celui-ci afin de mettre un terme à l'existence de cette secte bien organisée et menée par un chef très bon orateur doué pour convaincre les foules.
j'ai trouvé que l'intrigue était ici un peu longue à démarrer et j'ai pris pas mal de temps pour être véritablement pris dans l'histoire mais le ton va crescendo pour finir sur une fin pas mal du tout qui annonce une suite prometteuse. Un tome qui m'aura donc fait passer un agréable moment et je vais donc sans trop tarder lire le prochain tome.
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Halt traque une bande de truands, les Bannis, qui sous couvert d'une secte adoratrice du Dieu Doré, extorquent l'argent des crédules. Ayant fait un prisonnier le Rôdeur apprend qu'ils ont mis la main sur cinq des six royaumes d'Hibernia et qu'ils s'apprêtent à s'installer dans le dernier royaume avant de reprendre pied en Araluen dont ils avaient été chassés dans le passé.
Accompagné de Will et Horace, Halt prend contact avec Ferris, le peu aimé roi de Clonmel, de qui il n'est pas inconnu, afin de contrecarrer les plans des Bannis.
Nous nous retrouvons à une époque suivant chronologiquement le tome cinq, Will est un Rôdeur confirmé et Halt commence à prendre de la bouteille, même s'il continue d'assurer. Au fil des pages nous découvrons que Jenny l'amie d'enfance de Will est devenue propriétaire d'un restaurant dont la haute cuisine est reconnue de tous, puis des informations nous sont livrées sur la famille et les origines surprenantes d'Halt, fort éloignées du côté rustre qu'il affectionne afficher.
L'intrigue est simple, comme le développement et la superficialité des personnages, le roi de Clonmel, en particulier, est tellement caricatural qu'il en perd toute crédibilité, pour le reste, une suite d'aventures où nos amis vont se montrer plus futés que leurs adversaires …
L'écriture est toujours aussi fluide et abordable par les plus jeunes. de la littérature d'imagination sans grande originalité qui devrait plaire aux lecteurs ciblés par l'auteur …
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Au cours de son existence, Halt avait affronté des Wargals, des Kalkaras, des Skandiens assoiffés de sang et des hordes de Temujai sans jamais éprouver la moindre crainte. En revanche, une aubergiste de mauvaise humeur était une autre paire de manches…
-Bon, tâche du moins de garder tes distances. Si la chaîne s'accroche au bord de ton bouclier, la boule passera par dessus et percutera son bras ou ta tête. Tu as cependant un avantage : le fléau est une arme lente et difficile à manier, qui requiert beaucoup de force.
-Par malheur, ce géant n'en manque pas, dit Horace. Pour résumer :
je dois l'empêcher de frapper mon bouclier, m'attendre à être attaqué par un bélier sans jamais pouvoir parer. En gros, rien de plus simple. A présent, Will, aide-moi à enfiler ces grèves, que j'aille tuer ce colosse.
- Un dieu qui vous apporte du bon et du mauvais en quantité égale ne vous demande pas grand-chose en échange, répliqua-t-elle. Une prière de temps à autre, parfois une bête en sacrifice. Mais un dieu qui ne vous promet que du bon ? ajouta-t-elle en secouant la tête avant de faire un signe destiné à écarter le mauvais œil. Un tel dieu vous en demande toujours plus.
Je ne savais pas qu'on était amis, vous et moi, répliqua Halt.
Le sourire de l'homme s'élargit.
- Je m'appelle Tennyson et je suis le serviteur d'Alseiass, le Dieu Doré. Selon lui, tous les humains sont mes amis - et il m'ordonne d'être l'ami de tous.
Halt haussa les épaules d'un air peu convaincu.
- C'est la première fois que j'entends parler de cet Alseiass. C'est un nouveau, pas vrai ? Il arrive tout droit du Paradis ?
Le rire de l'homme fusa, grave, généreux. S'il n'avait pas su qui ce Tennyson était vraiment, songea Horace, il l'aurait d'emblée trouvé sympathique.
-Où as-tu déniché ça ?
-L’un des marchands en a une petite réserve. Au début, il a refusé de m’en vendre ; il a accepté dès que je lui ai parlé de mon ami.
-De moi ? s’étonna Horace.
- Non, de mon grand couteau, expliqua Will en souriant.
John Flanagan dédicace L'apprenti d'Araluen