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EAN : 9782330060534
183 pages
Actes Sud (06/04/2016)
3.72/5   63 notes
Résumé :
Dans un couloir du métro parisien, Anne, la soixantaine bourgeoise mais progressiste, vole au secours de Destiny, jeune femme arrivée du Nigéria dans des circonstances tragiques. Elle entre peu à peu avec elle dans une relation où son tropisme humanitaire d’Occidentale bien-pensante rencontre parfois ses limites, au fil d’une confrontation avec la résilience et la rébellion profondes, elle va réapprendre le sens du verbe « aider » qu’une seule lettre sépare du verbe... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Pourquoi, ce jour-là, Anne revient sur ses pas, et propose son aide à cette jeune femme noire, enceinte, appuyée contre le mur du couloir du métro? Pourquoi ce jour-là et pas un autre, pourquoi cette femme et pas une autre? Anne l'accompagnera à l'hôpital, apprendra son prénom - Destiny - reviendra la voir le lendemain, et continuera ainsi à la contacter, la rencontrer, l'aider. Elle apprendra petit-à-petit son histoire souvent confuse et changeante, fera face aux incompréhensions, culturelles mais aussi sociales.
Anne, à tatons, essaiera de comprendre les réactions parfois inappropriées de Destiny - pourquoi son agressivité face aux serveurs des restos où Anne l'invite, pourquoi ces minauderies devant un plat qu'elle avait pourtant choisi? Elle sera aussi admirative de l'opiniatreté de sa protégée et de sa capacité à se débrouiller dans un pays inconnu dont elle ne parle même pas la langue.
En suivant le cheminement d'Anne tout au long de ces rencontres, ses interrogations, ses remises en question, on apprend avec elle à accepter l'impossibilité qu'il y a à comprendre réellement ce que les réfugiés ont vécu pour en arriver là, le courage hors du commun qu'il leur a fallu pour affronter la violence dans leur pays ainsi que celle des pays traversés, des viols, agressions, et dangers de la mer, avant de se retrouver dans un pays en paix, certes, mais qui ne les accepte pas.
C'est un roman vraiment fort, qui nous montre de très près la réalité de ces milliers de réfugiés à travers le regard d'Anne, une femme tout à fait ordinaire. Et c'est aussi la découverte d'une écriture et d'une auteure que je vais certainement continuer à lire.
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Superbe, magnifique, puissant, généreux. Voilà mon sentiment lorsque je referme ce livre. Je l'ai depuis sa sortie dans ma PAL. Je viens de le déterrer de la pile.

Pierrette FLEUTIAUX nous décrit la vie de deux personnages qui vivent en parallèle. de temps à autre, les parallèles se rejoignent. Vous allez me dire que ce n'est pas possible et pourtant si, dans la vie, c'est possible.

Anne va croiser la route de Destiny. Un parcours chaotique va s'en suivre entre ces deux femmes de culture et de peau différentes. Ce que j'ai aimé dans ce livre, c'est la façon que Pierrette FLEUTIAUX a de raconter les problèmes de compréhension entre ces deux femmes d'univers et de cultures opposés.

Anne avec ses convictions, ses préjugés va devoir apprivoiser Destiny qui, certes, à des problèmes, mais n'a pas renoncé à sa dignité ni à sa fierté. Un exemple : Destiny va « offrir » sa fille aux services sociaux. Anne sera indignée par ce discours avant de se rendre compte, qu'effectivement, un enfant est un cadeau que l'on se doit de protéger quelle que soit la personne qui s'en occupe.

Leur affection suivra un chemin chaotique et décousu, tout comme leur histoire, qui finira par un très bel attachement. Anne ne lâchera pas Destiny. Elle l'accompagnera, mais apprendra également de Destiny.
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Que sait-on vraiment de tous les migrants qui accostent sur les rivages de l'Europe, migrants ou survivants à leurs traversées chaotiques, venus sur des barques de fortune, chargés parfois de leur famille, enfants et bébés.
Que sait-on de leurs parcours, des obstacles surmontés, du racket, des prix prohibitifs réclamés, des mois de galère, rien ou presque rien, ou si peu..

"Anne prend le bras de la future mère, elle a le sentiment que la femme n'a pas besoin de son aide, elle regarde sa protégée...p8 " Ce sont les premiers mots, les premières pensées d'Anne bientôt mamie, qui ouvrent ce récit, appelé Destiny, du nom de la dame, africaine, et qui ne parle qu'Anglais.

Dans ce livre de Pierrette Fleutiaux, Anne tend une main à Destiny, à une femme enceinte qui se trouve mal, puis hésite, revient sur ses pas. C'est en l'accompagnant à l'hôpital qu'elle prend la mesure des problèmes que rencontre destiny depuis 4 mois, depuis qu'elle est en France, elle a un mari des enfants.

Elle a promis de revenir la voir le lendemain. Pas possible, pourquoi? les problèmes commencent...
" Il n'y a rien dans la vie d'Anne, qui puisse lui servir de point de comparaison, qui puisse lui servir à comprendre vraiment, de l'intérieur la vie de cette femme."p17
Ce récit est ce long apprentissage, de la vie de cette jeune femme, qui distille des informations fragmentées, invérifiables, mais essentielles pour avancer et lui donner les moyens de survivre.
Dialogues et écoutes enclenchent une relation chaotique fragile, faite de malentendus où il faut surmonter les doutes, les déceptions, les coups durs.

Pas à pas, comme la traversée dans un labyrinthe, la lumière et la sortie se dérobent sans cesse, patience, Anne et Destiny apprendront à se déjouer des pièges, une expérience singulière se dessinera au fil du temps dans l'émotion et la fatigue sous le regard de Glory la petite fée née en France.

La simplicité de l 'écriture et la lucidité du récit donne à ce livre Destiny, une force de vie, une bouffée d'oxygène dans l'air malsain que nous respirons parfois.
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Anne tombe sur Destiny dans un couloir du métro. Elle la dépasse, s'arrête, puis revient vers elle. « La femme appuyée contre le mur est jeune, noire, enceinte et semble en souffrance ». Dans un anglais approximatif, Destiny explique qu'elle se rend à l'hôpital. Anne, sans se poser de question, décide de l'accompagner. le début d'une étrange relation entre une sexagénaire un peu bobo et une migrante d'origine nigériane, arrivée d'Italie après un long et douloureux périple. Anne ne sait pas, ne comprend pas pourquoi elle va revoir Destiny le lendemain de leur première rencontre. Certes, elle lui en a fait la promesse, mais il lui serait facile d'oublier cette promesse. Pourtant, quelque chose la pousse, une sorte d'altruisme mêlé de fascination pour cette femme dont elle admire le parcours. le bébé vient au monde et Anne est toujours là. Destiny ne manifeste pas vraiment d'affection envers sa bienfaitrice, elle cherche un toit, fait appel chaque soir au 115, se débrouille comme elle peut. Au fil des semaines, la dépression la gagne, les crises se succèdent, l'internement devient inévitable. L'enfant lui est retiré mais Anne ne l'abandonne pas. Malgré sa propre vie, sa propre famille, les vacances qui l'éloignent de Paris. Elle vient aux nouvelles, apporte son soutien, modestement et avec une certaine retenue.

Un roman qui dresse le portrait sans concession d'une relation aussi particulière que fragile. Aucun angélisme dans cette rencontre, dans ces rapports à la fois bienveillants et distants. On se demande si l'attitude d'Anne relève de la charité chrétienne, d'une volonté de se donner bonne conscience. On se demande pourquoi elle fait subitement de Destiny sa « protégée » et pourquoi cette dernière, sans aller jusqu'à mordre la main qui lui est tendue, ne montre jamais de signe de reconnaissance.

Anne est parfois traversée par des pensées négatives, venant à se demander si son « amie » ne cherche pas uniquement à profiter de sa bonté. Elle ne poussera d'ailleurs jamais cette bonté jusqu'à inviter la migrante chez elle : « Son appartement lui paraît trop étroit pour la contenir, pour contenir Destiny et son énorme cargaison de malheur. Il lui semble que si Destiny entrait dans son appartement, celui-ci, tel un bateau surchargé, pourrait sombrer. Elle voit littéralement Destiny posant le pied dans l'entrée et aussitôt les murs tanguer, le parquet s'incliner. »

En fait, le lien entre les deux femmes reste impossible à définir et c'est dans cette complexité permanente que le roman prend toute son ampleur et déploie une image d'équilibre instable où, sans fard et sans surjouer, chacune trouve sa place en toute sincérité. Un très beau texte qui, au-delà de la question des migrants et de « l'accueil » qui leur est réservé dans nos contrées, traduit magistralement l'aspect fluctuant, inquiet et incertain de la plupart des rapports humains.

Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Destiny est enceinte et se sent mal dans le métro.
Anne lui apporte secours et l'accompagne jusqu'à la consultation médicale où se rendait Destiny.
Destiny est nigériane, ne parle pas français, ses deux enfants sont placés. le 115 est son meilleur allié.
Anne est mariée, éduquée, tout juste grand-mère. Elle vit dans un appartement dans le 13e arrondissement de Paris.
Elle va prendre sous son aile cette jeune femme perdue, l'aider à ne pas dormir dehors, l'aider à trouver des soins pour son bébé.
À travers Destiny, Anne prend de plein fouet la désespérance des migrants, ceux qui ont fui, ceux qui ont traversé tant de pays. Elle met à l'épreuve son empathie, son désir d'aide, de soutien qu'elle ne peut s'empêcher de mettre en perspective avec sa tranquillité, l'équilibre de sa vie de famille. Elle cherche les limites à poser entre ces deux facettes de son existence, culpabilisant de ne pouvoir pas faire davantage, parfois de ne pas vouloir faire davantage pour se protéger.
Destiny est une jeune femme courageuse et farouche, qui agit pour sa survie, évite les problèmes, qui accepte la main qui se tend.
Nait entre ces deux femmes une relation forte, faite d'incompréhensions culturelles et de respect mutuel. Anne sera choquée de la complexité administrative française, Destiny saura apprécier chaque nouvelle étape mais aussi défendre ses droits.
Le style de l'auteur est à la limite de celui du journalisme. Elle décrit cette expérience sans parti pris, sans jugement, les faits parlant d'eux-mêmes.
Cela pourrait paraître froid mais les sentiments de ces deux femmes sont également rapportés, analysés, posés dans les paragraphes, laissant le lecteur réfléchir à l'insondable questionnement : et moi, qu'aurais-je fait ?
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Page 151-152
Il y a beaucoup de choses qu’Anne pourrait faire pour Destiny, beaucoup de choses qu’elle ne fait pas. Elle pourrait la prendre comme femme de ménage à la place de la jeune Roumaine qu’elle emploie quelques heures par semaine. Clandestine, elle ne pourrait être déclarée. La jeune Roumaine, elle, est européenne et a les papiers nécessaires. Il faudrait la congédier pour que Destiny puisse prendre sa place. Sa situation est bien meilleure que celle de Destiny, néanmoins précaire : elle attend que son jeune fils soit inscrit dans une classe spécialisée, qui accueille des enfants ne parlant pas encore le français, pour le faire venir. Elle ne se plaint jamais mais parfois Anne voit combien ses traits sont tirés, ses yeux inquiets. Elle ne voit son fils que de loin en loin, il habite chez la grand-mère en Roumaine. S’il part, la grand-mère sera seule.

Anne n’a pas proposé quelques heures de ménage à Destiny.

Son appartement lui paraît trop étroit pour la contenir. Pour contenir Destiny et son énorme cargaison de malheurs.

Il lui semble que si Destiny entrait dans son appartement, celui-ci, tel un bateau surchargé, pourrait sombrer. Elle voit littéralement Destiny posant le pied dans l’entrée et aussitôt les murs tanguer, le parquet s’incliner.

Elle craint de les trouver un jour devant sa porte, elle et toute sa famille : cinq personnes. Et d’avoir à les héberger, à les faire vivre. Cinq personnes.

Ce mot « fraternité » dans la devise nationale. Il l’intimide, l’embrouille. Elle ne le comprend pas. Ce mot est sans limite définie, c’est un gaz volatil qui peut se répandre indéfiniment dans l’espace, il donne le vertige, comme lorsqu’on se penche sur le bord de la nuit étoilée.

Anne aurait pu acheter un ordinateur à Destiny, un vélo, l’emmener en vacances ave elle. Elle aurait pu aller la voir en chacun de ses centres d’hébergement, mieux, elle aurait plu la prendre chez elle.

Chez elle, elle n’est pas seule. Il y a des enfants qui y ont leur chambre, leurs jouets, il y a un homme surtout. Anne ne peut imaginer Destiny de l’autre côté de la cloison de leur chambre.

Ses rêveries, dans la rue, en attendant le métro ou le bus, vont comme suit : elle gagne une très grosse somme au loto, elle lui achète un appartement, qui sera à elle quoi qu’il arrive, et voilà, elle est débarrassée d’un gros souci, elle a le cœur léger, c’est magique.

En réalité, elle ne joue pas au loto. Une ou deux fois, elle a acheté un billet en pensant à Destiny. Rien. Des rognures grisâtres pour les billets à gratter, ou un numéro aberrant pour les billets à numéros. Et une sourde colère. Voilà tout ce que le hasard consentait à Destiny : ces miettes de papier, ces chiffres idiots.

Devant la porte du bar-tabac, un mendiant. Pensant à Destiny toujours, elle ne donnera rien à ce mendiant inconnu, ce mendiant anonyme. Mieux vaut garder ses pièces pour Destiny. Donner à cet homme, c’est voler Destiny. Même raisonnement avec tous les mendiants.

Destiny : son excuse. Sa belle excuse.
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Page 178
« You saved my life », dit enfin Destiny.

Vous avez sauvé ma vie.

Anne va protester, mais, les yeux au loin, tranquillement, Destiny répète : « you saved my life ». Et Anne comprend qu’en effet il est question de vie et de mort, de mort et de vie, et que le respect lui impose de se taire. Un instant de silence, en hommage à ces choses mystérieuses qui les dépassent, elle Destiny, elle, Anne.

On entend les cris et rires des enfants, le soleil leur chauffe les bras, Victor au loin joue au ballon avec ses fils. La réalité revient autour d’elle.

Glory est toujours sur son cheval à ressort, à le secouer de ses petites mains. Anne lui adresse un petit sourire, Glory fait de même en retour. Et comme Destiny et elles ont quitté leurs manteaux et lainages, tant il fait chaud maintenant sur le banc, et que leurs bras nus sont côte à côte, elles observent ces bras, comparent leur couleur, vraiment blanche pour l’une, sombre et luisante pour l’autre.
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Page 147 – 148
… Sur la table, leur commande : le chocolat de l’une, le coca de l’autre. Soudain : « You want to eat something ? » demande Anne sur une intuition. Touché ! «Yes, I am hungry », dit Destiny vivement. Elle a faim. “And you, you don’t want to eat ? ajoute-t-elle. Et vous, vous ne voulez pas manger ?

Anne répond qu’elle a déjà déjeuné. Il est cinq heures de l’après-midi tout de même ! Quelque chose comme de la perplexité passe dans le regard de Destiny. Et comme ce qui est apparu là ne disparaît pas, Anne explique le rythme des repas dans ce pays. Repas du milieu de journée, repas du soir. Horaires à peu près réguliers. Il n’est ni midi/une heure, ni sept/huit heures, donc elle n’a pas faim.

Destiny est stupéfaite : dans son univers, on mange quand il y a à manger, la nourriture se saisit quand elle passe.

Cependant elle est assez avertie des bizarreries de ce monde de riches qu’elle côtoie pour dissimuler sa stupéfaction.

Anne, quant à elle, réfléchit à vive allure. Malgré tout son intérêt pour Destiny, elle n’a aucune envie de rester devant elle une bonne demi-heure à observer son regard suspicieux braqué sur l’assiette, la fourchette qui semble tâter la texture de l’aliment, ce qui sera accepté, ce qui sera refusé. Et cette suspicion étendue jusqu’aux serveurs, envers lesquels Destiny semble nourrir une sorte de méfiance à priori : craint-elle d’être empoisonnée ? A-t-elle été traitée de haut, voire de très haut, par des individus de la même engeance ?

Anne annule la commande et emmène d’autorité Destiny au McDonald’s voisin. Bingo ! Car ici, dans ce paradis des pressés, des pas bien riches ou des mal-lisants, on peut faire sa commande dans difficulté, le menu proposé est en images, on voit ce qu’on mange, what you see is what you get. Et, cette fois, par d’installation autour d’une table.

Instruite par une expérience antérieure – Destiny mangeant à peine, la serveuse suggérant d’emporter les restes, le sourire de Destin alors – Anne suggère l’option «à emporter ».

Cinq repas complets, dont elle pourra nourrir toute sa famille ce soir.
Destiny rayonne, son regard va du haut du mur où sont affichées en couleurs alléchantes toutes les sortes de burgers proposés et leurs accompagnements, et redescend vers le comptoir où s’affairent des jeunes gens aimables, plusieurs sacs sont remplis, « Do yo want ice-creams ? » demande Anne au dernier moment, « Yes, yes, for the kids, s’écrie-t-elle, they love ice-creams ! »

Comprenez : mes gosses adorent les crèmes glacées, mais je n’ai pas les moyens de leur en offrir, donc ils n’en mangent jamais. Eh bien ils en mangeront cette fois, et avec des smarties dessus, ou des éclats de caramel, ou des rayons de soleil, des lueurs de lune, des fragments d’étoiles, des diamants, des perles, Destiny rayonne de plus en plus fort, le taux de radiations qu’elle émet affolerait un compteur Geiger de la joie.
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La multitude d'Anne : toutes les entités qu'elle abrite, floues, trouées, se déformant au moindre choc, la personne qu'elle n'est pas, qu'elle pourrait être, voudrait être, ne voudrait pas être, ne sait être, croît être, et d'autres venues du dehors, une foule vaguante, pas plus sans doute que chez quiconque. ou plus peut-être, comment savoir.
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Les migrants sont capables d’exploits qui relèvent du miracle. C’est dans le grand livre des migrants que se trouvent les miracles d’aujourd’hui.
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Videos de Pierrette Fleutiaux (13) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Pierrette Fleutiaux
Maison de la poésie (4 juin 2019) - Texte et Lecture de Alban Lefranc, extrait du Dictionnaire des mots parfaits (dirigé par Belinda Cannone et Christian Doumet, éd. Thierry Marchaisse, parution mai 2019).
Le Dictionnaire des mots parfaits :
Pourquoi certains mots nous plaisent-ils tant ? S?adressant à notre sensibilité, à notre mémoire ou à notre intelligence du monde, ils nous semblent? parfaits. Bien sûr, parfait, aucun mot ne l?est ? ou alors tous le sont. Pourtant, chacun de nous transporte un lexique intime, composé de quelques vocables particulièrement aimés. Après ceux consacrés aux mots manquants et aux mots en trop, ce troisième dictionnaire iconoclaste invite une cinquantaine d?écrivains à partager leurs mots préférés. Il vient parachever une grande aventure collective où la littérature d?aujourd?hui nous ouvre ses ateliers secrets.
Auteurs : Nathalie Azoulai, Dominique Barbéris, Marcel Bénabou, Jean-Marie Blas de Roblès, François Bordes, Lucile Bordes, Geneviève Brisac, Belinda Cannone, Béatrice Commengé, Pascal Commère, Seyhmus Dagtekin, Jacques Damade, François Debluë, Frédérique Deghelt, Jean-Michel Delacomptée, Jean-Philippe Domecq, Suzanne Doppelt, Max Dorra, Christian Doumet, Renaud Ego, Pierrette Fleutiaux, Hélène Frappat, Philippe Garnier, Simonetta Greggio, Jacques Jouet, Pierre Jourde, Cécile Ladjali, Marie-Hélène Lafon, Frank Lanot, Bertrand Leclair, Alban Lefranc, Sylvie Lemonnier, Arrigo Lessana, Alain Leygonie, Jean-Pierre Martin, Nicolas Mathieu, Jérôme Meizoz, Gilles Ortlieb, Véronique Ovaldé, Guillaume Poix, Didier Pourquery, Christophe Pradeau, Henri Raynal, Philippe Renonçay, Pascale Roze, Jean-Baptiste de Seynes, François Taillandier, Yoann Thommerel, Laurence Werner David, Julie Wolkenstein, Valérie Zenatti
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