La Belle vie

Un homme invite une petite fille à le rejoindre dans le livre puis lui propose d'imaginer la belle vie. Pour commencer un petit compagnon : un lapin puis des voyages...

Je suis partagée sur cet album. J'ai aimé la grande part d'imagination qui permet de passer d'une voiture tirée par une chèvre à une voiture de sport...
J'aime bien le début qui apostrophe le lecteur pour le faire entrer dans le livre.
J'aime bien aussi la présence discrète sur chaque page du lapin qui s'adapte à la situation à chaque fois.

Mais je trouve qu'il y a un petit coté désuet tant dans le dessin que dans les idées. Une page m'a amusée : la vie moderne sent vraiment bon les années 60 tant dans les vêtements que dans le mobiliers. le reste de l'album semble plutôt sortie des années 20.
Mais ce qui m'a dérangée, c'est que sur de nombreuses pages, avoir la belle vie nécessite surtout d'avoir beaucoup d'argent. Par exemple, la belle vie c'est faire du patin à Central parc puis avoir un cottage en Angleterre....
Ce n'est pas une généralité, il y a aussi des pages très tendres. Mais ça m'a dérangée tout de même.


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Un grand album avec beaucoup de blanc, pour pouvoir s'inventer "une belle vie".
En effet, tout l'intérêt de cette histoire est de jouer, à l'instar de l'illustrateur, avec ses désirs et ce qu'on peut faire surgir sur la page blanche.
Mais, comme dans la critique précédente, je m'interroge sur les pages où "avoir la belle vie", c'est posséder des choses ou faire des choses qui nécessitent de l'argent...
Je sais bien que l'argent contribue au bonheur, mais bon... Il y a tant d'autres choses à transmettre...
L'illustration, jolie mais désuète, parlera surtout au troisième âge, les jeunes risquent d'y être moins sensibles...
Album lu pour la préparation de"1,2,3 albums" 2016, organisé par l'association Livralire. (http://livralire.org)

Un album proche de la BD par son graphisme et par les pages blanches