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EAN : 9782070140107
336 pages
Gallimard (10/01/2013)
3.53/5   1733 notes
Résumé :

David Foenkinos
Je vais mieux

Un jour, je me suis réveillé avec une inexplicable douleur dans le dos.
Je pensais que cela passerait, mais non.
J'ai tout essayé...
J'ai été tour à tour inquiet, désespéré, tenté par le paranormal.
Ma vie a commencé à partir dans tous les sens.
J'ai eu des problèmes dans ma vie professionnelle, dans mon couple, avec mes parents, avec mes enfants.
Je ne savais plus ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (236) Voir plus Ajouter une critique
3,53

sur 1733 notes
Moyennement tentée mais néanmoins curieuse comme fille, j'attaquai « Je vais mieux » en attendant de recevoir l'alléchant roman promis par Babelio pour le masse-critique de mai (oui, là c'est ma vie que je raconte).

Hélas, enquiller Foenkinos (c'est pas une contrepèterie, j'en vois déjà qui pouffent) après Alice Ferney (voir critique précédente pour ceux qui auraient envie de suivre), c'est passer d'un déjeuner chez Gagnaire à un plateau télé jambon-beurre-cornichons : sur un malentendu on peut s'adapter mais ça prend du temps (entendons-nous bien, je n'ai rien contre le jambon-beurre-cornichons, j'ai moi-même de très bons amis cornichons). Et du temps, disais-je, je n'en eu que fort peu car par la grâce de Babelio qui me pris sans doute en pitié, l'alléchant ouvrage susmentionné me parvint miraculeusement dès le lendemain, alléluia.

C'est donc page 75 que s'achevait, dans un soulagement définitif, ma dernière expérimentation foenkinienne. Soixante-quinze pages de digressions aimablement inconsistantes qui auront suffi à me convaincre que 1/ j'ai bien fait de ne pas acheter ce bouquin, 2/ je n'ai pas dû louper l'oeuvre du siècle en abrégeant ma lecture.

De toute façon on connait déjà la fin : il va mieux.
Enfin je crois.
Enfin je crois… que je m'en fous un peu.



Lien : http://minimalyks.tumblr.com/
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Qui n'a jamais souffert de mal de dos ? Qui encore n'a jamais employé l'expression "j'en ai plein le dos" ?
Eh bien, c'est exactement ce qui arrive ici au narrateur. Alors qu'il a tout pour être heureux : un travail stable dans un cabinet d'architecte, une femme aimante, Elise, et deux grands enfants, le narrateur est subitement saisi par une horrible douleur au dos lors d'un déjeuner avec sa femme et un couple d'amis de longue date, Etienne et Sylvie. le narrateur croit à une crise passagère car cela ne lui était jamais arrivé auparavant mais la douleur persiste. Après avoir passé tous les examens nécessaires dans ce genre de situations (radios et IRM) et lorsque ceux-ci s'avèrent normaux; le narrateur ne veut pas se rendre à l'évidence : il doit forcément y avoir quelque chose d'anormal sur ces clichés car la douleur persiste et continue à le faire horriblement souffrir. Il doit donc se rendre à l'évidence : et si la douleur n'avait rien à voir avec le médical mais relevait du psychologique ?

Le narrateur va donc s'aventurer ici dans une longue quête afin de savoir ce qui ne va pas dans sa vie, quitte à remonter très loin dans le passé et défaire petit à petit tous ces noeuds qui se sont formés dans sont dos et le font se tordre de douleur ?
Mais par où commencer ? Ses parents, son travail, ses enfants, son couple ? Tout va entrer en ligne de mire et âtre analysé avec soin...Mais si cela allait encore plus loin ?

Un roman où le lecteur suite le narrateur au jour le jour dans son cheminement vers le soulagement, avec une évaluation de la douleur de jour en jour, celle-ci s'obstinant malgré tout à jouer au yo-yo.
Une lecture très agréable à lire dans laquelle chacun s'y retrouve un peu avec une écriture fluide et limpide sans lourdeur ! A découvrir !
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« Oh ! Je vais mieux ! »

Non, il ne s'agit pas de moi. Mais d'un cadeau d'anniversaire…

Oui un roman de Foenkinos. Un auteur que je ne connais pas en chair mais doublement en os.

Contrairement à Pélécanos, également en os mais dont je donnerais cher pour le rencontrer (1)

Bref, entre deux polars, je me suis plongé dans « Je vais mieux » de David Foeinkinos dont le personnage principal, architecte de métier, tombe sur un os !

En effet, un mal de dos atroce lui tombe sans crier gare alors qu'il s'apprête à recevoir le lendemain matin des clients japonais pour une réunion de la plus haute importance.

Que faire alors dans cette situation ?
1) Consulter son médecin ?
2) Chercher un spécialiste ?
3) Ecouter un radiologue ?
4) Courir de toute urgence à l'hôpital ?

Tiens, tiens, mais cela me rappelle quelque chose cette histoire…

Un type qui a mal tout à coup, qui court aux urgences, qui l'envoie faute de place chez le médecin (de garde), qui l'invite à aller voir un spécialiste, qui après l'avoir envoyé chez un radiologue, ne voyant rien sur la radio l'envoie chez un autre spécialiste qui lui-même ne voie rien sur une autre radio. Une véritable histoire de fou... digne d'un roman…

Bizarre, bizarre tout de même cette coïncidence !

Remplacez le mal de dos par un mal de dent et je me suis retrouvé exactement dans la même situation que notre cher architecte cet été.

A chaque fois, un « Désolé, monsieur, mais je ne voie rien sur les radios ! »

Heureusement pour moi, je n'ai pas sombré comme ce pauvre (ex riche) architecte dans le roman de Foenkinos. Je n'ai pas eu besoin de consulter un psy, magnétiseur ou autre spécialiste du Q sans I.

Non, non, moi, je vais mieux (2).

Mais lui, l'architecte, pas du tout. Tel le Titanic, il a coulé, il a sombré.

Comment ? Pourquoi ? Avec qui ? Pendant combien de temps ?

Eh bien non, je ne vous donnerai pas les réponses à vos (oui, « mes ») questions.
Non, je ne parlerais pas même sous la torture, que vous décidiez de ne pas le lire à cause de l'auteur ou bien encore pire que vous stoppiez la lecture à la page 75 pour des raisons d'overdose aux sandwichs aux cornichons (voir la critique de Lolokili qui m'a remémoré des souvenirs de la cuisine anglo-saxonne).

Pour ma part, la première partie du roman m'a plutôt bien captivé, l'analogie troublante entre les évènements du personnage principal et de ma personne, qui plus est masculine, étant surement pour beaucoup dans l'histoire.

Mais malheureusement, la seconde partie du livre m'a paru vraiment tirée par les cheveux. Plus grave encore, j'avais eu l'impression de deviner chaque page avant de la lire et ainsi de pouvoir parcourir la dernière partie à la vitesse du cheval au galop. Sans aucune barrière à franchir.

Certains proclameront logiquement que Foenkinos se boit comme du petit lait !

Pas faux ! Mais personnellement, je préfère de loin un beau morceau de Saint Nectaire fermier avec un bon verre de Bordeaux… A la votre !


(1) Je recommande chaudement « Un nommé Peter Karras » de George P. Pelecanos, grec d'origine.
(2) le chirurgien-dentiste (qui était évidemment en congés durant l'été) a diagnostiqué mon problème, sans gravité je vous rassure. Plus de peur que de mal. Enfin plutôt l'inverse…
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Je viens de découvrir David Foenkinos grâce à ma fille qui m'a proposé ce titre en me disant: C'est tellement drôle, tu vas rire.
Et, bien, c'est tout à fait vrai, j'ai tellement ri à en pleurer et ça fait drôlement du bien dans cette grisaille de novembre.
Pourtant: Je vais mieux commence mal.Un homme, la quarantaine un peu dépassée se réveille un matin avec une douleur au dos.
David Foenkinos décrit avec beaucoup d'humour et d'acidité les affres dans lesquelles notre héros plonge.
Est-il atteint d'un mal incurable ? Les différentes étapes de ses passages à l'hôpital sont hilarantes, notre héros en a selon la formule consacrée : plein le dos.
D'investigations médicales qui ne donnent rien, il se tourne alors dans une introspection psychologique.
Le mal de dos n'est-il pas tout simplement l'échec d'une vie, une vie lâche qui n'aboutit à rien.
Peu à peu, notre héros s'engage dans une autre vie, son licenciement, son divorce n'entament pas son moral
Au contraire, il finit par comprendre qu'il doit dénouer sa vie pour ne plus avoir mal au dos.
Ce petit roman est réellement jubilatoire et je vous le recommande en cas de baisse de tension ou de mal de dos inexplicable !
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Lors d'un repas entre amis, un architecte, le narrateur, éprouve soudainement une grande douleur dans le bas du dos. Pourtant, sa vie est plutôt sans histoire : il a un bon travail, une femme qu'il aime et qui l'aime, deux grands enfants qui ont pris leur envol, un couple d'amis chers. Il va mener des investigations médicales pour connaître l'origine de son mal et tout tenter pour le soulager – mais peut-être, contre toute apparence, son mal est-il d'origine psychologique ? Il va passer sa vie en revue pour le déterminer, ce qui ne sera pas sans conséquence sur cette vie-même. ● J'ai apprécié ce roman sans prétention et facile à lire, malgré quelques baisses de rythme, notamment dans le dernier tiers. Certes, c'est bobo, cela se passe dans des classes sociales à l'abri du besoin, mais on compatit aux malheurs relatifs du « héros » tout en souriant à tout ce qui lui arrive. ● Malheureusement, il y a toujours des choses qui me déplaisent chez Foenkinos, comme son tic hyper agaçant d'écrire « – … » pour indiquer que le personnage ne parle pas ou ne répond pas. le grand critique Angelo Rinaldi, maintenant de l'Académie Française, disait que c'était infailliblement le signe d'un écrivain faible. Or Foenkinos ne cesse d'utiliser ces signes. On a même des enchaînements, comble du ridicule, comme : « – … / – … ». Pour couronner le tout, Foenkinos écrit : « Tant de fois, trois petits points sortaient de ma bouche »… La boucle est bouclée. ● Il faudrait aussi qu'il apprenne que le verbe « convenir » se construit avec l'auxiliaire « être » et non « avoir », comme « venir ». ● Autre habitude qui me fait aussi tiquer lors de ma lecture : il mélange passé simple et passé composé, ce qu'on apprend aux élèves de Sixième à ne pas faire… ● Et il pense que Musil est un écrivain allemand… ● N'y a-t-il plus de correcteur chez Gallimard ? ● Malgré cela, il a le sens de la formule : « Je m'étais si souvent senti âgé que j'attendais la vieillesse comme un état où mon esprit serait enfin en adéquation avec mon corps. » « On devrait vivre sa vie à l'envers pour ne pas la rater. » « C'est très difficile de constater le manque de bonheur quand on n'est pas dans le malheur. » « Elle était trop jeune pour être vieille, mais déjà trop vieille pour être jeune. » « Il n'est pas rare d'aimer son pays ailleurs que dans son pays. »
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critiques presse (5)
LaPresse
18 février 2013
David Foenkinos nous a parlé de cette «comédie sur le mal» écrite comme un polar et qui réunit tous les ingrédients qui ont fait sa marque: la légèreté, le sens du punch et une certaine gravité.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Actualitte
14 février 2013
A l'instar des essais du psychiatre Christophe André sur les pratiques de l'estime et de l'acceptation de soi, David Foenkinos enseigne, mine de rien, comment mieux vivre, le plaisir de l'écriture en plus. Ce livre est une aubaine, rend possible le changement et l'épanouissement personnel.
Lire la critique sur le site : Actualitte
LeFigaro
25 janvier 2013
La force du roman est de décrire une crise qui est dévastatrice mais aussi très constructive. Des difficultés de son personnage, Foenkinos ne cache rien, mais sa lucidité est tempérée par son humour et sa bienveillance.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
LesEchos
24 janvier 2013
On n'est pas parti pour dire du bien de ce roman qui ne va nulle part, accumule les clichés et les situations convenues [...].
Lire la critique sur le site : LesEchos
Bibliobs
21 janvier 2013
Foenkinos préfère mystérieusement s'appesantir sur ce qui a déjà été écrit mille fois. Le couple de son narrateur se délite, comme tous les couples dans tous les romans.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Citations et extraits (361) Voir plus Ajouter une citation
Quelques mois plus tard, je rencontrai l’amour à mon tour. Cela avait été d’une grande simplicité. Pendant des années, j’étais tombé amoureux de filles qui ne me regardaient pas. Je courais après l’inaccessible, gangrené par le manque de confiance en moi. J’avais presque renoncé à l’idée d’être deux quand Élise fit son apparition. Il n’y a rien d’exceptionnel à raconter ; je veux dire, ça a été quelque chose d’évident. On se sentait bien ensemble. On se promenait, on allait au cinéma, on évoquait nos goûts. Après tant d’années, cela demeure si émouvant de repenser à cette période de nos débuts. J’ai l’impression que je peux toucher de la main ces jours-là. Et je ne peux pas croire que nous avons vieilli. Qui peut croire d’ailleurs au vieillissement ? Édouard et Sylvie sont toujours là. Nous sommes ensemble pour le déjeuner, et nous aimons aborder les mêmes sujets. La vie n’avance pas sur nous. Rien n’a changé. Rien n’a changé, sauf une chose : la douleur que j’éprouve aujourd’hui.
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Rien ne rend plus heureux que de plaire à quelqu'un qui nous plait ; la réciprocité devrait être davantage estimée, placée au sommet des joies humaines. Quand on fait une belle rencontre, on redécouvre des trésors poussiéreux qui agonisaient en soi. On réveille ses désirs et ses passions.
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Cela faisait plus de dix ans que je travaillais chez MaxBacon, un des plus importants cabinets d'architecture. Je m'occupais de la partie budgétaire des projets, ce qui ne m'empêchait pas d'avoir un avis sensible, pour ne pas dire artistique, sur les dossiers. [...] J'éprouvais un certain bien-être à côtoyer le monde anesthésié de la vie d'entreprise. J'avais passé des années formidables dans cette étroitesse sans âme, et cela m'attristait de devoir abîmer ce bonheur-là par la bêtise de la compétitivité. C'était ainsi, le monde avait changé. Il fallait être efficace. Il fallait être productif. Il fallait être rentable. Il fallait se battre pour lutter contre tous les "il faut". On entendait frapper à notre porte la nouvelle génération, affamée par le chômage, et robotisée par les nouvelles technologies. Tout cela générait chez moi beaucoup de stress. L'époque où l'on buvait l'apéro le vendredi soir chez les uns ou les autres me paraissait révolue. Maintenant, on se méfiait. Avoir une relation amicale pouvait presque paraître suspect. Après les années d'insouciance, la vie en entreprise ressemblait à un pays sous occupation, et je ne savais pas si je devais résister ou collaborer.
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Sylvie était la femme d’Édouard. Je l’avais rencontrée pendant ma dernière année de lycée. Cela remontait donc à plus de vingt ans. À l’époque, elle avait déjà deux ans de plus que moi ; l’écart d’âge est la seule distance impossible à modifier entre deux personnes. Si j’avais été attiré par elle au tout début, elle avait toujours vu en moi un petit garçon. Elle m’emmenait parfois le samedi visiter des galeries improbables, ou des expositions temporaires que nous étions les seuls à arpenter. Elle me parlait de ce qu’elle aimait et de ce qu’elle n’aimait pas, et je tentais de former mon goût d’une manière autonome (en vain : j’étais systématiquement d’accord avec elle). Elle peignait déjà beaucoup et incarnait à mes yeux la liberté, la vie artistique. Tout ce à quoi j’avais renoncé si vite en m’inscrivant à la faculté d’économie. J’avais hésité pendant un été, car je voulais écrire : enfin disons que j’avais un vague projet de livre sur la Seconde Guerre mondiale. Et puis finalement je m’étais rangé à l’avis général en optant pour une orientation concrète. Sylvie, étrangement, m’avait également poussé vers ce choix. Pourtant, elle n’avait rien lu de moi ; son conseil n’avait donc rien à voir avec une quelconque dépréciation de mon travail. Elle ne devait pas croire en ma capacité à vivre une vie instable, pleine de doutes et d’incertitudes. J’avais sûrement le visage d’un jeune homme stable. Le visage d’un homme qui finirait, vingt ans plus tard, dans un pavillon de banlieue avec un mal de dos.
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« Franchement, qu’est-ce qu’il te plait chez lui ?
- Sa façon de parler de mes molaires.
- Arrête, sois sérieuse.
- Je ne sais pas ce qui m’a plu chez lui. C’est comme ça, c’est tout.
- Tu ne peux pas aimer un dentiste. Personne ne peut aimer un dentiste. D’ailleurs, on devient dentiste parce que personne ne vous aime… »


Pour l’anecdote, je connaissais un dentiste en Anjou qui m’avait clairement expliqué qu’il avait choisi la carrière de dentiste après un bac C pour l’argent. Uniquement pour l’argent.
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