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EAN : 9782070126415
208 pages
Gallimard (20/08/2009)
3.74/5   11590 notes
Résumé :
Nathalie et François sont heureux, ils s'aiment et semblent avoir la vie devant eux...
Mais, un jour, la belle mécanique s'enraye. François décède brutalement.
Veuve éplorée, le cœur de Nathalie devient une forteresse où même les plus grands séducteurs vont se heurter.
Sauf un : Markus, un collègue terne et maladroit, sans séduction apparente. Sur un malentendu, il obtient de la belle un baiser volé. Pour cet outsider de l'amour, c'est un signe ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (908) Voir plus Ajouter une critique
3,74

sur 11590 notes
Délicatesse ??? HA HA, j'ai trouvé ce bouquin aussi délicat, poétique et subtil qu'un mode d'emploi de perceuse à percussion sans fil. Cohérent cependant car, avec un sujet aussi larmoyant, l'écriture aussi est à pleurer, ultrabasique et d'une platitude qui relève de l'exploit.

Les personnages, eux, brillent par leur inconsistance, et les événements se succèdent sans inspiration à la cadence d'une chaîne de montage.

Bref, un objet-à-pages désopilant de niaiserie.


Lien : http://minimalyks.tumblr.com/
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Franchement je n'ai pas bien compris l'engouement qu'a suscité ce livre.
Le sujet est distrayant, le style est bien enlevé mais je n'ai pu m'empêcher de ressentir un immense "creux" après la lecture de ce livre.
Pour de multiples raisons: la maigreur du sujet, la superficialité des rapports humains évoqués ici, une vision de l'entreprise très déconnectée du réel, des rapports sociaux dans l'entreprise décrits ici d'une manière complètement surréaliste.. entre autres...
Voilà en gros de quoi il s'agit: une jeune femme est recrutée dans une entreprise suédoise par un patron français. Celui-ci se sent dès le début irrémédiablement attiré par cette jeune femme.
Il se tient néanmoins tranquille jusqu'à ce que la pauvre dame perde son mari dans un accident stupide, renversé par la camionnette d'une fleuriste partie livrer des fleurs pour le compte d'un monsieur qui voulait faire une demande de mariage à sa douce amie... Cet accident va rendre veuve la pauvre Nathalie héroïne du livre et le monsieur remettra sa demande à plus tard devant ce funeste présage..
Ensuite tout semble tiré par les cheveux: le patron harcèle Nathalie, on semble loin de toute réglementation en la matière!
Le monde de l'entreprise est décrit comme un monde où les démêlés sentimentaux ont plus d'importance que les enjeux économiques; les harceleurs peuvent embrasser à pleine bouche des salariés, sans crainte de procès pour harcèlement!! Etonnant, surréaliste!! et franchement, heureusement que les choses ne se passent pas comme cela dans la réalité!
J'allais oublier les poncifs qui s'égrènent dans ce récit, par exemple les nombreux clichés sur la Suède et les Suédois.
J'ai vécu et travaillé dans ce pays, et franchement pour moi la Suède c'est autre chose..
Peut-être devrait-on conseiller à M.Foenkinos de voyager un peu: un stage en entreprise en Suède peut-être? pour mieux savoir de quoi on parle.
En tout cas, un livre "facile " comme celui-ci a sans doute l'intérêt d'encourager les vocations à l'écriture: moins de complexes à écrire après cela..
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À vif... ivre de cette délicatesse qu'empruntent Markus et Nathalie dans cette histoire à fleur de peau. C'est beau. C'est incommensurablement doux, chaud, bienveillant. Ce livre est une caresse, un murmure merveilleux à chaque page...

Je me sens bien.
Heureuse d'avoir lu cette délicatesse...

Nathalie est belle, d'une beauté simple et évidente qui trouve son essence dans l'authenticité de la vie. Nathalie est passion. Nathalie est émerveillement, quiétude. Nathalie est en vie, dans la vie, pleine de vie.
Jusqu'au jour où son mari François décède brutalement, renversé dans la rue. Nathalie devient cendres. Elle se consume dans l'anéantissement, le deuil, la perte, le vide. Les années passent et sur Nathalie s'est figé le voile de la tristesse. Arrive Markus, un employé de sa boîte, un homme insignifiant que personne ne voit et ne connaît vraiment. Markus est pourtant à lui seul l'incarnation même de la vie. Il a cette délicatesse pour toutes choses. Il a ce regard si particulier pour l'invisible, l'insoupçonnable.
Deux êtres un peu mal dans leur peau qui vont pourtant ensemble sur la pointe des pieds, composer la plus délicate des histoires.

Ce roman est juste merveilleux tant par la poésie élémentaire qu'il regorge, son regard si sensible sur l'art d'aimer, le besoin d'être aimé, l'envie d'aimer. Il touche l'âme sensible pour déposer un océan de caresses et de douceurs. Ce n'est pas un roman niais d'une romance, c'est un roman hymne à la vie et à l'espoir, aux accords toltèques oscillant entre la souffrance et la joie. C'est un nid douillet où s'endort la délicatesse et rien que cela, c'est un bien fou.

J'avais déjà beaucoup aimé le film avec François Damiens et Audrey Tautou mais le livre est tellement lumineux que l'un comme l'autre, je vous conseille de ne pas passer à côté de cette petite pépite.
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Peut - on encore aimer après un grand amour , peut-on ressentir de l'attirance pour quelqu'un d'insignifiant , de terne , qu'on n'aurait pas remarqué au premier abord ?
Voilà les questions que nous pose l'auteur avec un style bien à lui , original .
David Foekinos jongle avec nos émotions , nos contradictions , nos paradoxes .
Il sait qu'une femme peut tomber amoureuse d'un homme qui ne lui plait pas physiquement mais qui va l'émouvoir ; la toucher par son côté différent des autres , un homme qui comprend intuitivivement beaucoup de choses , qui ne croit pas à sa chance .
J'ai aimé ce tournant dans le roman , ce qui paraît invraisemblable mais qui arrive car une jolie femme intelligente peut avoir des sentiments pour cet homme , le jeune Markus que personne ne voyait ou dont on se moquait .
J'ai eu un peu de mal à rentrer dans le livre et puis me suis laissée emporter par le style qui a quelque chose d'innovant , je comprends que les avis soient si différents .
Et peut-être que j'ai été influencée par la personne qui m'a prêté le livre , c'est une toute jeune femme que j'apprécie beaucoup et ce livre est un de ses coups de coeur , j'ai essayé de lire ce livre à travers son regard . Merci à A. qui m'a permis cette lecture .
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Un très bon moment de lecture avec ce roman que l'on m'a offert et qui porte très bien son nom. Un livre plein de pudeur qui traite un sujet difficile, peut-on encore tomber amoureuse alors qu'on a perdu l'homme de sa vie?

Les personnages sont attachants et l'on fait un petit bout de chemin avec eux, le tout sur fond de poésie et rythmé par une écriture très belle (je pense que même sans avoir ouvert ce roman, on peut le constater avec les 181 citations relevées pour ce livre).

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critiques presse (3)
Sceneario
29 septembre 2016
Cyril Bonin signe ici un très bel album qui risque de marquer durablement.
Lire la critique sur le site : Sceneario
LeFigaro
02 septembre 2011
Foenkinos a réussi une mission impossible: faire sourire et réfléchir avec un roman sentimental. Ses dialogues, comme les situations, sont savoureux… et délicats. A lire et à offrir.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
LeFigaro
18 juin 2011
Inutile de résister : cette plume qui s'immisce dans les méandres des coeurs vous touchera avec la justesse d'une flèche de Cupidon.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (877) Voir plus Ajouter une citation
Il lui demanda ce qu'elle voulait boire. Son choix serait déterminant. Il pensa : si elle commande un déca, je me lève et je m'en vais. [...] Oui un jus, c'est sympathique. C'est convivial et pas trop agressif. On sent la fille douce et équilibrée. Mais quel jus ? Mieux vaut esquiver les grands classiques : évitons la pomme ou l'orange, trop vu. Il faut être un tout petit peu original, sans être toutefois excentrique. La papaye ou la goyave, ça fait peur. Non, le mieux, c'est de choisir un entre-deux, comme l'abricot. Voilà, c'est ça. Le jus d'abricot, c'est parfait. Si elle choisit ça, je l'épouse pensa François. A cet instant précis, Nathalie releva la tête de la carte, comme si elle revenait d'une longue réflexion. La même réflexion qui venait de mener l'inconnu face à elle.
"Je vais prendre un jus...
- ... ?
- Un jus d'abricot, je crois."
Il la regarda comme si elle était une effraction de la réalité.
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Il y a des gens formidables qu'on rencontre au mauvais moment. Et il y a des gens qui sont formidables parce qu'on les rencontre au bon moment.
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On peut finalement se demander si le hasard existe vraiment? Peut être que toutes les personnes que l'on croise marchent dans notre périmètre avec l'espoir incessant de nous rencontrer? En y repensant, c'est vrai qu'elles paraissent souvent essouflées.
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C'est exactement comme un chagrin d'amour : on ne sait pas quand on s'en remettra. Au pire moment de la douleur, on pense que la plaie sera toujours vive. Et puis, un matin, on s'étonne de ne plus ressentir ce poids terrible.
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Il pensa : si elle commande un déca, je me lève, et je m'en vais. On n'avait pas le droit de boire un déca à ce genre de rendez-vous. C'est la boisson la moins conviviale qui soit. Un thé, ce n'est guère mieux. A peine rencontrés et déjà s'installe une sorte de cocon un peu mou. On sent qu'on va passer des dimanches après-midi à regarder la télévision. Ou pire : chez les beaux-parents. Oui, le thé est incontestablement une ambiance de belle-famille. Alors quoi? De l'alcool? Non, ce n'est pas bien à cette heure-ci. On pourrait avoir peur d'une femme qui se met à boire comme ça, d'un coup. Même un verre de vin rouge ne passerait pas. François continuait d'attendre qu'elle choisisse ce qu'elle allait boire, et il poursuivait ainsi son analyse liquide de la première impression féminine. Que restait-il maintenant? Le Coca-cola, ou tout autre type de soda...non, pas possible, cela ne faisait pas du tout femme. Autant demander une paille aussi, tant qu'elle y était. Finalement, il se dit qu'un jus, ça serait bien. Oui un jus, c'est sympathique. C'est convivial et pas trop agressif. On sent la fille douce et équilibrée. Mais quel jus? Mieux vaut esquiver les grands classiques : évitons la pomme ou l'orange, trop vu. Il faut être un tout petit peu original, sans être toutefois excentrique. La papaye ou la goyave, ça fait peur. Non, le mieux, c'est de choisir un entre-deux, comme l'abricot. Voilà, c'est ça.
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