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Critique de Denis_76


Waouh ! Je ne me rappelais plus, qu'en 1980, quand Ken Follett a écrit ce bouquin, c'était déjà un maître !
Nous sommes en Egypte, en 1942. Seul dans le désert et déshydraté, Achmed tombe par bonheur sur son cousin. Requinqué et habillé à l'européenne, le germano-égyptien Alex Wolff arrive à Assout. Mais il est obligé de tuer un soldat anglais un peu trop intrusif. La couverture de l'espion allemand saute.
C'est alors une guerre sans merci entre Alex Wolff qui "utilise" la belle Sonja pour séduire le major anglais Smith afin de transmettre les documents de sa mallette à Rommel par radio, et William Vandam, du contre espionnage au Caire, qui, lui, "utilise" la belle juive arabe Elena pour connaître l'adresse du rusé Wolff ...
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Trois étoiles à la plantation du décor, puis quatre quand l'intrigue se complique, puis enfin cinq, quand je ne peux plus lâcher le bouquin, quand la traque devient une lutte contre le temps, alors que les renseignements de Wolff permettent à Rommel de se rapprocher du Caire. Vandam doit absolument mettre la main sur le code Rebecca, la clef de déchiffrage des messages envoyés à partir de lettres prises dans le livre de Daphne du Maurier.
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"La nuit dernière, j'ai rêvé que je retournais à Manderley." ...
Les événements dans le train pour Assout, alors que Vandam joue le contrôleur de Wolff qui ne le connaît pas bien, d'Elene qu'il aime, prise en otage avec Billy, le fils de Vandam, sont un passage d'anthologie !
Le code Rebecca, tout comme le roman Rebecca lui-même, figure dans les cent meilleurs polars d'une liste anglaise.
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Au delà de l'espionnage digne d'un Robert Ludlum, les caractères des héros font penser à ceux du pugnace Churchill, qui lança le célèbre "Blood, toil, tears and sweat", et que Ken Follett admire, et du "pire-que-loup" Hitler, réfugié dans sa tanière de Berchtesgaden.
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