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Citations sur Le Siècle, tome 2 : L'hiver du monde (142)

Walter, le père de Carla, avait donné sa vie pour un monde meilleur. S'il y avait eu plus d'Allemands aussi courageux que lui, jamais les nazis n'auraient triomphé.
Carla voulait faire tout ce qu'il avait fait : donner une bonne éducation à ses enfants, jouer un rôle dans la politique de son pays, aimer et être aimée. Mais surtout, elle voulait qu'à sa mort, ses enfants puissent dire, comme elle disait de son père, que sa vie avait eu un sens, et qu'elle laissait en partant un monde un peu meilleur.
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1939
Comment pouvait-on s'opposer aux Nazis? Le pays était transformé. Hitler avait supprimé le chômage alors qu'aucun autre gouvernement européen n'y était parvenu... L'Allemagne prospérait. Les familles étaient de plus en plus nombreuses à posséder une radio et elles auraient bientôt les "voitures du peuple" la Volkswagen...
Page 301-302
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J'aurais cru que tu serais contente de savoir qu'on rendait aux Allemands la monnaie de leur pièce...

Je pourrais pleurer des jours entiers sur tous ces civils innocents, ces femmes ou ces enfants brûles ou blessés durant ce Blitz. Savoir que des femmes ou des enfants allemands subissent le même sort ne me fait pas plaisir du tout.
Page 622
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Erik était un de ces individus éternellement inadaptés, qui avaient peur de la vie au point de préférer vivre sous un régime autoritaire et implacable, ne tolérant aucune opposition et disant aux gens quoi faire et quoi penser. C'étaient des êtres stupides et dangereux, mais tragiquement nombreux.
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Daisy vient de prendre la défense du Japon...

-Tu ne parlais pas comme ça avant. Tu ne parlais jamais politique.

-C'est vrai mais si tu ne t'intéresses pas à ce qui se passe autour de toi, alors tu es responsable de ce qui se passe!
Page 624
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La propagande Russe était plus virulente que tout ce qu'il avait pu voir jusque là. "Si tu n'as pas tué au moins un allemand par jour, tu as perdu ta journée, lut- il. Si tu attends que la bataille commence, tue un Allemand pour tuer le temps.Si tu tues un Allemand ,tues - en un autre- rien ne nous amuse autant qu'un monceau de cadavres allemands- Tue les Allemands- c'est la prière de ta vieille mére. Tue les Allemands- c'est la supplique de tes enfants Tue les Allemands- c'est le cri de la terre Russe. N'hésite pas. Ne recule pas. Tue."Cela donnait un peu la nausée, se dit Volodia. Mais certains sous- entendus étaient encore pires. Le rédacteur se montrait indulgent avec les pillards:"Les manteaux de fourrure et les cuillers que vous volez aux allemandes, elles les ont volés à d'autres". Et le viol faisait l'objet d'une plaisanterie de mauvais goût : "Un soldat soviétique ne refuse jamais les avances d'une femme allemande....."
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Le nom officiel du service était "La fondation caritative de traitements et soins institutionnels.", mais il était supervisé par le cabinet personnel d'Hitler,la chancellerie du Führer . Il était chargé d'organiser la mise à mort en douceur des incurables qui nécessitaient des soins coûteux et vains.
Page 480
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Peu avant que l'électricité ne soit définitivement coupée, la BBC avait annoncé que l'Armée Rouge avait libéré le camp de concentration de Sachsenhausen.
Comme celui-ci se trouvait au nord de Berlin, cela voulait dire que les Soviétiques, venant de l'est, avaient choisi d'encercler la capitale allemande au lieu de foncer droit sur elle.
Maud, la mère de Carla, en avait déduit que les Russes souhaitaient arrêter au plus vite l'avancée des troupes américaines, britanniques, françaises et canadiennes, qui arrivaient de l'ouest.
Elle avait cité Lénine:
"Qui tient Berlin tient l'Allemagne, qui tient l'Allemagne tient l'Europe."
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Page 101
La voix de Maud se chargea d’émotion. « Mon mari a voué son existence, son être tout entier, à faire de l’Allemagne un pays libre et prospère. Je ne veux pas être celle qui l’obligera à renoncer à l’œuvre de sa vie. S’il perd cela, il perd son âme. »

Ethel enfonça alors le clou comme seule une vieille amie pouvait se le permettre. « Et vos enfants ? Vous n’avez pas envie de les savoir en sécurité «
- Envie ? Ce n’est pas une envie, Ethel, c’est un désir déchirant, torturant ! » Elle fondit en larmes. « Carla fait des cauchemars à propos de Chemises brunes et Erik ne manque pas une occasion d’enfiler cet uniforme couleur de merde. » Sa véhémence laissa Lloyd pantois. Il n’avait jamais entendu une dame respectable dire « merde ». Elle poursuivit : « Bien sûr, j’ai envie de les sortir de là. » Lloyd avait sous les yeux une femme désespérée, qui se tordait les mains, tournait la tête d’un côté et de l’autre d’un air affolé et s’exprimait d’une voix qui tremblait sous l’effet d’un violent conflit intérieur. « Mais ce serait une mauvaise chose, pour eux comme pour nous. Je ne céderai pas ! Mieux vaut subir le mal que d’y assister de loin, sans pouvoir agir. »

Ethel posa la main sur le bras de Maud. « Pardon d’avoir posé cette question. J’ai eu tort. J’aurais dû savoir que vous ne prendriez jamais la fuite.
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Woody baissa la voix. «On m'a dit que les Russes avaient découvert une sorte de camp d'extermination. Les nazis y tuaient plusieurs centaines de personnes par jour. C'est un endroit qui s'appelle Auschwitz, en Pologne.»
Page 846
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