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EAN : SIE357613_754
(30/11/-1)
4/5   1 notes
Résumé :
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ah ! si Fontenoy s'était gardé de faire de la politique !
Il nous démontre dans ce récit qu'il avait l'étoffe d'un écrivain capable de rivaliser avec un Albert Londres et de supplanter sans effort un Lucien Bodard.
Ce livre nous révèle, dans les années 30, une Chine en pleine ébullition révolutionnaire dont les alliances se font et se défont, suivant des manigances subtiles, afin de provoquer la chute de l'adversaire.
Shanghai, ville tentaculaire, que Vicki Baum va également chanter en 39 (Shanghai hôtel) fascine Jean Fontenoy.
Polyglotte (russe, allemand, chinois, anglais), plongé dans cette ville grouillante où toutes les nationalités se croisent, il évolue comme un poisson dans l'eau des canaux de Hsuchow et rien ne lui échappe.
Autant à son aise avec les seigneurs de la guerre qu'avec le coolie qu'il rencontre dans une fumerie d'opium il nous fait partager son bonheur.
Grand dépaysement pour le lecteur qui hélas ne trouvera ce livre que chez les bouquinistes.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Quand aux courtisanes, elles sont groupées en maison et un annuaire les énumère, elles et leurs secondes, avec leurs noms, leurs noms de guerre, leur adresse, leur spécialités. Ces établissement que, par analogie, les Français de Chine appellent des "taules", ressemblent bien peu aux nôtres. Trois, quatre femmes y vivent ensemble. Chacune possède sa servante, son musicien et une chambre qu'elle orne à son goût. Un goût discutable !
Des meubles dits modernes, du clinquant, des "objets d'art" baroques, un hétéroclisme bouffon : Ramon Novarro de profil, près d'une poupée mécanique vêtue en Alsacienne, des cartes postales en couleurs, des fleurs artificielles, vaporisées au Chypre Coty, et quelles aquarelles, quels vases de Saxe à treize sous !
Leur stylo est en galalite rose (fraise écrasée ou bonbon fondant), leur réticule, en velours vert pomme, avec une marguerite en soie brodée, plus un serin clignant de l'œil !
Les plus riches possèdent un vase de nuit en nickel et un oreiller à musique (ces oreillers que les Tchèques expédient via Hambourg en Extrême-Orient...)
Le comble, l'affirmation du succès, l'équivalent d'une Rolls, ici, c'est un jet d'eau en chambre, sur une vasque d'argent, qui fait sautiller des œufs légers d'azur et d'or en jouant Sambre-et-Meuse ou Put your troubles in your handbag-bag-bag !...
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La ville apparaissait floue, à travers le rideau de pluie; de la buée vaquait dans l'air, par grosses bulles, par mignons cumuli translucides, qui flottaient de maison en maison et le jardin luisait, régalé d'eau, et les odeurs des magnolias annihilaient celles du fleuve Whampao, grâce à Dieu !
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L'appareil s'élève. Dans le silence majestueux que crée le vacarme des moteurs, je contemple une fois de plus la cité monstrueuse. Nous frôlons les parallélépipèdes miroitants, serrés, des gratte-ciel; dans leur ombre, grouillent les ruelles chinoises; loin, les bungalows verdoyants au long des belles avenues françaises. Les croiseurs internationaux filent sous nous, puis des centaines de paquebots amarrés près d'une enfilade d'usine comme seule en offre la Ruhr. Et la lèpre des cahutes en pisé où crèvent cinq cent mille misérables.
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Le suicide public, démonstratif, relève d'une très ancienne coutume que les mœurs, petit à petit abolirent. Dans les temps, si quelque ennemi vous avait porté tort, et gravement, et que la justice des hommes demeurât impuissante à le châtier, alors, à la victime, s'offrait un recours ultime, désespéré : se suicider sur le seuil de son tyran. L'âme du mort ensuite taquinerait, aiguillonnerait, torturerait le méchant, jour et nuit. Le méchant ne connaîtrait plus de repos. Et s'il se réfugiait dans la mort à son tour, il n'échapperait point, pour si peu au supplice : l'âme du suicidé demeurerait, lancinante, accrochée à la sienne pour l'éternité.
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