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EAN : 9782070129867
560 pages
Gallimard (19/08/2010)
3.46/5   56 notes
Résumé :
« Ils descendaient depuis l’azur, laissant vers le bas grossir la forme de leur fuselage, traçant doucement leur trait au travers des nuages. Le vrombissement des quatre moteurs, juchés sur le sommet des ailes, enflait, vibrant dans le vide, résonnant jusqu’à terre. Leur ventre touchait enfin la surface de l’eau, projetant à droite et à gauche un panache puissant qui retombait en écume, bousculant tout avec des remous épais qui dérangeaient les barques amarrées et ... >Voir plus
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Un fils connait il son père, peut il entrer dans son histoire, comprendre le sens que celui ci a donné à sa vie, deviner ce qui le tient debout? Pour Philippe Forest, la réponse est non, et, puisque, l'âge étant venu avec aucun espoir que cela s'arrange, son père déclarant : « la vieillesse, un naufrage » il recherche les dates de sa naissance, de la rencontre romanesque avec sa mère, de leur mariage, il reconstitue ce qu'a pu être la vie de son géniteur, après le naufrage définitif, cependant en n'étant sûr de rien, en n'écartant pas d'autres vies possibles, en essayant de s'approcher le plus possible du vraisemblable.


Son père était pilote de ligne, au moment de la création de l'aviation, au moment où l'aviation cesse d'être un art de la guerre, une machine meurtrière destinée à terroriser, pour devenir un voyage à travers les nuages, les merveilleux nuages, un symbole de la liberté et de l'unification du monde. Et cette vie dans les nuages, par sa complexité, devient irracontable, le père est plus souvent en l'air que sur terre avec la famille qu'il a fondé. D'ailleurs, lorsque les enfants entendent parler d'Anchorage et de Karachi, ils savourent la poésie du nom, mais ne cherchent pas plus loin. Impossible dialogue entre parents et enfants, communication sans mots, et qui trouve un dénouement tragique quand une des petites filles de 4 ans meure, nous savons que c'est la fille de Philippe Forest, crucifié par ce drame qu'aucune raison ne peut accepter, la mort d'un innocent.

Philipe Forest, en un langage digne de Proust, qu'il connait parfaitement, tisse l'histoire de ce père lointain -qui très certainement est mort à cause de la mort de sa petite- avec l'histoire de l'aviation, de ses différents héros, de l'anti héros(Lindbergh, lui aussi ayant perdu son fils, et devenu nazi, )de ses dangers, des crashs divers et des disparitions sans explication ainsi qu'avec l'histoire qui a ponctué le siècle dernier en France: l'exode, les bombardements, l'occupation.

Proust n'est pas nommé par hasard, lui qui a offert à son amant un aéroplane, amant qui s'est tué en mai 1914 ( les dates, toujours, puisqu' on ne s'accroche pas à l'espérance d'une vie après la mort, il faut s'accrocher aux dates de cette vie ci, pas une autre.)Et Proust écrit Sodome et Gomorrhe ; lorsqu'il aperçoit dans l'or et le bleu du ciel un avion « à ses yeux comme un fantôme ami dont le pathétique passage dit à la fois , et c'est cet « à la fois »qui compte, l'adieu irréparable à la vie et le salut célébrant la nécessaire et nouvelle naissance du monde », commente Forest.

Forest, avec son chagrin intégral, la perte, prie sans mot, puisqu'il n'espère aucune consolation donnée par les mots, puisqu'il ne croit pas en un autre monde de salvation, aucun secours non plus en la croyance en un autre monde, cependant ne serait ce que « sous la forme mutique d'une prière faite par n'importe qui et pour personne, » les mots doivent être dits.

D'où son roman, pas facile au premier abord, un peu comme les différentes expériences que nous faisons d'autrui. Philippe Forest essaie de faire connaissance avec son père, se souvient même de petits gestes ( faire une croix sur la miche de pain, pleurer son chien « et pleurant sur l'insignifiance pathétique de cette mort comme pour témoigner, un instant et pour l'éternité, du long, amer et inexpiable chagrin de la vie ».) et nous présente un livre bouleversant.
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Philippe Forest nous propose de traverser le temps et de trouer l'épaisseur des nuages pour évoquer les 77 ans d'une vie d'homme, celle de son père, aviateur - pilote de chasse pendant la seconde guerre mondiale puis la paix revenue, commandant de bord pour Air France, mais aussi de  retracer L Histoire universelle mouvementée du XXè siècle à travers l'histoire de l'aéronautique. On y croise rapidement ou plus longuement les figures héroïques de l'aviation Ader, Blériot, Nungesser, Lindbergh, Mermoz, Saint Exupéry… Une lecture bien trop hâtive, qu'il me faudra reprendre, peut être un jour, pour en apprécier toute la profondeur et la quintessence de l 'écriture .
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Rarement enthousiasmé par la littérature française actuelle j'ai découvert une exception splendide,aux ailes immenses comme un ciel de Mermoz,à l'ampleur d'un vol de l'Aéropostale et qui brasse un siècle parmi les nuages,mais des nuages qui auraient sur notre basse terre l'oeil de l'aigle royal.Philippe Forest brode une superbe tapisserie de haut style sur la vie de son père pilote.Ce faisant il nous raconte à sa manière rien moins que l'histoire de l'aviation qui se confond pratiquement avec le siècle.S'il est vraiment ardu de définr l'acte de naissance de ce trasport Forest sa'ccorde sur le bien modeste décollage des frères Wright en 1903, quelques décimètres au-dessus des dunes de Caroline du Nord.Mais bien d'autres nous accompagnent et des plus grands, Lindbergh, Mermoz, Guillaumet, Saint Exupéry,aux presque anonymes qui n'ont laissé qu'une trace fort locale notamment en cette Bourgogne mâconnaise berceau des parents de Philippe Forest.

Chaque chapitre est une date associée à un vol historique ou vécu par ce père,figure passionnante dont Philippe Forest ne nous cache pas par ailleurs les douteuses tentations de jeunesse un peu maréchaliste. Certes,pas longtemps,et pas vraiment.Et puis avoir dix-neuf ans en 1940 n'était pas si limpide.Ce père,Jean Forest,passera par le Maroc et pilotera finalement lui-même du côté de Macon,sans accent, Alabama. Mais à quoi bon,chroniquant ce livre,privilégier tel ou tel épisode?Ce roman est d'une aisance stupéfiante à se mouvoir dans l'azur ou le gris.Les pages sur l'exode près la débâcle nous font vivre au plus près de ces semaines absurdes et efffrayantes quand Jean convoie sa future fiancée et sa sa famille jusqu'à Nîmes,en un écoulement Nord-Sud d'une France exsangue et ahurie.Sa formation en Amérique touche du doigt dans ce Sud profond la ségrégation triomphante et la maladresse de Jean offrant son siège à une vieille noire,s'attirant l'antipathie de cette dernière car les bonnes intentions pavent l'enfer.

le style de Philippe Forest réhabilite le participe présent et donne une fluidité à ce long roman,les phrases souvent assez longues restant parfaitement maîtrisées.On se sent ainsi proche du personnage principal et des autres,avec parfois une délicieuse incursion dans le cinéma,moteur en ces années quarante de la fabrication des souvenirs de jeune homme,avec Bogart,Casablanca (oui ce n'est pas pour me déplaire) ou Fonda,Les raisins de la colère.Particulièrement vivace cette longue cavalcade dans le siècle nous plonge dans l'aventure de la vie de cet homme,mais aussi d'un pays aux prises avec ses contradictions,rallié en bonne part à la voix chevrotante d'un vieillard à Vichy,ignorant voire vilipendant une autre voix inconnue, londonienne. Collectif, individuel, familial, professionnel,le récit de Philippe Forest brasse des décennies et des espaces fabuleux,de ceux qui font le prix d'une grande,très grande littérature française,celle que je ne rencontre pas souvent.Il est vrai que je m'évade plutôt vers de grandes voix d'ailleurs.

La Résistance et ses à peu près,l'épuration et ses radicalités, l'opportunisme et ses méandres,l'après-guerre ne trouve pas tellement grâce aux yeux de Forest mais le propos est ailleurs.Comme un enchanteur l'auteur nous immerge là haut dans ces merveilleux nuages comme disait le poète,parfois menaçants quand on comprend que les combats aériens n'avaient plus grand chose des codes d'honneur des chevaliers du ciel du début de siècle.Pages étonnantes sur les bombardements de Coventry mais aussi de l'Allemagne.La folie avait entre temps gagné les airs.Forest nous rappelle aussi les origines d'Air France et c'est intéressant d'entrer ainsi dans l'histoire d'un grand groupe dont on finit par oublier les hommes qui l'ont fait.C'est que la vie de Jean Forest est infiniment riche faisant de lui plus ou moins un collaborateur des Services Secrets.Extraordinaire aussi la calme méditation,modeste aussi,sur la cinquantaine et un peu plus (je connais),particulièrement acide pour un pilote.Comme si nous n'étions pas tous des pilotes plus ou moins embrouillardés de notre propre périple sur terre.

Mais le plus beau dans le siècle des nuages à l'évidence,malgré les superbes descriptions du ciel et de ses grands oiseaux de métal,malgré les envolées sur ces cathédrales qui ont nom Orly ou Charles-de-Gaulle,malgré cette inéluctable déception du pilote vieillissant qui n'aura pas droit au Concorde mais dont les ailes seront fauchées avant le drame de 2000 et les avions assassins de 2001,le plus beau,disais-je,c'est l'hommage passionné d'un fils pour son père,né avant le Spirit of Saint Louis et mort juste avant une autre mort,celle du siècle,du Siècle des nuages.Quand un roman atteint de tels sommets,qu'il vogue à Mach 2,on se retrouve, enfant, le Dimanche à Orly,rêvant aux nuages,aux merveilleux nuages.Ceux de Baudelaire si je me souviens maintenant.Plongez-vous dans ce grand roman de l'homme et de l'espace,celui qui donna à Lindbergh comme une sagesse ultime quelque peu rédemptrice après ses errances,et à Howard Hughes sa finale folie.

Jean Forest s'est éteint peu avant l'an 2000.Fatigué il n'aurait pas trop aimé le nouveau siècle,me semble-t-il.Mais ceci est une autre histoire.Quant au propre drame de l'auteur Philippe Forest,relaté en deux pages d'une infinie pudeur je le laisse à votre propre sensibilité.

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"un livre de garçons" dixit ma libraire
Thème de l'histoire :Philippe Forest nous raconte la vie de son père décédé un dizaine d'années avant.
Né à Macon son père a assisté aux premiers vols des hydravions qui venaient se poser pour escale.Fasciné par l'aviation depuis tout jeune .guerre oblige, recalé à l'école de l'air il partira faire des études d'agronomie en Algérie .Les circonstances aidant,il sera formé comme pilote de guerre aux USA et rentrera en France sans avoir combattu
Marié, père de famille, il se reconvertira en pilote de ligne sous les couleurs d'Air France dont il sera l'un des plus brillants commandants de ligne.
Thème récurrent du livre:l'histoire, le temps écoulés;font qu'une décision prise à tel ou tel moment ne peut pas être jugée quand l'histoire permet de dire ,à posteriori,s'il était bon ou non d'agir ainsi
Merci Mr Forest d'avoir réussi à rendre indigeste cette histoire
Les phrases sont longues, emberlificotées,illisibles souvent.
Je vous aurais volontiers dit que je n'avais pas du tout adhéré à ce livre si les 40 dernières pages (épilogue dixit l'auteur)n'avaient trouvées en moi un certain écho
Il n'en reste pas moins qu'avant d'y arriver 500 pages vous attendent!
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Ouf !!! Je suis enfin venue à bout de ces 556 pages ! Ce fut laborieux… je pense (suis sûre, même) que j'aurais abandonné la lecture de ce roman si je ne le lisais pour le comité de lecture dont je fais partie.

Philippe Forest nous raconte l'histoire de son père, pilote de ligne disparu il y a dix ans, mais aussi celle du vingtième siècle à travers l'épopée de l'aviation, depuis l'invention des frères Wright en 1903. Cet ouvrage aurait pu être passionnant…

Mais non, c'est froid, lourd et monotone. Beaucoup trop de longueurs : une trop grande quantité d'historiettes sur l'aviation et sur les personnages, une trop grande place à la Seconde Guerre mondiale, des phrases parfois interminables… Quand l'auteur raconte un fait, il s'interroge à chaque fois sur le statut de ce souvenir – est ce vrai ?: "Voilà si ça s'est passé comme ça… ", avant de se raviser : "Comment savoir si ça s'est réellement passé comme ça, et pas comme ça ?", "comment se souvenir s'il faisait beau, si elle était brune ou blonde… ", et c'est souvent vraiment très long…

La dernière moitié du roman est plus accessible… mais il faut y arriver ! Il faut du temps et des efforts pour cheminer dans ce roman qui mêle inextricablement récit et commentaires sur ce récit. J'avoue avoir carrément sauté des paragraphes, pas vraiment gênant pour suivre l'histoire, mais je n'aime pas du tout cela !!!

Bref, je n'ai pas pu décoller… "pesanteur" des nuages !
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Le ciel : un seul nom donné par les hommes au vide vers lequel ils lèvent les yeux et dans lequel s'accomplissent à la fois le lointain mouvement réglé des astres et celui, bien plus aléatoire, des "météores" - comme les appelaient les Anciens. Si bien que le vide dans lequel brillent les étoiles fixes, ou du moins qui nous paraissent telles, et celui dans lequel errent les nuages sont très précisément l'un par rapport à l'autre comme le jour et la nuit: la profondeur sans fond d'un espace infini, immuable et pourtant continuellement changeant, soumis à la plus stricte nécessité comme au hasard le plus capricieux, où il est très aisé de calculer des années à l'avance une éclipse mais tout à fait impossible de prévoir l'averse du lendemain.
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Mais chacun sait bien – et elle aussi – qu’une lettre d’amour, on ne l’adresse jamais qu’à soi-même, prenant simplement l’autre à témoin du roman qu’on se fabrique tout seul pour soi, et qu’elle crée de celui à qui l’on écrit une image rêvée dont personne n’est assez dupe pour croire qu’elle existe autrement et ailleurs que dans la fiction songeuse de ses propres illusions.

On n’écrit jamais qu’à défaut d’aimer.

La légende veut qu’il soit devenu athée et anticlérical un soir de Noël où, enfant de chœur, servant la messe de minuit, il aurait perdu son orteil qui avait gelé pendant que le sermon du curé s’éternisait : c’est une preuve qui en vaut une autre de l’inexistence de Dieu et de l’idiotie de ceux qui croient en lui.

Comme dans cette vieille fable de La Fontaine – la seule que lui, son fils, mon père, n’ait jamais oubliée et ait su réciter jusqu’au bout par cœur – mais lui, mort subitement et à seulement cinquante ans, n’en avait pas eu l’occasion –, réunit autour de son lit ses enfants et leur fait la promesse d’un trésor qui, bien sûr, n’existe pas mais à la recherche duquel ils vont consacrer désormais toute l’énergie de leur existence. La morale n’étant pas que le travail est le vrai trésor ainsi que le voudrait une interprétation conventionnelle comme celle qu’on demande à l’école pour édifier les enfants. La vérité étant que le monde est tout à fait vide, qu’on peut retourner toute la terre sans jamais y trouver quoi que ce soit. Ou plus précisément: que le seul trésor, dès lors qu’on le sait, est le rien dont procède toute vie et avec lequel elle s’achève. / Et c’est bien pourquoi les pères se taisent. Du moins lorsqu’ils en ont l’intelligence et la délicatesse.
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Dès octobre 1944 se constituèrent les premières unités suicides de l’aviation japonaise, les kamikases, baptisés d’après le nom donné au « vent divin » qui, en 1274, anéantit la flotte mongole sur le point d’envahir le Japon, des commandos composés de tout jeunes pilotes, le plus souvent des étudiants, hâtivement formés, n’ayant pas eu besoin d’en passer par le long training imposé par l’Army Air Force puisque leur seule consigne consiste à abattre leur appareil des Mitsubischi Zero, sur la première cible venue, selon une stratégie assez efficace puisqu’elle envoya par le fond des dizaines de navires américains. Des jeunes gens de son âge, dont tous n’étaient pas des fous ou des fanatiques mais qui se trouvaient parfois obligés à ce geste dont ils percevaient bien, sans doute, le caractère inhumain et pathétique.
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Chancelant parmi les apparences, elles mêmes vacillantes, d’un monde à la réalité duquel il ne parvenait plus à croire, cherchant en vain quelque chose à quoi se raccrocher. Interminablement attiré par la terre comme s’il avait voulu disparaître en elle et que sur lui qui avait passé son existence dans le ciel la loi de la gravité prenait enfin une revanche cruelle.
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Eprouvant alors le sentiment que plusieurs siècles ont passé d’un coup en l’espace d’un seul battement de ses paupières, mesurant dès son retour l’ampleur du changement qu’ont opéré le passage du temps et la révolution des jours, frappé par cette évidence en un instant, n’ayant pas assisté comme les autres au processus continu par lequel quotidiennement les apparences se modifient, imperceptiblement, de telle sorte que leurs transformations restent invisibles à ceux qui les observent, toute image nouvelle se substituant aussitôt à la précédente et l’effaçant à mesure qu’elle s’imprime sur la rétine.
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