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Il est rare que j'aie peu de mots, mais après la lecture de ce superbe essai, je tourne et retourne ce que j'aimerais en dire qui reflèterait ce que j'ai ressenti à la lecture de ce livre.
Il s'agit d'un essai où l'auteure imagine des petits bouts de vie de la poétesse américaine Emily Dickinson, qui a passé sa vie de plus en plus recluse dans sa chambre à écrire. A travers ces fragments du 17ème siècle, l'auteure relate certaines tranches de sa vie et celle de sa famille à la recherche du lieu où ils pourront vivre.
Il y est question de maison mais également et surtout de maison intérieure.
Je suis sans mots, habitée par la beauté de cette écriture si profonde et délicate de Dominique Fortier.
Des bouts de papier, des clichés noirs et blancs du passé, la nature, les oiseaux, le frémissement du vent dans un arbre à la fenêtre, le tic-tac du temps qui passe, la vie et son quotidien, la beauté des mots, la simplicité de la vie, le besoin de n'Être que pour soi, sans le regard des autres.
Un livre qui m'aura marqué, et que je relirai assurément.
Un petit extrait, juste pour donner le ton:
« il n'est pas vrai qu'elle n'a que sa chambre. Elle a le chant des étourneaux, l'encre des nuits de novembre, les giboulées du printemps, les voix familières qui montent d'en bas avec l'odeur du pain en train de cuire, le parfum des fleurs de pommier, la chaleur des pierres chauffées par le soleil à la fin du jour, toutes choses qui nous manquent quand on est mort.
D'année en année, le rayon de ses révolutions s'est raccourci, comme une corde qui, en tournant, s'enroule imperceptiblement autour de son axe. D'année en année, elle se rapproche du coeur: cette chambre, ce bureau, cet encrier. le monde finira par tenir sur la pointe de la plume qu'elle serre entre ses doigts. »
Merci Dominique Fortier.... 🥰
Critique de NancyJuneau
Il est rare que j'aie peu de mots, mais après la lecture de ce superbe essai, je tourne et retourne ce que j'aimerais en dire qui reflèterait ce que j'ai ressenti à la lecture de ce livre.
Il s'agit d'un essai où l'auteure imagine des petits bouts de vie de la poétesse américaine Emily Dickinson, qui a passé sa vie de plus en plus recluse dans sa chambre à écrire. A travers ces fragments du 17ème siècle, l'auteure relate certaines tranches de sa vie et celle de sa famille à la recherche du lieu où ils pourront vivre.
Il y est question de maison mais également et surtout de maison intérieure.
Je suis sans mots, habitée par la beauté de cette écriture si profonde et délicate de Dominique Fortier.
Des bouts de papier, des clichés noirs et blancs du passé, la nature, les oiseaux, le frémissement du vent dans un arbre à la fenêtre, le tic-tac du temps qui passe, la vie et son quotidien, la beauté des mots, la simplicité de la vie, le besoin de n'Être que pour soi, sans le regard des autres.
Un livre qui m'aura marqué, et que je relirai assurément.
Un petit extrait, juste pour donner le ton:
« il n'est pas vrai qu'elle n'a que sa chambre. Elle a le chant des étourneaux, l'encre des nuits de novembre, les giboulées du printemps, les voix familières qui montent d'en bas avec l'odeur du pain en train de cuire, le parfum des fleurs de pommier, la chaleur des pierres chauffées par le soleil à la fin du jour, toutes choses qui nous manquent quand on est mort.
D'année en année, le rayon de ses révolutions s'est raccourci, comme une corde qui, en tournant, s'enroule imperceptiblement autour de son axe. D'année en année, elle se rapproche du coeur: cette chambre, ce bureau, cet encrier. le monde finira par tenir sur la pointe de la plume qu'elle serre entre ses doigts. »
Merci Dominique Fortier.... 🥰
