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Critique de Jardins_Secrets


J'ai rencontré Didier au dernier salon du Livre à Paris et je dois avouer à ma grande honte que je ne le connaissais pas du tout ! Mais d'abord ce n'est pas vers lui que je suis venu. C'est le titre de la couverture de son roman qui m'a attiré et repoussé à la fois. ”Burn Out” une nouvelle expression, presque sexy d'ailleurs, alors que le mot en français fait peur et dérange : Dépression. Comme si c'était encore une honte d'en souffrir…
Donc nous avons pu discuté ensemble et j'ai trouvé tout de suite le personnage attachant. Ancien policier, comme Olivier Norek qui a arrêté son métier difficile pour nous transmettre une vision de la Police méconnue. Son vécu peut-être ? En tout cas son roman ma touché par sa sensibilité.
L'histoire est captivante et très réaliste, elle m'a tenue en haleine jusqu'au bout. Des policiers qui sont mal dans leur peau, qui vivent mal les conflits internes, les horaires épuisants, les planques qui n'en finissent pas, qui n'ont plus vie de famille ou tellement insignifiante. Voilà la Police de Didier. Ils sont là pour nous aider, pour nous sauver souvent, alors que nous ne les voyons qu'à peine et que pour beaucoup d'entre eux, ils travaillent la peur au ventre…

Le monde à changé, aujourd'hui les policier on les mains liées, ils ne sont ni aidés, ni aimés. Ils sont perçus comme des collecteurs de l'Etat, plus que des gardiens de la paix… Leurs missions devraient être recentrées très vite avant que cela ne finisse vraiment mal…
Un polar à lire…Une course contre la montre qui nous montre le malaise de la Police !

“Dubreuil avait pris sa décision. Il irait au commissariat tout balancer et se faire passer pour un chef d'entreprise un peu trop cool qui vient de s'apercevoir que ses employés lui font un petit dans le dos. Sergeï se ferait chopper rapidement : avec les moyens actuels, les flics établiraient un rapprochement entre les vols dans les cimetières et l'affaire du château dans les Yvelines. Oui, c'était cela qu'il devait faire, le seul moyen de s'en sortir ; sinon cette affaire allait mal tourner pour lui. Il dirait aux flics il s'était aperçu que son contremaître n'était pas clair, qu'il avait voulu s'expliquer avec lui et que, en guise d'explication, il s'était fait casser la gueule. Ça tiendrait la route. Il ajouterait qu'il était armé, dangereux, et avec un peu de chance, vu le nombre de chauds de la gâchette dans la police, Sergeï n'aurait peut-être même pas le temps de parler.”
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