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EAN : 9782234061170
150 pages
Stock (20/08/2008)
  Existe en édition audio
3.91/5   2675 notes
Résumé :
"Cher Mathieu, cher Thomas,
Quand vous étiez petits, j'ai eu quelquefois la tentation, à Noël, de vous offrir un livre, un Tintin par exemple. On aurait pu en parler ensemble après. Je connais bien Tintin, je les ai lus tous plusieurs fois.
Je ne l'ai jamais fait. Ce n'était pas la peine, vous ne saviez pas lire. Vous ne saurez jamais lire. Jusqu'à la fin, vos cadeaux de Noël seront des cubes ou des petites voitures... "

Jusqu'à ce jour,... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (423) Voir plus Ajouter une critique
3,91

sur 2675 notes
Où on va papa ? est un court roman largement autobiographique dans lequel tragédie et humour se côtoient en permanence, un humour désespéré et absurde.
Ce récit, Jean-Louis Fournier, cet écrivain, humoriste, comparse de Pierre Desproges et réalisateur de télévision, le consacre à ses deux premiers enfants Mathieu et Thomas, handicapés moteurs et mentaux. Il a eu quelquefois la tentation de leur offrir un livre à Noël, ne l'a jamais fait « ce n'était pas la peine, vous ne saviez pas lire. Vous ne saurez jamais lire ». Il va quand même leur en offrir un, celui-ci, qu'il a écrit pour eux, pour qu'on ne les oublie pas et pour dire des choses qu'il n'a jamais dites.
Le titre « Où on va papa ? » fait référence à la phrase que son fils Thomas ne cesse de répéter lorsqu'ils sont en voiture, dans cette fameuse Camaro.
L'auteur se souvient du premier médecin qui a eu le courage de leur annoncer que Mathieu était définitivement anormal, qu'il n'y avait rien à faire. Il se souvient de l'horreur qui s'en suivit, puis la joie nouvelle, teintée d'inquiétude à l'arrivée d'un deuxième enfant, deux ans après.
Impossible que ça arrive une seconde fois et à la naissance, Thomas est un bébé superbe. Il confie alors à des amis que cette fois, il se rend compte de ce que c'est d'avoir un enfant normal. Mais il a été optimiste un peu vite, Thomas se révèle rapidement un enfant fragile et souvent malade jusqu'à ce que leur médecin traitant ait le courage de leur dire la vérité : « Thomas est, lui aussi, handicapé, comme son frère ».
Jean-Louis Fournier, pour garder la tête hors de l'eau se moque lui-même de ses enfants. Il livre sans réserve ses sentiments, avec cet humour cru qui est une façon pour lui de surmonter ce qu'il nomme ses « deux fins du monde » et la comparaison n'est pas usurpée.
Pour ne pas sombrer, le rire et la plaisanterie ont fait office d'antalgiques à cet homme, lui permettant d'aller de l'avant et de rester debout. L'humour employé tout au long du bouquin lui sert à exorciser sa douleur et dévoile en fait toute la tendresse et tout l'amour qu'il porte à ses garçons qui ne connaîtront jamais la musique, la peinture, la littérature, le cinéma... « de ces grandes joies-là qui aident l'humanité à vivre, ils vont être privés aussi. » Il aurait tant aimé leur faire découvrir tout ça…
Outre ces espérances déçues, il confie ses regrets de n'avoir jamais pu communiquer avec eux et avoue aussi n'avoir pas toujours été suffisamment patient.
La moquerie et la dérision n'empêchent pas les sentiments. Où on va papa ? serait un récit absolument insoutenable si l'auteur ne détournait pas la gravité de la situation par sa drôlerie.
Bouleversant, émouvant, poignant et déchirant quand s'adressant à « ses petits oiseaux », il avoue sa tristesse à penser qu'ils ne pourront jamais goûter à ce qui fait le sel de la vie, qu'ils ne pourront jamais conjuguer à la première personne du singulier et à l'indicatif présent ce verbe « aimer ».
Un peu surprise au début par cet humour noir quelquefois grinçant, un peu gênée parfois de sourire sur un sujet aussi grave, j'ai rapidement été conquise par le style de ce poème en prose, le ton sincère et juste et l'immense sensibilité dont fait preuve l'auteur.
J'ai retrouvé avec Jean-Louis Fournier cet humour noir et ce sens de l'absurde que j'appréciais tant chez Pierre Desproges et qui affirmait : « le rire est un exutoire et je ne comprends pas qu'on dise qu'il ne faut pas rire de ce qui fait mal. Ça fait moins mal quand on en a ri. »
C'est exactement ce que j'ai ressenti avec cet ouvrage qui, avec le rire permet de dédramatiser cette situation tellement noire et inhumaine, tout en mettant en évidence cet amour inconditionnel que porte ce père à ces enfants !
Où on va papa ? Prix Femina 2008, se lit quasiment en apnée. de plus, ce livre a été adapté au théâtre par Michel Lavoie, avec Alain Guerry et Sandrine Girard.
En écrivant cette relation avec ses deux enfants lourdement handicapés, Jean-Louis Fournier a souhaité montrer que la vie de ses fils ne se résumait pas seulement à une photo sur une carte d'invalidité et il a réussi à établir ainsi un véritable dialogue avec eux d'une tendresse inouïe.
Les lecteurs de ce petit bouquin n'oublieront pas de sitôt Mathieu et Thomas !

Lien : https://notre-jardin-des-liv..
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J'ai découvert Jean-louis Fournier avec « La servante du seigneur » que j'avais adoré. J'ai longtemps hésité avant de lire un de ses livres plus ancien, car les sujets qu'il y aborde ne sont pas toujours légers.

Ici il nous racontent donc, via diverses anecdotes, comment il va vivre le fait d'avoir un enfant, handicapé, puis, un second également handicapé. Ce n'est pas très joyeux comme livre, mais l'humour noir, le cynisme et la plume toujours plus incisive de Jean-Louis Fournier rendent la lecture très agréable, et surtout beaucoup moins pesante.

Là ou il aurait put tomber dans le cliché, le larmoyant, ce père arrive avant tout a parler librement des ses deux enfants et de cette malchance qui s'abat sur lui.

Par contre, comme souvent avec cet auteur, le livre se lit très vite. Comptez une heure tout au plus. Mais en même temps, vu la nature du sujet, ce n'est pas un mal, cela nous évite un gros coup de blues après la lecture.

Un récit poignant, simple, efficace et d'une grande justesse. Comme quoi, on peut faire court, et avoir quelque chose a raconter. Bien des auteurs devraient en prendre exemple.
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Jean-Louis Fournier est maître en la matière quant à la narration de ses propres histoires. Il délie les noeuds pour faire valdinguer la peine, sous peine d'en rire, sa prose est sans contexte indémodable et mémorable. Mais si le rire permet de détendre une atmosphère tendue et compliquée, peut-on néanmoins rire de tout ? J'ai découvert ce maître de l'autobiographie avec ma mère du Nord qui m'avait subjuguée car rempli d'empathie et d'amour. Ici, je suis mitigée. Bien sûr que deux enfants handicapés à la maison c'est du très lourd, du très triste, du très désespérant. Fournier choisit clairement le chemin de la dérision pour disculper son malheur. Écrire sur ses enfants avec amour aurait peut-être donné un récit too much sortez vos mouchoirs. Non, ici, on rit, on sourit devant l'aliénation d'enfants. Enfin, moi je n'ai pas voulu sourire. Cela m'a gênée même.
« Comme Cyrano de bergerac qui choisissait de se moquer lui-même de son nez, je me moque moi-même de mes enfants. C'est mon privilège de père. ».

D'accord ou pas d'accord, je lui laisse la liberté à ce père désabusé. Il l'aura bien méritée.

Jean-Louis Fournier sait manier les mots rendant un bien bel hommage à la langue française. Pour ce qui est du père, il a une sacrée dose d'humour qui a dû certainement l'aider pour avancer dans ce terrible quotidien...
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Il s'agit pour moi d'un véritable "coup de coeur", d'une lecture qui a fait vibrer une corde sensible comme rarement, je suis passé par à peu près tous les sentiments possibles.
Ce livre réussit à vous promener d'une extrémité à l'autre d'un curseur qui va du rire aux larmes en 89 très courts chapitres et une centaine de pages.
Combien parmi nous pensent porter ou avoir porté un lourd fardeau dans leur vie ?
Combien parmi nous pensent être maudits ou malchanceux ?
Jean-Louis Fournier a vécu la tragédie d'avoir non pas un, mais deux enfants "pas comme les autres", sacré karma...
Comment peut-on vivre cette situation sans sombrer dans le désespoir le plus total ? sans "péter un boulon" ? Peut-être en sachant prendre du recul, en dissertant sur l'ironie du sort, Jean-Louis Fournier ne donne pas de recette, il nous parle de ces moments difficiles et pourtant non dénués d'amour et de tendresse avec une sincérité touchante et souvent bouleversante, mais surtout avec humour, un humour tantôt caustique, avec une pointe de cynisme parfois.
Il nous parle de ses regrets sur ce qui aurait pu être, de son incompréhension sur le sens de la destinée avec une pointe de philosophie souvent.
« On peut rire de tout, mais pas avec n'importe qui », cette réflexion attribuée à Pierre Desproges est la première chose qui m'est venue à l'esprit car si l'auteur aborde un sujet sensible (voire tabou), il parle avant tout de sa propre expérience vécue, il partage son ressenti et ne semble pas se soucier d'être approuvé.
Ce que je retiens de cette lecture c'est une leçon de vie qui brille par son humilité, la sensation d'avoir perçu une part infime de ce que cela pourrait être de vivre une telle expérience de vie.
Ce livre est court et pourrait constituer une lecture rapide, j'ai pourtant lu et relu de nombreux chapitres qui sont d'une profondeur incroyable, derrière l'humour se cache de nombreux trésors de sensibilités.
Merci Jean-Louis Fournier pour ce que vous m'avez apporté.
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Où on va, papa ?
Cette citation éponyme résonne comme un chemin, une déflagration, un cri du coeur tout au long de cette confidence que nous offre Jean-Louis Fournier.
Où on va, papa ?
Cette phrase mille fois répétées dans la même journée par son enfant, Thomas, la tête peut-être penchée vers le ciel ou bien sur ses chaussures...
Ici, là, ailleurs, ou bien nulle part.
À tire d'ailes, avec des ailes blessées, ou sans ailes, qui sait...
Jean-Louis Fournier nous parle de son existence de parent, celle qu'il partage avec ses deux enfants, ses deux garçons Mathieu et Thomas, qui ne sont pas comme les autres enfants, ne le seront jamais.
Un jour, il a décidé de leur écrire un livre, celui dont je vous parle, une longue lettre d'amour qui leur est dédiée...
Il dit les choses avec humour et émotion, ce ciel qui leur est tombé, à lui et à sa femme, sur leur tête par deux fois... Cette faute à pas de chance, comme on dit... Deux fois, vous imaginez ? Non, moi non plus.
Mais il dit aussi la chance, une autre façon de voir les choses, les voir d'une autre manière, les dire aussi d'une autre manière, c'est la force du récit...
« Quand on parle des enfants handicapés, on prend un air de circonstance, comme quand on parle d'une catastrophe. Pour une fois, je voudrais essayer de parler de vous avec le sourire. Vous m'avez fait rire, et pas toujours involontairement. »
Il dit cela de manière cocasse et touchante, c'est un texte souvent tendre et ironique, parfois cynique et empli d'auto-dérision.
« Deux enfants handicapés, c'est deux fois la fin du monde. »
Ce sont des mots qu'on n'a pas l'habitude d'entendre de la part de parents d'enfants handicapés.
« Je me console en pensant que les enfants normaux aussi empêchent leurs parents de dormir. Bien fait pour eux. »
Le regard des autres, entendre dire des tas de bêtises, des poncifs, des choses toutes faites, ceux qu'on voudrait dire si on était à leur place, mais voilà on n'est pas à leur place...
Où on va papa ?
Ici et là, dans des pages sans mélo ni pathos, Jean-Louis Fournier nous invite dans la réalité d'un père qui vit au quotidien avec deux enfants pas comme les autres, qui ne grandiront jamais comme les autres.
Les mots que convoque Jean-Louis Fournier ne sont pas là pour le rendre drôle ou choquant, c'est sa seule façon de garder la tête hors de l'eau, comme il l'avoue au tout du début du récit. C'est un privilège de père, peut-être le seul, nous dit-il. Alors, on lui reconnaît cette grâce et cette légèreté qu'il nous offre et qui lui sont données par l'humour et sans doute un coeur grand comme ça.
Alors j'ai ri, j'ai pleuré. J'ai été touché. Ce texte m'a remué et m'a replongé dans le souvenir de l'enfant pas comme les autres d'un couple d'amis, un enfant devenu adulte aujourd'hui et qui ne grandira jamais... Impossible d'oublier son sourire qui est la seule parole qu'il sait dire...
« C'est sans doute la seule façon qu'il a trouvée de créer un lien avec nous, pour qu'on le tienne par la main. »
On se sent brusquement léger à traverser ce récit, malgré le poids du fardeau que nous évoque ce père presque pas comme les autres.
Ce sont de petites tranches de la vie quotidienne, qui forcément nous rappellent ô combien que nos instants ordinaires paraissent si dérisoires à côté de ceux évoqués dans ce récit, le jour qui se lève, le coucher du soir, Noël qui approche, deux enfants qui grandissent, qui vont désormais à l'institut médico-pédagogique, c'est presque l'école, mais c'est différent aussi ; et puis il y a le reste, immense, qu'on ne peut dire...
C'est un père qui se moque de lui, qui se moque de ses deux enfants, comme des albatros sur le pont d'un bateau. Il se moque avec tendresse, il a besoin de cela pour tenir debout, tenir debout pour leur tenir la main, car sinon, qui d'autres le ferait ?
C'est une leçon de vie, un véritable coup de coeur qui m'a traversé et continue de me traverser ce soir de part en part en vous écrivant.
C'est un magnifique récit épris d'humilité sur l'acceptation de la différence et sa difficulté aussi de l'accepter.
Où on va papa ?
Je ne sais pas, fiston.
Sans doute ici ou ailleurs, ou bien dans un autre endroit qui n'est ni ici ni ailleurs.
Un endroit à inventer ensemble.
Pour toi, pour ton frère, un endroit à réinventer pour les enfants comme vous.
Un endroit surtout où tu continueras de me dire à jamais « où on va papa ».
Un endroit où aller à tire d'ailes, où poser tes ailes, même blessées.
Poser les miennes aussi.
Même sans ailes, nous irons là-bas.
Un endroit où exister.
Ensemble.
Où on va papa ?
Je viens de te le dire, mais tu n'écoutes jamais et puis tu as raison de ne pas m'écouter, le mieux est d'y aller tout simplement, sans se poser de questions.
Allez, viens...
Où on va papa ?
« Ne pas être comme les autres, ça ne veut pas dire forcément être moins bien que les autres, ça veut dire être différent des autres.
Qu'est-ce que ça veut dire, un oiseau pas comme les autres ? Aussi bien un oiseau qui a le vertige qu'un oiseau capable de siffler sans partition toutes les sonates pour flûte de Mozart. »

♫ Explique-moi, Papa
C'est quand qu'on va où ? ♬
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Citations et extraits (255) Voir plus Ajouter une citation
En tant que père de deux enfants handicapés, j’ai été invité à participer à une émission de télévision pour témoigner.
J’ai parlé de mes enfants, j’ai insisté sur le fait qu’ils me faisaient rire souvent avec leurs bêtises et qu’il ne fallait pas priver les enfants handicapés du luxe de nous faire rire.
Quand un enfant se barbouille en mangeant de la crème au chocolat, tout le monde rit ; si c’est un enfant handicapé, on ne rit pas. Celui-là, il ne fera jamais rire personne, il ne verra jamais des visages qui rient en le regardant, ou alors quelques rires d’imbéciles qui se moquent.
J’ai regardé l’émission, qui avait été enregistrée.
On avait coupé tout ce qui concernait le rire.
La direction avait considéré qu’il fallait penser aux parents. Ça pouvait les choquer.

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" Mes petits oiseaux, je suis bien triste de penser que vous ne connaîtrez pas ce qui, pour moi, a fait les plus grands moments de ma vie.

Ces moments extraordinaires où le monde se réduit à une seule personne, qu'on existe que pour elle et par elle, qu'on tremble quand on entend ses pas, qu'on entend sa voix et qu'on défaille quand on la voit. Qu'on a peur de la casser à force de la serrer, qu'on s'embrase quand on l'embrasse et que le monde autour de nous devient flou.

Vous ne connaîtrez jamais ce délicieux frisson qui vous parcourt des pieds à la tête, fait en vous un grand chambardement, pire qu'un déménagement, une électrocution, ou une exécution. Vous chamboule, vous tourneboule et vous entraîne dans un tourbillon qui fait perdre la boule et donne la chair de poule. Vous remue tout l'intérieur, vous donne chaud à la gueule, vous fait rougir, vous fait rugir, vous hérisse le poil, vous fait bégayer, vous fait dire n'importe quoi, vous fait rire et aussi pleurer.

Parce que, hélas, mes petits oiseaux, vous ne saurez jamais conjuguer à la première personne du singulier et à l'indicatif du présent le verbe du premier groupe: aimer. "

p.76
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Vous ne connaîtrez jamais ce délicieux frisson qui vous parcourt des pieds à la tête, fait en vous un grand chambardement, pire qu'un déménagement, une électrocution, ou une exécution. Vous chamboule, vous tourneboule et vous entraîne dans un tourbillon qui fait perdre la boule. Vous remue tout l'intérieur, vous donne chaud à la gueule, vous fait rugir, vous hérisse le poil, vous fait bégayer, vous fait dire n'importe quoi, vous fait rire et aussi pleurer.

Parce que, hélas, mes petits oiseaux, vous ne saurez jamais conjuguer à la première personne du singulier et à l'indicatif du présent le verbe du premier groupe: aimer.
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Quand on me demande dans la rue un don pour les enfants handicapés, je refuse. Je n'ose pas dire que j'ai deux enfants handicapés, on va croire que je blague. L'air dégagé et souriant, je m'offre le luxe de dire : "Les enfants handicapés, j'ai déjà donné."
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Quand on a des enfants handicapés, il faut supporter, en plus, d'entendre dire pas mal de bêtises. Il y a ceux qui pensent qu'on ne l'a pas volé. [...] Il y a ceux qui disent que si on a des enfants handicapés, ce n'est pas du hasard. [...] Il y a ceux qui disent : "Je l'aurais étouffé à la naissance, comme un chat". [...] Il y a aussi ceux qui disent : "L'enfant handicapé est un cadeau du Ciel." Et ils ne le disent pas pour rire. Ce sont rarement des gens qui ont des enfants handicapés.
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Vidéo de Jean-Louis Fournier
Parole d'écrivain avec Jean-Louis Fournier
Pour ce quatrième episode de la nouvelle saison de « Parole d'ecrivain », Sarah Masson avait rendez-vous avec Jean-Louis Fournier, qui vient de publier son nouveau roman « Je n'ai plus le temps d'attendre ». Pour Jean-Louis Fournier, l'écriture est un jeu, un plaisir de raconter et une grande liberté. C'est aussi un homme pressé qui nous parle de notre rapport au temps. Bonne ecoute !
Un podcast de Sarah Masson, egalement auteure d'un premier roman chez JC Lattes : « le Silence apres nous ».
#paroledecrivain #podcast #sarahmasson #jeanlouisfournier #jenaiplusletempsdattendre #ecriture
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