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Fear itself tome 1 sur 4

Stuart Immonen (Illustrateur)
EAN : 9780785156628
248 pages
MARVEL - US (18/01/2012)
3.46/5   14 notes
Résumé :
C’est dans deux jours que commencera réellement le nouveau crossover Marvel, à savoir Fear Itself. On le sait maintenant, Thor sera l’un des personnages centraux de l’intrigue, ce qui ne pouvait pas mieux tomber avec l’adaptation du dieu nordique qui arrive à la fin du mois. Personnellement, que ce soit le film ou cette nouvelle mini-série, je ne suis pas très emballé, mais il se peut que nous ayons droit à de jolies surprises.
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Fear Itself est un récit empli de désespoir.

Le désespoir de la crise économique d'abord. Les subprimes sont passées par-là. Des millions de gens ont perdu leurs jobs, leurs maisons. Et que peuvent y faire les héros bardés de pouvoir ? Incarner l'espoir ne nourrit pas son homme. Seul Tony Stark peut faire une tentative, mais en tant qu'industriel, pas en tant qu'Iron Man.

Le désespoir des Dieux ensuite. Asgard est tombée. Les Dieux sont exilés sur Terre. Et voilà que le frérot d'Odin renaît. Pour lui Odin n'est qu'un usurpateur et il entend bien reprendre son trône. Sa stratégie ? Éliminer l'humanité pour croître en puissance. Sa tactique ? Contrôler certains des super-humains les plus puissants, les armer de marteaux et les envoyer faire le ménage. Ce frérot, c'est le Serpent. Si les prophéties ont raison, c'est donc l'heure de Ragnarok ! Et Thor ne doit pas y survivre.

Le désespoir des héros enfin, des Avengers en particulier, qui crise après crise n'en finissent pas de défendre un monde de plus en plus menacé, abîmé, fatigué. Ils tiennent. On se demande comment.

Un très bon récit apocalyptique de Matt Fraction, montrant une foultitude de héros mais se concentrant sur certains seulement ; le triptyque Thor, Iron Man et Captain America surtout (comme d'habitude diront certains).

Un élément agaçant toutefois : le besoin systématique, ou l'obligation éditoriale au choix, de placer la bannière étoilée aux commandes du combat ou de la résistance. Steve Rogers dirige tout et tout le monde, non pas parce qu'il est le meilleur pour ça, mais parce que les USA doivent diriger. Aucune autre option ne serait acceptable. Même les Dieux sont placés en dessous du drapeau en termes de hiérarchie. Un exemple, Tony Stark habillé d'une armure en métal d'Uru (le métal dont est fait Mjolnir) fait une réflexion à Odin et est balayé comme un moustique. Mais Rogers se permet de tancer vertement Odin, de lui donner des ordres, d'étaler sa colère contre lui. Et tout ce qu'Odin fait alors, c'est bafouiller, décontenancé « qui… tu… comment oses-tu me parler ainsi ? ». Et voilà, les USA peuvent se permettre de dire leurs quatre vérités aux dieux. de toute façon, ce ne sont pas de « vrais » dieux, pas vrai ? Ce sont des imposteurs en quelque sorte. Pfff !
On doit faire avec, je suppose. Ou alors lire des comics qui ne sont pas américains.

J'oubliais, Paris est détruite dans ce récit. Les américains adorent détruire Paris. Cela symbolise la mort de notre civilisation je suppose. Mais ici, ils y mettent les formes.
Mais ne vous inquiétez pas. C'est un comics. Tout, ou presque, peut-être annulé, rien n'est définitif.
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Ce tome regroupe le numéro spécial introductif "Book of the skull", et les épisodes 1 à 7 du crossover "Fear itself", parus en 2011.

"Book of the skull" (scénario d'Ed Brubaker, dessins de Scot Eaton, encrage de Mark Morales) - Aidée par Baron Zemo, Sin (la fille de Red Skull, l'ennemi juré de Captain America) récupère le moyen d'accéder à une arme secrète, reste d'une expérience entamée par son père en 1942. Ed Brubaker assure le minimum syndical pour expliquer rapidement la connexion entre le crossover "Fear itself" et le Red Skull, c'est-à-dire Captain America. Il ressert encore une fois un combat pendant la seconde guerre mondiale. Pas très original. Eaton et Morales effectuent un travail à peu près honnête, aidés par la simplicité des décors dans un désert de sable, suivi par un désert de glace. La relation entre Zemo et Sin sauve le récit de l'ennui. 3 étoiles.

"Fear itself" (scénario de Matt Fraction, dessins de Stuart Immonen, encrage de Wade von Grawbadger, mise en couleurs de Laura Martin) - À Manhattan, une manifestation pour la reconstruction d'un site dégénère en émeute sans que Steve Rogers (Supersoldier) présent sur place n'arrive à se faire entendre. En Antarctique, Sin s'empare de l'objet de pouvoir laissé par son père. À Broxton, Tony Stark annonce la reconstruction d'Asgard sous la houlette de Stark Resilient (son entreprise) et de la main d'oeuvre humaine pour retrouver un peu d'espoir après Siege pendant lequel les terriens avaient assisté à la destruction du domaine des dieux. Mais Uatu (le Watcher) apparaît auprès d'Odin qui n'est pas favorable à cette démarche. Il a l'intention de rétablir Asgard à sa place originelle en prévision d'un combat à venir. Père et fils vont s'affronter.

À l'occasion de son discours d'intronisation à la présidence, Franklin D. Roosevelt a prononcé cette phrase "The only thing we have to fear is fear itself." pour introduire le New Deal. le point de départ de ce crossover est donc de redonner espoir à la communauté humaine en général, et à celle des superhéros en particulier alors que la peur s'empare du coeur des hommes. C'est donc au tour de Matt Fraction de tenter l'impossible : écrire une histoire complète par elle-même avec une distribution pléthorique tout en laissant assez de place pour que les épisodes des séries mensuelles puissent apporter quelque chose au crossover. Sur ce plan, "Fear itself" forme un tout assez complet. Cet objectif est atteint malgré le sacrifice consenti par Tony Stark en cours de route, qui semble vraiment arriver comme un cheveu sur la soupe.

Coté multitude de superhéros, le lecteur est servi, et comme d'habitude, peu d'entre eux ont droit à plus de 3 répliques. Ceux les plus mis en avant dans ce récit sont Thor (l'intrigue principale repose sur la mythologie d'Asgard), Captain America, et dans une moindre mesure Iron Man. Coté grand spectacle, ça pète de partout, la destruction est massive et 2 superhéros ne survivent pas aux batailles. Malgré un bon départ (même s'il faut que le lecteur y mette un peu du sien pour l'opposition entre Odin et Thor), les épisodes 3 à 5 finissent par attirer l'attention sur l'immobilisme du récit. Une fois la menace clairement établie et pleinement déployée, les combats font rage et s'étirent un peu avec une logique de l'ennemi qui laisse rêveur. Non seulement cet ennemi d'une puissance incroyable récupère des robots de la seconde guerre mondiale pour être plus puissant (la logique m'échappe), mais en plus il évite soigneusement d'achever les superhéros quand ils sont à terre. Et puis la stratégie complète d'Odin m'échappe encore. La fin semble d'autant plus téléphonée qu'elle repose sur la série Iron Man (FI Invincible Iron Man). Et l'idée même de peur s'évanouit en cours de route, pour ne jamais atteindre le niveau promis par les couvertures de Steve McNiven.

Il est difficile de résister au pouvoir de séduction de la partie graphique, à commencer par les superbes couvertures de Steve McNiven (qui promettent une histoire plus intéressante qu'elle ne l'est en réalité). Immonen et von Grawbadger adoptent un style qui s'apparente à un succulent dessert pour les yeux. Immonen conçoit des illustrations dans lesquelles il glisse des détails pour les parties qu'il souhaite souligner, et simplifie les autres. de ce fait, la lecture est facilitée et fluidifiée. Il réussit à donner une forte identité visuelle différente à chaque personnage. Il emprunte quelques éléments à Olivier Coipel pour conserver la majesté propre à Asgard et à ses habitants. von Grawbadger complète parfaitement le travail d'Immonen avec un encrage léger, et de petits aplats de noir ne renforçant qu'une expression faciale de temps en temps, ou un personnage plus menaçant qu'un autre.

Dans l'épisode 7, Immonen succombe à la malédiction des crossovers qui veut que l'affrontement final se déroule dans un nuage de poussières masquant tout décor (allégeant ainsi le travail du dessinateur). Heureusement, Laura Martin (la coloriste attitrée de John Cassaday) est une professionnelle de grand talent qui sait enrichir chaque case par des camaïeux énergétiques.

Ce crossover se lit tout seul, les 8 épisodes (prologue + "Fear Itself") se lisent aussi vite que s'il n'y en avait que 5. le scénario est clair et bien structuré, les illustrations sont lumineuses et vives. Mais l'histoire finit par se diluer, perdre en rythme, en intensité dramatique et en cohésion, et l'accumulation de dessins de rues dévastées finit par lasser, malgré le talent des illustrateurs. Au bout de 3 épisodes, le lecteur a du mal à se sentir impliqué dans ces affrontements aux conséquences improbables, et vraisemblablement vite effacées (je doute que Marvel s'attardera sur la reconstruction des différentes villes à moitié détruites). Et le dénouement est plié en 2 temps, 3 mouvements, sans aucune difficulté. Fear Itself a été prolongé par The Fearless, "Fear Itself aftermath - Battle Scars" et "Fear itself" numéros 7.1, 7.2 et 7.3.
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Les « events » ou « crossovers » Marvel ont souvent mauvaise presse et s'avèrent, il est vrai, parfois décevants (SECRET INVASION, par exemple, dilapidait une idée splendide) quoiqu'il soit impératif de les lire afin de connaitre les grandes lignes d'un univers Marvel en constante évolution.
Parmi les « events » récents, FEAR ITSELF se montre finalement efficace et globalement convaincant. Ayant des ambitions plus modestes que CIVIL WAR ou le précité SECRET INVASION, le récit s'intéresse au Serpent, le maléfique frère d'Odin. Tout débute durant la Seconde Guerre Mondiale avec « Book of the skull » : Sin, la fille de Crâne Rouge, et le Baron Zemo, tentent de récupérer une arme capable de donner l'avantage aux Nazis. Ce récit classique, avec un faux air d'Indiana Jones, sert d'introduction à l'événement proprement dit, découpé en sept chapitres.
D'emblée, le lecteur reçoit de nombreuses informations : la récupération d'un artefact par Sin en Antarctique, des émeutes éclatent à New York sous les yeux du Super Soldat Steve Rogers, la reconstruction d'une Asgard tombée (cf. SIEGE) par la population défavorisée de Broxton avec l'aide matérielle de Tony Stark, l'opposition entre Thor et Odin,…
Pendant ce temps divers marteaux magiques sont récupérés de par le monde, soit par des héros (La Chose, Hulk) soit par de vilains (comme La Gargouille Grise, Titania ou le Fléau) considérés comme « Dignes ». A partir de là, FEAR ITSELF joue la carte du grand spectacle et des affrontements titanesques sans que l'on comprenne toujours les finalités de l'intrigue (l'attitude d'Odin reste peu claire durant la totalité du récit).
FEAR ITSELF possède un côté fin de cycle et fin du monde appréciable, avec ces citoyens qui ne croient plus en leur héros et ces dieux qui ne peuvent plus imaginer une issue favorable aux événements cataclysmiques qui se multiplient. Forcément, à la fin de cette histoire, certains tomberont et deux héros mourront, tandis que des villes entières (dont Paris) seront rasées…provisoirement bien évidemment puisque dans le monde de Marvel rien n'est destiné à durer. D'ailleurs la fin de ce recueil nous montre Bucky Barnes, une des deux victimes, bien vivant, sauvé par une dose de potion d'infinité. Comme souvent la fin se montre expédiée, presque bâclée, avec sa grosse baston qui résout très simplement une problématique pourtant complexe.
En complément à l'introduction et au récit principal nous avons droit à trois récits annexes supplémentaires pas désagréables et à des très courtes histoires (quatre pages) sur chacun des Dignes. Bien dessiné, bien présenté par Panini (qui offre beaucoup de tie-in autour de l'intrigue centrale) même si on regrette l'absence d'un résumé des « épisodes précédents » qui aurait été bien utile aux néophytes, FEAR ITSELF constitue un « event » modeste qui ne prétend pas vouloir bouleverser totalement la continuité comme HOUSE OF M, CIVIL WAR ou le récent SECRET EMPIRE. C'est à la fois son défaut (des conséquences anecdotiques vite balayées et deux héros morts qui ne le resteront pas longtemps) et sa qualité, celle d'une bonne petite histoire au final plutôt plaisante à lire en dépit de ses facilités.
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« Fear Itself » est l'évènement majeur le plus récent dans ma collection. de 2011, il se compose du prologue « Fear Itself: Book of the Skull, et des numéros 1 à 7 de l'arc Fear Itself.

L'une des volontés de cet arc était de rapprocher les univers de Captain America et de Thor. du premier, on retrouve Sin, fille de Crâne Rouge, qui va provoquer le chamboulement à venir, et du second, la menace martelante à travers le Serpent.

Une menace globale pour un arc qui me semble moins crucial que les précédents que j'ai pu lire. L'ensemble est divertissant, mais il manque un petit quelque chose pour le rendre palpitant.

De plus, l'arc ne se suffit pas complètement à lui-même. Beaucoup d'ellipses ponctuent le récit. Des évènements sont mis de côté pour être abordés dans des séries annexes. Ce n'est pas nouveau, chaque évènement à ses ramifications dans les séries mensuelles consacrées à chaque héros ou équipe super-héroïque. Sauf que cette fois, le report de certains fils narratifs sont trop marqués vers ces annexes.

Côté dessins, j'apprécie le travail de Stuart Immonen. le design des personnages permet une reconnaissance immédiate, jusque dans les visages. La mise en scène de l'action en met plein les yeux. Ça se regarde avec plaisir.
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[...]Moins de punchlines mais plus de matière, moins d'action mais plus d'ambiance : c'est dense et plein de promesses. L'essentiel de l'intrigue s'articule autour d'Asgard, et c'est un bonus appréciable, d'autant que les artistes sont parvenus à conserver cette grandeur que Coipel avait su insuffler aux dieux nordiques.
Lien : http://arpenteur-de-pages.ov..
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critiques presse (2)
BulledEncre
22 août 2016
Le récit est passionnant, même s’il manque parfois de rythme. Le trait de Stuart Immonen vient en renfort de ces quelques lacunes en livrant une très bonne copie.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
Sceneario
21 novembre 2011
Ce premier volume démarre fort et donne vraiment envie de poursuivre la lecture de cette grande saga. N'ayez pas peur et venez frissonner en compagnie des héros dans cette aventure qui ne vous laissera pas de glace.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
[Odin à Thor]
Si tu étais un père... si tu avais l'occasion de devenir père... peut-être que tu comprendrais.
Un monde n'est rien à côté d'un fils.
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