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EAN : 9782265093768
336 pages
Fleuve Editions (13/10/2011)
  Existe en édition audio
4.1/5   3875 notes
Résumé :
Un homme se réveille au fond d'un gouffre, au cœur d'un environnement hostile, deux inconnus et son fidèle chien comme seuls compagnons d'infortune. Il est enchaîné au poignet, l'un des deux hommes à la cheville et le troisième est libre, mais sa tête est recouverte d'un masque effroyable, qui explosera s'il s'éloigne des deux autres. Qui les a emmenés là ? Pourquoi ? Bientôt, une autre question s'imposera, impérieuse : jusqu'où faut-il aller pour survivre ?
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Critiques, Analyses et Avis (573) Voir plus Ajouter une critique
4,1

sur 3875 notes
Recette de Vertiges pour 6 personnes :
- prendre trois hommes et un couffin .
- virer le couffin , le remplacer par un chien .
- accessoirement , les enfermer dans un gouffre glaçant de froid et d'effroi et logiquement appelé à devenir leur dernier tombeau .
- pour corser un chouilla le tout , deux d'entre eux seront entravés par des chaines alors que le troisième larron , libre de tout mouvement , ne pourra s' éloigner de la zone maudite de plus de 50 m au risque de voir son masque de fer chargé d'explosif très mal le prendre et lui faire littéralement perdre la tête !
Secouez énergiquement , rajoutez-y une bonne pincée de suspense sur son coulis de gore - c'est à la guise de l'imaginaire – et dégustez sans plus attendre !

Thilliez fait dans le one-shot et le fait bien ! Sujet du jour : le guide de survie en territoire hostile agrémenté de sa sauce aux peurs primales .
Vertiges : 95 % de bonheur , 5 % de frustration . Je recompte , 95 plus 5 , je retiens rien après la virgule , ouais , le compte est bon ! Je m'en explique prestement . le problème dans le genre , c'est que se renouveler continuellement tient véritablement du miracle . Chaque lecteur vient avec son catalogue perso de références - plus où moins concordantes – ne pouvant ainsi s'empêcher d'effectuer un parallèle qui , s'il s'avérait judicieux , viendrait alors méchamment gâcher un réel plaisir de lecture qui ne demandait rien d'autre que de poursuivre tranquillou son p'tit bonhomme de chemin tout en vous surprenant un tant soit peu !
Tel fut le cas , à mon grand dam ! Impossible , dans le cas présent , de ne pas avoir une petite pensée émue pour Saw , film référent me concernant ! Si Saw 6 , tourné à Francfort , me laissa sur ma faim , que dire de Saw 7 que je trouvais dépareillé . Désolé...

Passer ce vilain sentiment de déjà vu , il suffisait alors de me laisser envouter par la petite musique de l'auteur , beaucoup plus proche de l'univers barré d'Iggy Pop que de celui , beaucoup plus feutré , et , oserais-je le dire , légèrement plus fleur bleue d'Hélène , je m'appelle Hélèèèène . Que j'aime par ailleurs tout autant , que les choses soient claires....A chacun sa folie...
Trois hommes ne se connaissant pas et devant apprendre à s'apprivoiser , se supporter et s'épauler afin d'espérer pouvoir échapper à cette situation mortifère . Ajouter à cela trois mystérieuses phrases inscrites dans le dos de chaque protagoniste – qui sera le tueur ? qui sera le menteur ? qui sera le voleur ? - et vous voilà embarqué dans un huis clos oppressant à souhait délivrant , à dose homéopathique , son contingent de révélations et de rebondissements !
D'une écriture toujours aussi maîtrisée , Thilliez instaure rapidement ce climat pervers dont il a le secret , jouant régulièrement avec un lecteur impatient qu'il adore conforter dans ses convictions pour mieux perdre le chapitre suivant !
Trois personnages totalement antagonistes qui se révèleront tour à tour aussi sympathiques qu'inquiétants ! Trois fortes personnalités qui devront faire alliance afin de remporter l'épreuve d'immunité au risque de se faire sortir au prochain conseil ! « Et la sentence est irrévocable ! «  . Merci Denis...
N'était ce méchant sentiment de redite , Vertiges décrochait le grand chelem haut la main ! Dommage...
A défaut de me filer le tournis , ce bouquin racé m'aura méchamment bousculé et c'est déjà pas mal...

Vertiges : sorte d'énorme Kinder sustentatoire niveau chocolat , me rappelant , hélas , que la surprise , ben , je l'avais déjà eue...
Dans la série gueule cassée à la croisée des chemins , ça , ça me fout vraiment le vertige :
http://www.youtube.com/watch?v=xLUMmp0tLJA&feature=fvwrel
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♫Mon légionnaire attend qu'on l'shunte
Et la tranchée vient d'être repeinte
Écoute, si ça continue j'vais me découper
Suivant les points, les pointillés
Vertige de l'amour
J'ai dû rêver trop fort
Ça me prend les jours fériés
Quand Gisèle clape dehors♫
-Alain Bashung- 1980-
---♪----♫----😱----🥶----😱----♫----♪---

Des cris....des froids....
12x12, Sang car hante quatre à quatre
Ils recomptent sur le bout des doigts
Gobe les, l'araignée a bien quatre paires de pattes
Sur leur sort, faut pas trop qu'on s'apitoie
Capacité à fuir les problèmes
----'Energ-humaines'----Spasmes de haine
Instinct, sentiments et pensées reviennent
Ces actes qui échappent à toute rationalité
Réflexes Pavloniens impossibles à refouler
Des éboulements,
De la pierre, de la glace,
Ce gouffre est vivant...
Quelques chutes de glace sont à prévoir
n'oubliez pas vos parapluies d'acier
Sans l'indispensable lumière tout reste désespoir
Orbe de silence et Obscurité
Vos désirs sont désordres
♪Les circuits sont niqués
Puis y'a un truc qui fait masse
Le courant peut plus passer
Non mais t'as vu ce qui passe !?♪
Quoi que vous lisiez
Pour ces mots de haute voltige
La puissance de cet imaginaire
A t' en rendre le vertige
Sur ma plus haute étagère
Maintenant Franck, Thilliez....🤭
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Un Frank Thilliez au meilleur de sa forme et qui nous embarque dans un scénario de dingue parfaitement maîtrisé, un thriller au top.
Dès le début l'auteur va installer avec brio un suspense étouffant, il faut dire qu'il nous a habitués a démarrer fort ses histoires et à ne plus relâcher la pression jusqu'à la dernière page, ici il va se surpasser.
Comprendre pourquoi trois hommes et un chien sont retenus prisonniers sous terre va très vite accaparer nos neurones et notre curiosité, le scénario est d'un machiavélisme parfait, intrigant comme rarement avec un contexte survivaliste et désespéré.
Tout est là pour nous captiver, la souffrance physique et morale, les secrets enfouis de chaque prisonnier, la raison de leur séquestration qui sera révélée à un rythme idéal jusqu'à une fin qui m'a convaincu, ce qui n'était pas gagné d'avance avec cette intrigue.
Avec Thilliez et je suis conscient de me répéter avis après avis, on apprend des choses, ici il sera question de résistance physique et de survie en milieu hostile plus particulièrement, passionnant et instructif !
J'ai dévoré ce bouquin en deux jours, impossible à lâcher !
Mon neuvième "Thilliez" et toujours dans l'ordre chronologique de parution, je ne me lasse pas :)
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Jonathan Touvier, alpiniste de renom qui a gravi les plus hauts sommets du monde, se réveille endolori, complètement frigorifié dans le noir le plus total et enchaîné au poignet. En ouvrant les yeux, il découvre avec stupeur qu'il est au fond d'un gouffre glacial. Que fait-il ici et comment est-il arrivé là ? Il ne s'en rappelle plus du tout et ne comprend rien à cette étrange et absurde situation. A l'aide d'un réflecteur, il découvre qu'une tente est plantée non loin de là mais également son chien Pokhara. S'aventurant aussi loin que sa chaîne le lui permet, il tombe sur un autre homme, allongé, un masque de fer noir lui enserrant le visage. Reprenant connaissance, celui-ci, prénommé Michel, est apeuré et interloqué lorsque Jonathan lui fait savoir qu'il a un masque sur le visage. C'est alors que ce dernier lui fait remarquer qu'il a un papier collé sur le dos sur lequel est écrit "Qui sera le voleur ?". Jonathan se rend compte alors qu'il en a également un où est noté "Qui sera le menteur ?". Une lettre, laissée certainement par leur ravisseur, leur apprend que le masque de fer peut exploser dès lors que les deux hommes seront éloignés de plus de 50 mètres, que personne ne sait où ils se trouvent, qu'ils vont mourir mais que c'est à eux de savoir pourquoi. C'est alors que le chien se manifeste et leur fait savoir qu'un autre homme se trouve sur une corniche, lui aussi avec une chaîne à la cheville et un tissu où est inscrit "Qui sera le tueur ?". Les trois hommes, réunis sous la tente, essaient de comprendre un tant soit peu cette situation incroyable, d'autant plus qu'ils y découvrent un tourne-disque, un coffre, deux duvets, deux assiettes et un appareil-photo. Que font-ils ici et pourquoi ? Qui leur en veut ? Comment sortir de ce gouffre ? Et pourquoi eux ?

Franck Thilliez joue avec nos nerfs avec ce huis-clos haletant, machiavélique et étouffant. Dans ce gouffre où trois hommes qui ne semblent ne rien avoir en commun vont se trouver coincés sans pouvoir donner signe de vie. C'est dans cet endroit hostile et lugubre que chacun devra trouver pourquoi il est enfermé ici. Cette situation abominable dans laquelle aucun espoir ne semble permis révélera la part obscure de chacun et les méandres de leur âme. Leur instinct de survie prendra le dessus, les caractères vont s'affirmer, se déformer et s'infirmer. Une entraide semble la meilleure des choses mais jusqu'à quel point la vie de l'autre compte finalement-elle plus ? Dans ces conditions atroces et inimaginables, le lecteur est plongé dans le noir le plus total. Révélant petit à petit leurs forces, leurs faiblesses et leurs secrets, Thilliez, de son écriture palpitante et parfaitement maîtrisée, fait monter la pression. de courts chapitres viennent renforcer ce climat terriblement oppressant.

Vertige... de haute voltige !
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Jonathan, ex alpiniste de renom, sort de l'hopital où sa femme agonise d'une leucémie; mais ils viennent de trouver un donneur de moelle épinière, un espoir subsiste...

Puis, le trou noir . Il se réveille au fond d'un gouffre , tenu en laisse par une chaine. Incompréhesion, crainte, panique, effroi.Il peut se déployer jusqu' à une grande ligne rouge qui sépare la grotte en deux. Il rencontre Michel qui parait pouvoir se mouvoir librement sauf qu'un énorme masque de fer couvre son visage et explosera s'il s'éloigne trop.Puis un jeune homme, Farid, apparait, entravé comme lui et, seul agréable surprise, il retrouve son chien Pok, un espoir subsiste.....

Ils découvrent une tente aménagée: quelques oranges, un vieux tourne disque , un réchaud, quelques bouteilles de gaz , et un coffre verrouillé par un code secret, deux paires de chaussettes pour trois, deux duvets pour trois, un flingue avec une balle, un appareil photo, l'espoir subsiste...

Des stalactites s'effondrent, des éboulements s'accumulent, le froid les transperce et ils ont faim: hypothermie, hypoglicemie, mais ils se battent pour survivre, l'espoir subsiste

Faim intolérable, froid intolérable, forces qui diparaissent, tout le monde soupçonne tout le monde, ils vont même manquer de lumiére .......l'espoir s' effrite.

Thriller noir, implacable, suspens constant, fin époustouflante, un super thriller.

Mais il y a plus: l'auteur distille délicatement des réflexions sur la peur, la lâcheté, l'identité sexuelle et un thème sous jacent : nécessité et libre arbitre.

Pour moi, un grand roman et le meilleur de l'auteur . A lire absolument.
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critiques presse (1)
Actualitte
28 décembre 2011
Dans ce roman angoissant, l'âme humaine apparaît dans son plus simple appareil. Les personnages transmettent avec succès leurs angoisses au lecteur, le confrontant à une réalité dérangeante où les pulsions prennent le dessus.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (123) Voir plus Ajouter une citation
Jonathan Touvier est un ancien alpiniste dont la femme est mourante. L’histoire commence alors qu’il se réveille enchainé dans un ravin avec deux hommes qui lui sont inconnus. Ils n’ont d’autre choix que d’apprendre à se connaitre, à vivre ensemble, à s’organiser pour survivre et économiser les vivres… Pourtant, chacun semble conserver une part de mystère. Et que signifient ces questions que chacun a dans le dos : Qui sera le voleur ?, Qui sera le menteur ?, Qui sera le tueur ? Si nous attribuons rapidement une phrase à chaque personnage, les révélations distillées tout au long de l’histoire jettent le trouble dans nos certitudes.
Bien sûr, les prisonniers ont également d’autres questions en tête : pourquoi sont ils enfermés, par qui, pourquoi ensemble et surtout comment sortir ? Comme d’habitude avec Franck Thilliez, on sent qu’il s’est renseigné et que rien n’a été laissé au hasard : comment optimiser le rationnement, les différentes phases physiques (sensation de froid, affaiblissement…) et psychologiques (hallucinations, espoir, résignation…) par lesquelles passent les personnages.
Le style est agréable tout comme le fait que le récit soit entrecoupé de citations et d’extraits de documents réels ou non concernant l’alpinisme ou la solitude.
En revanche, j’ai été déçu de ne pas avoir de sensation d’oppression alors que c’est précisément ce qui donne tout son intérêt à un huis clos. Connaissant assez bien l’auteur, je m’attendais vraiment à sentir une gène liée à l’environnement mais ca n’a pas été le cas. De plus on se trouve rapidement confronté à des longueurs. A cela s’ajoute que je suis parvenu à connaitre le fin mot de l’histoire relativement tôt ce qui gâche un petit peu le plaisir de ce genre de roman. Appréciable en revanche le fait que l’on connaisse la raison de ce calvaire même si je trouve que c’est un peu capilotracté.
J’ai donc trouvé ce livre agréable mais sans plus. Je ne le conseille pas à qui voudrait découvrir l’auteur : il est capable de bien mieux comme le prouve le reste de son œuvre.
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— Regarde Bienvenue, mon araignée, et dis-toi que si un organisme si fragile y arrive, alors nous y arriverons aussi.
Je m’apprête à m’éloigner, il m’appelle.
— Jonathan ? J’ai faim.
La faim, un mot qui me percute le crâne cent fois par jour.
— J’ai faim à un point tel que je pourrais me bouffer le bras. Ça fait quoi ? Trois jours qu’on est ici ? Trois ridicules bâtons verticaux… On dirait que ça fait des mois. Je… Je sais pas s’il y en aura beaucoup d’autres, des bâtons. J’ai… J’ai déjà envie de dormir, et de ne plus jamais me réveiller. Ce serait tellement plus simple.
En entrant de nouveau sous la toile, je me rends compte à quel point nos corps en perdition sentent mauvais.
— C’est maintenant que la sensation de faim se révèle la plus forte. Il faut tenir, ton organisme va s’habituer au manque, l’eau parfumée à l’orange lui suffira. Tu as l’habitude avec le ramadan, non ?
— C’est pas pareil. Et puis, on triche un peu, au ramadan. Là, j’ai le sentiment que les batteries, elles seront bientôt à plat.
— Je sais, je sais. Le froid y joue pour beaucoup, il force notre organisme à puiser dans les réserves pour maintenir la température de croisière. C’est ce qui peut expliquer aussi les choses curieuses que nos yeux voient. Mais si j’ai découvert une petite araignée, c’est qu’il existe d’autres insectes cavernicoles dans ce gouffre, ou d’autres bestioles. Nous les mangerons, s’il le faut.
— J’ai pas vu d’insectes. Aucun être vivant. Les seuls microbes qui traînaient, c’était pour moi. Et même ? Si on trouve un scarabée, on le partage en trois ?
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---Travailler c'est faire tout ce qui nous est imposé, et s'amuser exactement l'inverse.---
Que vous fabriquiez des fleurs artificielles ou que vous soyez rivé à la chaîne , on dira que vous travaillez. Mais jouez aux quilles ou escaladez le mont Blanc, on dira que vous vous amusez.
Extrait des Aventures de Tom Sawyer, de Mark Twain. Premier "gros livre" que Jonathan Touvier lut : il avait neuf ans

Liminaire chap 17 - p 112 -
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Mon pouce droit vient de remuer. Une flexion suivie d’une extension. Les orteils à présent. Il semblerait que mes tendons se contractent, un à un, que mes muscles frémissent. Mes paupières papillonnent enfin. Tellement heureux, je répète ce mouvement à n’en plus finir. Ouvrir, fermer. Ouvrir, fermer, ouvrir, fermer. Je me sens revivre. Dans une minute ou deux, je décollerai mes soixante-dix kilos du sol et comprendrai enfin ce qui m’arrive.
Mais, soudain, un nouveau bruit me tétanise. Ce cliquetis que je viens de percevoir accompagnant l’agitation de mon poignet. A l’aveuglette, je me redresse traversé de vertiges, et palpe. Un cerceau rugueux me broie le poignet droit. Si stupide et irréel que cela puisse paraître, je crois que je suis entravé.
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Certes, un rêve de beignet, c'est un rêve, pas un beignet. Mais un rêve de voyage, c'est déjà un voyage.
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