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François Lasquin (Traducteur)Lise Dufaux (Traducteur)
EAN : 9782226156716
432 pages
Albin Michel (05/01/2005)
4.02/5   79 notes
Résumé :
1897. Dans un coin reculé de l'Alabama, un homme est assassiné dans d'étranges circonstances. Pour le venger, ses proches forment une société secrète, " La Culasse de l'enfer ", décidée à rendre sa propre justice. S'engage dès lors, entre les métayers blancs et les propriétaires fonciers des villes voisines, une guerre fratricide où il n'y a ni innocents ni coupables, mais du sang et de la douleur... À partir d'un fait historique, Tom Franklin déploie une magnifique... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Comment une connerie de gamins peut dégénérer en tuerie généralisée…

Une attaque qui tourne mal, un coup qui part tout seul et l'homme, un marchand prospère, s'effondre sous les yeux atterrés des deux gamins.

Le cousin de l'épicier prospère monte alors un gang, composé des métayers du coin car, pour lui, les coupables sont ceux de la ville, les notables, ceux qui les regardent de haut, qui les font crever à petit feu, qui les saignent par toutes les veines.

Une fois de plus, nous sommes loin de la petite maison dans la prairie.

Pas envie de chanter ♫ Sweet home Alabama ♪ car si l'Alabama n'est pas tendre, ses habitants ne le sont pas non plus.

Tom Franklin est un excellent conteur, il prend le temps de placer l'action, ses personnages, de planter les décors, le tout avec des faits de la vie de tous les jours.

Sans même que l'on s'en rende compte, on a l'impression, au fil de notre lecture, de tout savoir sur les habitants « cul-terreux » du bled de Mitcham Beat, comté de Clarke, Alabama.

Les notables tiennent leurs métayers par la peau de la bourse car chaque année les paysans doivent emprunter de l'argent pour arriver à mener à bien leurs récoltes. Un cercle vicieux.

L'auteur s'est servi des faits réels pour son roman, tout en les transformant : il situe son action plus tard et ajoute ses propres personnages, mêlés à ceux qui ont réellement existé.

Le drame se jouera sous nos yeux et il faudra attendre la fin du roman pour en voir toute l'étendue sordide. C'était déjà glauque et là, ça le deviendra encore plus. On en ressort lessivé et essoré.

Sans que l'auteur ait porté un jugement sur tel ou tel personnages ! Non, lui il s'est contenté de nous les présenter, de leur donner vie, de leur donner une profondeur, même dans les personnages secondaires. Tous sont ambigus, personne n'est tout blanc, ni tout noir. Tout le monde est réaliste.

Ce qui est le plus glaçant, ce n'est pas tellement le braquage de l'épicier qui vire au drame, ni même son cousin qui monte un gang pour se défendre, mais la manière dont cela va tourner au vinaigre, à la vendetta personnelle car dès qu'un homme a un fusil ou un revolver entre les mains, ça dégénère.

Comme dans les bonbons Kiss Cool, il y aura un double effet glaçant lorsque le juge réunira des anciens soldats, des notables, pour se mettre en chasse de la bande qui met la région à feu et à sang… À se demander qui sont les salopards dans tout cela, les métayers ou les notables…

Nous avions vécu des injustices, dans ce récit, elles continueront, prouvant que les notables, une fois armés, n'ont pas plus de discernement que les culs-terreux et mêmes les innocents feront les frais de leur fausse justice aux vrais airs de vendetta.

Ce roman western arrive à jongler habillement avec l'action et la sociologie, nous offrant un récit glaçant, réaliste, où le lecteur aura sans cesse le cul entre deux chaises tant les personnages sont ambigus mais pas toujours dépourvu d'humanité.

Un roman brut, une plume magnifique et des événements qui vont s'enchaîner lentement mais inexorablement, comme après la chute d'un premier domino qui va avoir des conséquences terribles pour tous ceux qui les touchent de près ou de loin.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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C'est au début des années 1890 qu'a eu lieu, après des élections contestées, la guerre dite de Mitcham, dans le comté de Clarke en Alabama. Plus que d'une guerre, il s'agit en fait d'un conflit local entre des métayers pauvres de Mitcham Beat, partie rurale du comté, se sentant dépréciés et humiliés par les pontes locaux du parti démocrate et les notables locaux. Ayant fondé une société secrète – Hell-at-the-Breech, la Culasse de l'enfer – ces paysans s'en prirent à quelques noirs et, surtout, au représentant du parti démocrate qui fut assassiné, entraînant une violente riposte de la part des autorités.

C'est sur ce canevas que brode Tom Franklin, situant son action dans le comté de Clarke et plus particulièrement à Mitcham Beat, se servant des faits réels, mais les situant un peu plus tard et y ajoutant des personnages issus de son imagination qu'il mêlent à ceux qui ont réellement existé et participé à la Mitcham's War. Partant de l'assassinat d'un épicier de Mitcham Beat, Tom Franklin démêle ainsi peu à peu l'enchaînement des événements qui vont amener à un inéluctable déferlement de violence dû autant aux circonstances particulières qui le permettent qu'à la vanité et à la soif de pouvoir des meneurs des deux camps qui, ajoutant régulièrement de l'huile sur le feu, entretiennent les craintes, la suspicion et, partant, la haine.

Mais le véritable tour de force de l'auteur, en s'attardant sur les personnages même secondaires pour conférer à chacun une ambiguïté qui va de pair avec l'humanité, est de ne jamais se laisser aller à porter un jugement définitif sur les actes des uns ou des autres. Ce faisant, il fait vivre un monde qui n'est certes pas idyllique mais dans lequel existent une réelle sociabilité et une vraie solidarité fut-elle seulement de caste. Au milieu de ce conflit, le shérif Billy Waite, homme droit vivant son travail de représentant de la loi comme un véritable sacerdoce et que les événements mènent à se poser la question de savoir jusqu'où son sens du devoir peut aller sans contrevenir à sa conscience de la justice, et de Mack Burke, adolescent tenaillé par la culpabilité, sont les figures qui émergent. Îlots d'honnêteté voire, dans un certain sens, de rectitude morale sans pour autant être des parangons de vertu, au milieu de la folie qui agite le comté, ils sont ceux qui, finalement, rachètent en partie les errements des autres.

Tom Franklin livre avec La Culasse de l'enfer, un de ces rares romans qui arrivent à concilier l'action, l'étude de moeurs et une véritable poésie dans l'écriture pour offrir au lecteur une oeuvre à la fois épique et intimiste. Voilà donc une lecture plus que recommandable.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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C'est une très belle découverte que ce roman sorti il y a quelques années et qui m'a été conseillé par une personne de mon entourage. Noyé dans la masse de toutes les parutions, je n'en avais jamais entendu parler et, sans le “bouche à oreille”, je serais passée à côté d'une perle !
Ce roman inspiré de faits historiques, se déroule dans l'Alabama de la fin du XIXè siècle. Suite au meurtre de l'épicier du village de Mitcham Beat, Arch Bedsole, les métayers vont créer un confrérie secrète, la “Culasse de l'enfer”, sous l'impulsion du cousin d'Arch, Tooch Bedsole, et livrer une bataille sans merci aux habitants de la ville voisine, Coffeeville.
Cette alliance, sous couvert de justice et d'entraide mutuelle, n'est qu'un prétexte pour piller, tuer ou assouvir en toute impunité, les penchants les plus vils, d'hommes brisés par leurs rancoeurs et un dur labeur, “pauvres hères” victimes de leur ignorance et de la paupérisation, n'ayant d'intérêts que pour les armes et les beuveries. On trouve dans les rangs de “la culasse”, de pauvres bougres enrôlés de force, mais aussi des tueurs psychopathes comme Lev James, le plus inquiétant de la bande, assassin en puissance, susceptible, colérique, et assoiffé de sang. Voici d'ailleurs, un passage évocateur de la personnalité de Lev James :

«…L'erreur du colporteur fut de se mettre à rire.
- C'est la meilleure articula-t-il d'une voix sifflante.
- Qu'est-ce que t'as à te marrer comme ça ? lui demanda Lev.
Pressentant sans doute le danger, le colporteur fit de son mieux pour réprimer son hilarité. Mais lorsqu'il vit à quel point le visage de Lev était devenu inégal avec la moitié de sa barbe qui avait brûlé, le fou rire le reprit.
- Merde fit-il en s'assénant une claque sur la cuisse. Si je t'avais prêté un rasoir, mon pote, ça nous aurait épargné l'odeur.
Calmement, Lev reposa la bonbonne, se leva, descendit les marches et s'approcha du chariot du colporteur. Il déroula le fil de fer qui entourait les tenailles accrochées à côté de toutes sortes d'instruments - jougs, traits de harnais, balances et ainsi de suite - et tout en continuant à jouer des mâchoires, il remonta les marches d'un pas lourd en tenant les tenailles ouvertes comme une pince de crabe. Blêmissant, le colporteur esquissa un mouvement de retraite, la cendre de son cigare tombant sur sa chemise blanche, mais Lev lui referma brutalement les tenailles autour du cou…»

En parallèle, ce roman est aussi l'histoire de Billy Waite, shérif en fin de carrière, luttant contre l'arrivée galopante de la vieillesse et Macky, un jeune adolescent, qui fait ses premiers pas dans le monde des adultes, avec son lot d'espoirs et de désillusions. Tous deux devront faire face à leurs démons respectifs et faire des choix cruciaux au moment de l'affrontement final !
Vous l'aurez compris, j'ai été séduite par ce livre. J'ai aimé la prose tour à tour, sombre, poétique et réaliste de Tom Franklin et la richesse de ses descriptions. Je vais donc suivre cet auteur de très près. Je remercie Florence de m'avoir conseillé ce livre, mon opinion rejoint la sienne, c'est assurément un Grand roman !


Lien : http://leslecturesdisabello...
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1897-1898. Comté de Clarke, Alabama.
Suite à la mort non expliquée de Arch Bedsole, épicier, un groupe de fermiers de Mitcham Beat, sur l'impulsion de Tooch, le frère de Arch, va créer une confrérie "secrète", la Culasse de l'enfer, afin de se venger du meurtre et de se démarquer des gens de la ville.
Le shérif Billy Waite va être pris entre deux feux et tentera de démêler les faits tout en voulant apaiser les esprits.
Un très beau western, avec des accents de roman policier, drame qui oppose de pauvres bougres qui n'ont qu'un esprit optu à disposition pour comprendre les choses, et seront manipulés en partie par plus malins, et dangereux, qu'eux.
Tom Franklin peint admirablement à la fois l'époque et les lieux mais aussi ses personnages, dont certains sont tenaillés par le doute et des sentiments contradictoires.
Deux camps s'affrontent et pourtant aucun manichéisme n'est ici convoqué, chacun ayant ses arguments et étant capable du pire.
Magnifique roman qui voit également évoluer deux êtres en parallèle: le shérif Waite au soir de sa carrière, bonhomme blasé, qui n'attend plus rien de son prochain, et le jeune Macky, qui s'initie à la vie et devra à plusieurs reprises effectuer des choix.
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L'auteur nous plonge en plein "western". J'ai pu regretter le manque de profondeur des personnages, l'action prend progressivement le dessus, pour un résultat sans réelles surprise.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Ils restèrent assis encore un moment.
- Puisque j'ai parcouru tout ce chemin sur mes vieilles jambes fatiguées, dit-elle, je crois que je vais faire quelques emplettes.
- Oui, mémé, dit Mack en se levant.
Elle tendit la main et l'espace d'un instant il ne comprit pas ce qu'elle voulait. Puis il lui saisit les doigts et la fit lever d'un geste plein de douceur ; elle pesait si peu qu'il n'aurait pas eu plus de mal à décrocher une veste du dossier d'une chaise. A pas feutrés, elle se mit à avancer le long des allées et il la suivit, recueillant dans le berceau de ses longs bras les produits qu'elle lui tendait sans même se retourner vers lui, un sac de café, une livre de sucre, une boîte d'allumettes, une pointe d'amère nostalgie lui serra le coeur et il se demanda si elle éprouvait la même chose, comprenant ensuite, à la façon dont elle se concentrait si intensément sur chaque article, inspectait chaque emballage comme pour y trouver la clé d'on ne sait quel mystère, ses yeux plissés retenant sans doute ses larmes d'extrême justesse, qu'elle l'éprouvait bel et bien. Elle lui fit passer deux livres de farine, un paquet de sel, quatre boîtes de tabac à priser, et une bonbonne de mélasse.
Il se demanda où elle était allée faire ses courses pendant l'année, si elle avait poussé jusqu'à Coffeeville, par quel moyen elle s'y était rendue si on l'y avait conduite ou si elle avait chargé quelqu'un de lui en ramener ce dont elle avait besoin ; il savait qu'il aurait pu l'interroger là-dessus, mais dans un moment pareil parler lui aurait semblé inconvenant, il n'aurait su expliquer pourquoi.
Ce fut seulement en emballant ses achats et en les additionnant de tête qu'il se rendit compte qu'il serait obligé de lui faire régler le tout - Tooch ne faisait crédit à personne. Tandis qu'elle suivait du regard les mouvements de ses mains agiles ficelant les paquets de papier brun, il comprit qu'elle se livrait à son propre calcul mental, comme elle l'avait toujours fait au moment où Arch se tenait derrière le comptoir et où Mack et William étaient debout avec elle de l'autre côté, léchant les bâtonnets de sucre d'orge à la menthe que le boutiquier ne se faisait pas faute de leur offrir. Arch ne réclamait jamais d'argent à la veuve !
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Il entendait gazouiller la rivière en contrebas, et des bouffées d'odeur poissonneuse parvenaient jusqu'à lui. A travers les arbres, il voyait chatoyer son eau d'un brun terne. Il était heureux de se retrouver là, il avait hâte de revoir son vieil ami, de goûter à son eau-de-vie, et ne demanderait pas mieux de déguster ce qu'il ferait griller sur du charbon de bois. Bit n'avait pas son pareil avec les champignons - en mettant à fondre un beau morceau de saindoux dans une poêle en fonte, il était capable de faire sortir un petit jésus en culotte de velours d'une croupe de cerf.

Prudemment, Waite descendit la pente, tenant sa carabine d'une main et s'accrochant de l'autre à des branches et des troncs. Deux écureuils terrestres du genre tamia rayé se pourchassaient sur un grand rocher plat, celui qui courait après l'autre s'arrêtant net à la vue de Waite et se dressant sur ses pattes de derrière pour l'observer, la tête penchée d'un côté. Une buse à queue rousse émit son cri du haut de la cime d'un grand arbre et quand Waite tourna de nouveau la tête vers l'écureuil terrestre, celui-ci s'était volatilisé.

Bientôt, il tomba sur le premier panneau, une planche clouée à un chêne sur laquelle on lisait en lettres blanches : DÉFANCE DANTRÉE. Il y en avait d'autres : CHIENS MAICHANS, PRENÉ GARDE. Waite sourit et avança encore de quelques pas, enjambant un vieux tronc couvert de séneçon. Écartant une fougère, il aperçut au loin l'un des murs de la petite cabane en rondins.
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Depuis qu'il avait acheté le magasin, Tooch n'y avait pas changé grand chose - par exemple, il n'avait pas touché à la pancarte accrochée derrière le comptoir, au-dessus de la caisse enregistreuse. Arch avait nourri une véritable passion pour les mots savants, et cette pancarte tracée à la main disait : PAS D'EXPECTORATION SUR LE PLANCHER. Mack se souvenait de l'histoire. Après qu'Arch eut fixé la pancarte au-dessus de sa caisse enregistreuse, les hommes qui pénétraient dans son magasin avaient passé plusieurs heures à lui demander ce que ça voulait dire.

- Ce que veut dire quoi ? leur répondait Arch.

- Ce mot là.

- Plancher ? Eh bien, t'es debout dessus. Il est composé de lattes de pin maintenues ensemble par une curieuse invention du nom de «clous» de longs objets en métal pointus qui servent à…

- L'autre mot.

- « Pas» ?

- Mais non, pas « Pas», fichtredieu, l'autre mot, celui qui est si long.

Arch continua ainsi tout l'après-midi, se refusant à expliquer le sens du mot, et les hommes essayèrent de deviner ce qu'il pouvait vouloir dire, en riant à qui mieux mieux. Quelqu'un déclara qu'il aurait fait un bon politicien.

- Pisser ? suggéra l'un d'eux.

- Non, mais j'aimerais autant que tu le fasses pas non plus sur le plancher.

- Expecter ou je ne sais quoi, ça voudrait pas dire «deviner» ?

- Si c'est bien ce que ça veut dire, fit Arch en clignant de l'oeil, tu viens de contrevenir au règlement.

- Boucher le passage ?

- S'allonger par terre ?

À la fin, l'un des hommes comprit que ça voulait dire «cracher», si bien que leur vocabulaire se trouva enrichi d'un mot nouveau, un mot à dix dollars, dont ils firent usage pendant toute une période chaque fois que l'occasion se présentait.

- Tu crois que le ciel va nous expectorer dessus aujourd'hui ?

- Restons dans l'expectorative.



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Arch avait un don inné pour le commerce avec les gens, il n'oubliait jamais leurs noms, ni ceux de leurs enfants, ni ceux de leurs mules, ni de leur proposer de goûter au tord-boyaux dont il avait toujours une bonbonne dans l'arrière-boutique. Sans qu'on ait besoin de le lui demander, il savait quand il fallait glisser dans la main d'un gars les préservatifs enveloppés de papier brun qu'il planquait sous le comptoir, ou dans celle d'une femme une boîte de tabac à priser parfumé à la tubéreuse. Il faisait même preuve de respect envers ses clients noirs, sachant qu'afin de prospérer son magasin devait les servir aussi, et bien qu'ils fassent toujours attention de leur propre chef à ne se présenter à la porte de derrière pour passer leurs commandes, il leur faisait crédit comme à sa clientèle blanche, et les connaissait tous par leur nom également.
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Depuis qu'il avait acheté le magasin, Tooch n'y avait pas changé grand chose - par exemple, il n'avait pas touché à la pancarte accrochée derrière le comptoir, au-dessus de la caisse enregistreuse. Arch avait nourri une véritable passion pour les mots savants, et cette pancarte tracée à la main disait : PAS D'EXPECTORATION SUR LE PLANCHER. Mack se souvenait de l'histoire. Après qu'Arch eut fixé la pancarte au-dessus de sa caisse enregistreuse, les hommes qui pénétraient dans son magasin avaient passé plusieurs heures à lui demander ce que ça voulait dire.
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