Même quand on s'appelle
Franquin, qu'on dessine Gaston Lagaffe, Qu'on invente les histoires les plus brillantes de Spirou, on a des idées noires.
Et comme pour le reste de son oeuvre, celles de ces 2 recueils sont parmi les plus sombres que l'on puisse imaginer.
Elles sont parfois poétiques malgré ou à cause de leur noirceur.
Elles sont à vous glacer le sang et les sens.
Mais quelle jouissance d'être aussi désespéré avec un tel talent. Faire rire nécessite aussi sa part d'ombre.
Un bonheur à mettre en parallèle avec l'oeuvre de Desproges. Il ya chez eux ce petit quelque chose de désespéré et de vivant qui les rend si humains. Mortellement humains.
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