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EAN : 9782070400225
272 pages
Gallimard (02/04/1996)
4.23/5   56 notes
Résumé :
" Je suis né le 8 juillet dans les collines.
La canicule ruisselait de partout. Marseille n'était en bas qu'une flaque de goudron. J'ai glissé dehors aussi facilement qu'une sueur. Tout glissait d'ailleurs, fondait, flaquait, dans la grande sieste des banlieues. J'ai attendu le soir et la fraîcheur avec les autres, collé aux draps, au fond d'une chambre jaune de vieillesse et de chaleur. "
Dans un décor qui n'est pas sans rappeler le cinéma italien d'... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Le voleur d'innocence - René Frégni - Éditions Folio - Lu en juin 2019 -
C'est mon 8ième livre de cet auteur à la plume si légère dans ses cahiers, aux mots parfois si crus et si lourds de sous-entendus, à la poésie si présente dans ses descriptions de l'horreur et de la beauté, comme si l'une et l'autre ne formaient qu'un tout.
Et dans le voleur d'innocence, c'est du noir qu'il nous décrit, beaucoup de noir,
De l'horreur aussi, quelques éclaircies parfois mais toujours avec finesse et tendresse,
René nous parle de son enfance. Il naît le 8 juillet 1947 à Marseille, prénommé René-Jean, par un jour de canicule. "Marseille n'était qu'une flaque de goudron. J'ai glissé dehors aussi facilement qu'une sueur".
Mais l'enfance pour René est dure, très dure l'école est souffrance, la férocité des enfants est sans borne, il est surnommé Malbichu à cause de son oeil qui dit merde à l'autre. "Quand j'eus trois ans ma mère qui couvait mon regard a flanché de stupeur. Elle a décelé la tare, l'absence de symétrie, l'épouvante, mon oeil gauche vaquait pesamment à la traîne, le droit suivait seul tous les déplacements". pge 14.
Le directeur et le professeur de l'école ne l'avaient pas à la bonne.
Mais il y a sa maman, il l'adore, il la vénère, elle est son repère et son repaire, celle qui ensoleille sa vie.
On fait la rencontre de quelques personnages peu reluisants, mais on pourrait comprendre pourquoi, la vie n'en épargne aucun. Et cet enfant qu'est René, né pour le bonheur en principe, en perdra son innocence.
Il laissera définitivement son enfance aux portes de la prison quelques années plus tard.

"C'est si long l'enfance" surtout une enfance comme celle-là.

J'ai été particulièrement touchée par ce récit, sans doute parce qu' il touche à l'enfance et que les enfants ne devraient pas connaître un tel monde, monde qui ne devrait pas être non plus. Car même si l'histoire se déroule dans les années 50-60, la misère telle que décrite dans ce livre existe toujours. René Frégni garde toujours l'espoir en toile de fond comme une étoile à atteindre.
Sans aucun doute, il a trouvé cette étoile dans l'écriture.

René Frégni a dédié ce livre à sa maman : "A ma mère qui m'attend en dormant dans le soleil des collines".

Dans l'ordre de ses écrits, ce livre est le quatrième, écrit en 1994.
Je vais me lancer dans mon 9ème livre : Tu tomberas avec la nuit.


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J'ai découvert René Frégni, cet auteur marseillais et l'étonnant prix qu'il a remporté que je ne connaissais pas non plus: le prix du roman populiste. Très intriguée, j'ai regardé ce que cela voulait dire. Ce prix décerne une oeuvre romanesque qui " préfère les gens du peuple, comme personnages et les milieux populaires comme décors à condition qu'il s'en dégage une authentique humanité"
À la réflexion, je trouve que ce prix lui va comme un gant. L'écriture de René Frégni, aux accents très Céliniens surtout si l'on pense à Mort à crédit est très authentique, pleine de poésie et d'humour pour décrire la vie des gens.
Dans ce roman, aux consonances autobiographiques, il nous parle de sa famille, dans la banlieue de Marseille. Son amour de la vie bafoué par une mauvaise vue fera de lui le mauvais écolier toujours persécuté par les autres. Son milieu familial est difficile, une mère aimante mais qui souffre de ne pouvoir donner à ses enfants le meilleur, un père qui ne mesure que tardivement ce que représente la paternité.
Peu de modèles dans son proche entourage, pourtant j'ai été conquise par ce récit qui nous touche, nous émeut.
Il y a beaucoup de poésie qui se dégage de ce livre, des épisodes mémorables comme la journée à la mer pour toute la famille.
Une très bonne lecture, je vais poursuivre avec cet auteur sans aucun doute.
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« Ma mère ne répondait pas , toute petite dans tout ce noir...
Elle attendait que ça passe, me berçait contre sa chaleur, que je n'aie pas peur, que je n'aie pas froid,...On se comblait l'un l'autre; elle me couchait dans le petit lit de bois de rose à portée de souffle, rebordait, tapotait, effleurait , voletait tout autour puis elle s'étendait, là, tout près , dans sa nuit blanche , les yeux grands comme le jour . »

Extrait où l'auteur voue un amour incommensurable à sa mère :
: Il le traduit de si belle manière au coeur de cet ouvrage ....

René Frégni évoque à coup sûr son enfance tumultueuse , illuminée toute entière par cette tendresse touchante !

Il la vénère, la révère, elle est sa boussole, sa passion, son soleil ,son garde - fou face à la férocité des enfants qui le surnomment Malbichu .
« Quand j'eus trois ans ma mère qui couvait mon regard a flanché de stupeur .Elle a décelé la tare, l'absence de symétrie , l'épouvante! Mon oeil gauche vaquait dans son coin , pesamment à la traîne , le droit suivait tous les déplacements .... »

Sa mère tant aimée, une mère courage, fragile, usée , épuisée , dévouée , sa mamie : une terreur , son papa: maître en traque de rats ,....des enfants féroces, des instituteurs vachards ,papa et maman Freinet , René toujours prêt à faire les quatre cents coups , dans la garrigue , sous le soleil de Provence ...

Marseille , ses dédales, ses couleurs , ses odeurs, la petite Suzon, la famille tuyau de poêle Maccaccari chez qui René fut laissé quelque temps en garderie , toutes sortes d'aventures dans un quartier populaire , des descriptions incroyables où le sordide côtoie le sublime , où l'injustice a souvent droit de cité ...Il ne faut pas en dire trop....

Le récit est magnifique , prenant , vif, enlevé et poétique, drôle et pudique, jamais misérabiliste, ancré avec chaleur et modestie dans une dure réalité , celle d'un parcours pour le moins difficile , fait de plaies et de bosses....
La plume est enchanteresse, René est le souffre douleur, côtoie la violence et le sordide: une rage d'enfant révolté , pétri de souffrances et de rebuffades, d' injustices , de bosses et de trous , de spectacles fous , d'exhibitions, de folies , de bêtises .... mais l'amour de sa maman vénérée le magnifiait ....
Quel plaisir de lecture ce livre tendre , dur et gouailleur !
Je le recommande !
Dédicace de l'auteur au début de ce bel ouvrage :
«  A ma mère
Qui m'attend en dormant
Dans le soleil des collines . »






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Le voleur d'innocence est le quatrième roman écrit par René Frégni. C'est toujours une jubilation de revenir sur les pas de cet auteur. Revenir en arrière, puisque j'ai l'impression de découvrir cet écrivain à rebours. J'ai fait sa connaissance sur ses récits les plus récents. Et puis voilà que je reviens à lui sur un texte plus ancien, qui parle de l'enfance.
C'est une joie de revenir vers vous à travers cette chronique, celles et ceux qui aiment René Frégni, mais aussi celles et ceux qui ne connaissent pas encore René Frégni. Vous donner envie de découvrir cet écrivain, vous donner envie de l'aimer. Quelle chance, n'est-ce pas ?
Comme si souvent chez René Frégni le récit romanesque prend des allures autobiographiques, quand ce n'est pas l'inverse.
Tout porte à croire que ce jeune bambin, un vrai garnement prêt aux quatre cents coups, prêt à en découdre avec les instituteurs et les policiers, ce gamin que l'on voit grandir à travers les pages de ce livre, dans les rues et le port de Marseille, dans la garrigue et sous le ciel de Provence, cet enfant est sans nulle doute René Frégni.
Cet enfant, du moins celui du récit, s'appelle René-Jean Brandoli, surnommé Malbichu à cause « d'un œil qui dit merde à l'autre ».
Son enfance se déroule comme un chemin semé de cailloux et ce sont des cailloux faits pour trébucher. Pour se relever aussi.
La mère est là, tant aimée par l'enfant, parfois le cœur de cette femme est tendu comme un fil au bord de la folie, il y a le corps qui ne suit plus. Alors elle ne peut plus travailler.
Le père va et vient, n'a pas forcément l'envie de travailler. Puis finit par trouver un emploi, parce qu'il faut bien nourrir la famille. Le père dont le métier désormais est de chasser les rats dans les entrepôts de la Chambre de Commerce et d'Industrie sur le port. Il fait quoi ton père ? Il est dans l'import -export.
Et ta mère ? Sans profession.
Il y a le grand-père qui de temps en temps revient du Vieux-Port avec son panier de poissons.
Il y a le cinéma de quartier, le CinéVog.
Les calanques, la mer,
Le silence des pinèdes,
La Cannebière.
Et la petite Suzon...
Il y a l'école, la cour de récréation, la débrouille.
Déjà il y a la ville, cernée par la mer et les collines.
Il y a de la truculence et de la tragédie dans ce récit.
La mère est très présente dans le roman, même si elle est très absente physiquement. Il y a son sourire qui s'accroche au coin des choses, au coin du récit, au coin du ciel au-dessus de Marseille, au coin du sourire de René, de sa tristesse et de sa joie.
C'est l'incommensurable amour d'un fils pour sa mère. Quelque chose qui semble protéger cet enfant balloté par les tumultes de la vie.
De livre en livre, à travers l'oeuvre de René Frégni, j'ai découvert l'hymne absolu d'un fils pour sa mère. C'est peut-être cela qui me marque le plus. D'autres choses aussi, qui viennent après.
L'enfance révoltée. Déjà la révolte... C'est la rage d'un enfant révolté. C'est le récit de cette rage...
Les amours enfantines sont cruelles, l'enfance de ce récit est à la fois espiègle et féroce.
C'est un livre qui sent la mélancolie, la fureur du préau, le soleil qui chauffe les pierres blanchies par l'immobilité.
Parfois le ciel s'entrouvre sur la garrigue, la tendresse d'une mère, son soleil aussi.
C'est un récit touchant fait de fragilité et de violence, l'espérance est là qui se traîne comme une ombre derrière le décor de Marseille.
L'innocence est-elle une île perdue ? Parfois les chemins noirs commencent dès l'enfance, au plus près de la rue, à quelques encablures de la maison, de l'école...
Ce sont des mots de presque rien. Voleur d'innocence, comme une manière de faire la nique au destin. L'écriture peut-être alors, comme une manière de s'en sortir... de s'échapper...
On sent déjà l'esprit nomade, celui de la fugue, des chemins de traverses, des chemins noirs...
C'est la rage d'un enfant arraché trop vite au monde des cours de récréation.
Le voleur d'innocence, ne serait-ce pas le destin parfois violent et imprévisible, qui vient enlever des rêves d'azur aux enfants qui grandissent trop vite, trébuchant sur des chemins de hasard qui sillonnent au travers des ronces jusqu'aux portes des prisons...
Seule l'écriture tend alors la main à cet enfant qui peut se relever, va grandir pour s'appeler René Frégni.
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René-Jean Brandoli est un petit minot de Marseille,
surnommé Malbichu à cause de son oeil
qui dit un peu merde à l'autre.
Sa famille, tout un poème !
Une mère fragile des nerfs qu'il vénère,
un père tête en l'air qui traque les rats d'égout ,
Sa mamie, une véritable teigne
et un papy qui sent le fromage.
L'école, c'est pas trop son truc, renvoyé de partout
Il préfère faire les 400 coups, ça oui
aller au Cinévog, avec les copains,
traîner au vieux port, voir le fou du golfe, la bonne mère,
rigoler avec Tipol une trogne,
tirer sur l'élastique,
chiper à droite à gauche,
lorgner les filles,
se poêler avec les Macaroni,
une famille tuyau de poêle.
Le voleur d'innocence, c'est la première tranche de vie
de René Frégni racontée avec verve.
Une sorte d'auto fiction galopante
qui vous mène par le bout du nez
dans le dédale du Marseille populaire.
Le petit Brandoli, me fait penser à Bandini
dans le vin de la jeunesse de Fante.
Frégni, c'est de la bonne graine d'auteur !
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Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
Quand j’eus trois ans ma mère qui couvait mon regard a flanché de stupeur. Elle a décelé la tare, l’absence de symétrie, l’épouvante ! Mon œil gauche vaquait dans son coin, pesamment à la traîne, le droit suivait seul tous les déplacements. Ce fut pire qu’une redéclaration d’hostilités, j’avais Oradour dans l’œil gauche. Un œil presque mort où vacillait une faible bougie. 14 - [ …. ]
Il m’en a rapporté des choux, cet œil fada… Et des babas plus tard, et des tristesses aussi…
Je raconterai jusqu’au bout : les cruautés qu’on dites sur mon œil, la méchanceté torve des grands et la franche vacherie des enfants, ces venins en pleine croissance. [ …. ]
On m’avait fait faire une paire de lunettes rondes avec branches en ressort, remboursées par la Sécu et incassables. Ils tiquaient voisins quand ils venaient à la maison : ce petit homme à lunettes qui pompait goulûment sur l’organe fourbu (le sein de sa mère). « C’est indécent à cet age, presque cochon. » [ …. ]
Je n’entendais rien, je pompais. Avec mes lunettes le beau globe était surprenant. J’étais embouché à l’univers, je sirotais l’infini. 15
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Marseille ruisselait sous le soleil. Nous avons longé le Vieux-Port à pied du côté de la criée aux poissons, ça sentait fort la marée sur les pavés gluants d'écailles et de lumière; c'est le plus beau moment pour ce coin de la ville le matin au soleil, est propre et ça sent fort.
Où qu'on aille à Marseille on tombe toujours sur le Vieux-Port, c'est le cœur d'une toile où l'araignée attend, mais là c'est brutalement bleu et jaune et ça n'apporte que du bonheur. Chaque fois qu'on y débouche c'est le même choc; il est vraiment majestueux ce port, il capte toutes les lumières. On l'a fait pour les enfants!
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Mes lunettes ont voltigé depuis longtemps, la cuisine vogue, je ne vois plus rien. J’ai tout juste le temps d’apercevoir au fond du brouillard, seul objet vertical, la chaise haute de ma petite sœur et elle en haut, assise, tel un arbitre de tennis. ...
Plus tard j’en ai vu des violences très raffinées et atroces au cinéma, dans les journaux et surtout dans les rues ; des flingués qui s’éventrent en douceur, qui s’amputent à coups de hachoir, qui se jettent des ponts, éclatent dans la rocaille, rougissent les ravins, s’ouvrent tout le corps au rasoir. Je n’ai jamais rien vu d’aussi violent que ma mère par terre, en loques. 39
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«  Dans la journée je ne voyais ma mère qu’en coup de vent aux heures des repas.
Elle courait comme une dératée pour son travail, d'hôpital en école, de bureau d'hygiène en «  repassez plus tard. »
Elle aurait voulu éponger partout les flaques de misère , les relents de pauvreté .
Elle était tout et mal payée: infirmière et assistante sociale , mère des bas quartiers , Immaculée de tous les gueux, traîne -savates et pleins de poux.
Voilà comment on l’émiettait ma mère ... »
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A six ans on a déjà tout compris de l’amour, quand on n’est pas très beau on se résigne aux rêves, les vrais sublimes ce n’est jamais pour soi. Il faut apprendre à trouver beau le fade, à s’exclamer discrètement pour le modeste et l’inférieur. Alors on va au cinéma et on vieillit dans sa cuisine.
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