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EAN : 9782377896301
190 pages
Encre Rouge éditions (01/12/2020)
3.79/5   12 notes
Résumé :
Franck Amelin, commandant d'un groupe d'enquête à la section criminelle du S.R.P.J. de Lyon n'est pas ravi lorsqu'il doit annoncer à son équipe qu'Alexandra Serrano, une jeune officier de police judiciaire, psychologue de surcroît, débarque de Paris pour travailler avec eux en tant que "profileuse". Mais la série d'assassinats qui s'amorce. dans la capitale rhodanienne en ce milieu de printemps, ne leur laisse pas le loisir de s'appesantir sur leurs relations orageu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Quel plaisir que celui de découvrir une nouvelle auteure et de se laisser prendre par une intrigue originale, un style intéressant, un suspense plein de rebondissements qui m'a accompagné le long de ma lecture, et le parti-pris de l'utilisation quasi-constante de dialogues qui couronne le tout !
Du coup, je ne sais comment aborder mon Ressenti sans trahir Florence…

Je vais commencer par un merci !
Merci de mettre en scène des policiers qui ressemblent à ceux que je connais et fréquente parfois. Ici, ils ne souffrent pas de burn-out, ils ne sont pas alcooliques, ni racistes, ni violents. Ouf, ça fait du bien. J'ai vécu quelques heures avec des personnages plutôt sympathiques qui ont l'air de s'apprécier et qui travaillent bien ensemble.

Plusieurs meurtres sanglants ont lieu dans les alentours de Lyon. Des meurtres qui de prime abord n'auraient aucun liens les uns des autres si le meurtrier n'avait pas laissé auprès de chaque victime une poupée de chiffon blanc pleine de sang avec un point d'interrogation en son centre. le temps passe, l'enquête piétine, mais l'arrivée du Capitaine Serrano, “profileuse” fraîchement venue de Paris, va donner de nouveaux axes de recherches à l'équipe qu'elle vient d'intégrer.
Dès lors l'enquête avance, tandis que le suspense montant de plus en plus m'offre un bon polar que j'ai beaucoup apprécié.

Une belle écriture où j'ai entrevu régulièrement les sourires de Florence (qui cherchait à nous perdre)…
Un polar fort, efficace et qui ose aussi choquer parfois…
Je dis, bravo Florence !
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Hello à tous !

C'est parfois une belle expérience que de découvrir un(e) auteur(e).
Avec Une poupée de chiffon blanc, de Florence Fréguin-Schneider, j'ai embrassé un style d'écriture particulier : il est très sage, très académique, très British. Et pour autant, quelle histoire !
Le contraste est très intéressant, voire saisissant : dans un langage soigné, l'auteure nous livre un polar très complexe et très réfléchi, plein de rebondissements. Elle s'amuse à nous promener dans une enquête que l'on pense résoudre bien avant l'équipe du SRPJ à plusieurs reprises… Et bim, on repart de zéro, on s'est perdus. On se demande comment une auteure au profil si doux peut avoir cette imagination aussi démoniaque et la coucher sur papier sous couverture d'un style aussi aseptisé. C'est une véritable prouesse de style.
Ce polar très efficace, aux personnages pour certains machiavéliques, pour certains attachants, est une véritable pelote de laine que vous aurez peine à dérouler. On peut dire que l'auteure ne manque pas d'imagination pour nous habilement nous entraîner et nous égarer sur de fausses pistes.
J'ai beaucoup apprécié cette lecture très originale et j'ai une bonne nouvelle : il y a une sorte de suite (Une petite fille dans la nuit) dont je vous parlerai très bientôt.

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Franck, commandant à la SRPJ de Lyon est chargé avec sa nouvelle collègue Alexandra, une profileuse de Paris, de boucler une enquête qui ne s'annonce pas si simple que ça. Les meurtres s'enchaînent sans que le moindre indice tangible ne se profile à l'horizon, et les victimes qui se ressemblent physiquement s'accumulent... On ouvre ce roman sur les premiers meurtres et l'arrivée dans l'équipe d'Alexandra. On suit aussi une famille qui a failli perdre un petit garçon, sans trop que l'on sache quel est le lien entre ces deux intrigues. Mais plus on avance, plus on devine le lien avec l'intrigue de base.

Cependant, je regrette que l'on soit resté en surface, sans trop creuser d'avantage, que ce soit au niveau de l'enquête ou même des personnages. Je ne me suis pas sentie proche de l'un d'eux car au final, on ne connait pas ces personnages, on en sait trop peu. L'écriture est tantôt fluide, tantôt saccadée, donnant un sentiment d'urgence au texte quand les situations l'exigent. le tout se lit très vite et très facilement (seulement deux petites journées pour ma part).

Par contre, concernant l'identité du coupable, j'ai deviné bien trop vite qui cela pouvait être et très facilement. Il m'a fallu d'une seule phrase dite par un personnage, d'une manière trop exacerbée et peu naturelle pour me dire "c'est toi". Et ensuite, à chaque indices que trouvaient Franck et Alexandra, je devinais ce qu'il en était des motivations du coupable, ce qu'il en était de son passé. C'était trop simple.

Mais malgré ça, j'ai tout de même passé un bon moment de lecture. Contrairement à d'habitude, deviner les éléments à l'avance ne m'a pas plus dérangé que ça et j'ai adoré voir que ma théorie se confirmait au fil des pages. Florence Fréguin-Schneider est actuellement sur une suite pour Franck et Alexandra, et je me laisserais bien tenter si celle-ci voit le jour...
Lien : http://onceuponatime.ek.la/v..
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Lyon, ma ville de coeur. Qu'un polar et surtout son auteur choisisse la capitale des Gaules pour cadre ne peut que me mettre dans les meilleures dispositions. Ensuite, si l'intrigue débute avec un meurtre, un «accident » et des protagonistes aux profils bien typés, c'est le début du bonheur.

L'écriture et les petits détails fournis par l'auteur, nous donne l'impression d'être presque un membre de l'équipe de Franck Amelin. C'est assez direct, mais avec ce qu'il faut pour tout bien assimiler tant au niveau de la méthode que pour l'organisation. C'est carré, bien organisé. Très véridique également. On a des délais qui tiennent la route (pas comme dans certaines séries télévisées).
Alors certes, parfois on se perd dans le dédale de cette enquête, ceci dit, on est comme les enquêteurs : un peu dans le flou, le brouillard. Il faut tirer le bon fil de la pelote.

J'ai retrouvé Lyon telle que je la connais. J'ai aimé cela. J'étais en partie sur un terrain connu, idem pour Vienne, Chambéry, Aix Les Bains, Valence... Ce sont toutes des contrées connues pour moi.
L'intrigue était bien menée. Je me suis plu à me laisser guider. J'ai cherché... Et j'ai trouvé avec en prime un peu de mystère en rab pour une nouvelle aventure avec Frank, Alexandra et les autres ?

Encore un très bon cru des éditions Chemin Vert. Foncez !!!

Lien : http://espace-temps-libre.bl..
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Nous assistons à la rencontre des deux personnages et à la façon dont leur amitié (ou plus?) va se souder au fur et à mesure de l'enquête qui les réunit. En effet, des hommes meurentt les uns après les autres et le terme de tueur en série arrive sur le tapis. Fait plus étrange, il semble y avoir un lien avec le meurtre d'une jeune femme non élucidé trois mois plus tôt. Pourquoi? Nos deux enquêteurs vont traverser la ville de long en large dans une course contre la montre haletante.
J'ai beaucoup apprécié le traitement de l'histoire et le dénouement, même s'il semble assez facile. le tout est cohérent, les indices sont distillés au compte-goutte, le lecteur comprend en même temps que les enquêteurs (dans certains polars, on cache des indices pour tenir le lecteur à distance, c'est très frustrant). Néanmoins, j'ai trouvé le style général beaucoup trop superficiel.
Jamais je ne me suis sentie investie dans l'enquête, jamais je n'ai éprouvé de sympathie pour les personnages, non pas qu'ils ne le méritent pas, mais parce que la façon de les présenter et de les mettre en scène est trop légère. Florence Fréguin-Schneider use et abuse des dialogues: ayant l'impression de lire une pièce de théâtre, je me suis retrouvée quelquefois à relire certains passages parce que je ne savais plus qui disait quoi. C'est assez perturbant. le tout manque de description et de psychologie approfondie des personnages, on ne fait que les effleurer. C'est dommage.
Lien : http://www.worldofcleophis.c..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Tandis que Franck rentrait chez lui vers les vingt heures, l’assassin ruminait son prochain crime…
Seul en ce vendredi soir, il était énervé et n’arrivait pas à se calmer. Il se servit un verre. Cette fois encore, sa quête avait été infructueuse. Il y avait cinq jours maintenant que la chasse avait commencé et toujours aucune proie à l’horizon.
Il s’effondra sur le canapé, quitta sa casquette et lui fit traverser la pièce en un long vol plané. Les baskets suivirent le même chemin. Les yeux mi-clos, l’assassin laissa ses pensées divaguer…
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L’homme était installé à une terrasse de café, rue de la République, dans le centre de Lyon. Il finissait son verre de bière en attendant son amie. Ils s’étaient donné rendez-vous sur cette terrasse à dix-neuf heures. Il était déjà vingt heures, il en était à sa deuxième bière et elle n’était toujours pas là. Depuis un moment, il avait l’impression d’être observé. Il se retourna, regarda à droite, puis à gauche. Il ne remarqua rien. Il ne pouvait pourtant se défaire de cette impression désagréable.
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La porte du bureau du commandant Amelin s'ouvrit avec fracas. Franck Amelin leva la tête, une lueur moqueuse au fond de ses yeux clairs. Il n’y avait qu’une personne pour martyriser ainsi le matériel déjà vétuste de l’hôtel de police de Lyon.
– Ça va comme tu veux, Jo ? Lança-t-il avant même de voir apparaître la tignasse ébouriffée de son subordonné et ami de longue date, Joël Assant.
– Saleté de machine à café ! Marmonna celui-ci en guise de préambule.
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Amelin jugea que, sans témoin, la défunte risquait d’être difficile à identifier. Bien qu’il ait appris à se méfier des apparences, il pensait qu’il y avait peu de chances qu’elle soit déjà fichée par la police : si elle n’avait pas de casier, ils auraient du mal à mettre un nom dessus.
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