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EAN : 9782266144698
567 pages
Pocket (13/01/2005)
3.4/5   250 notes
Résumé :
Psychiatre à Londres, Kit est appelée à participer à l’enquête de police sur l’assassinat d’une jeune fugueuse sur les bords du canal. Tous les soupçons se portent sur un certain Michael Doll et la police n’attend d’elle qu’une confirmation scientifique de sa culpabilité.

Au moment de dresser son profil psychologique, Kit hésite. Dol est-il vraiment le coupable ? Seule contre tous, en butte à l’hostilité des policiers, Kit refuse de se fier aux appar... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (33) Voir plus Ajouter une critique
3,4

sur 250 notes
Un petit après-midi tranquille et pas envie de se prendre la tête pour ce moment de lecture. Je pioche dans ma PAL et tiens NICCI FRENCH . Pourquoi pas ? Je me souviens de la maîtrise de ces 2 auteurs, écrivant à 4 mains tout en harmonie. Pas de cassure de style, aucune brisure c'est fluide. Donc, "La chambre écarlate" est le titre élu du jour . C'est simple, c'est net et c'est quand même intrigant. Une jeune femme, sans abri, retrouvée assassinée au bord d'un canal dans un quartier moins chics que d'autres de Londres. On fera appel à une psy qui quelquefois prête main à la police. On suivra bien sûr l'enquête et un peu de la vie privée de cette psy. Rien de bien nouveau ici, c'est presque déjà vu mais cela se laisse lire.
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Un jour de pluie, j'ai fouillé dans ma PAL pour y chercher un roman simple et sans prise de tête. Et ma main innocente (si, si !) en a ressorti ce polar écrit à quatre mains ( Nicci French est le pseudonyme conjoint de Nicci Gerrard et de son mari Sean French) et traduit de l'anglais par François Rosso.

Kit Quinn, psychiatre à Londres (docteur Quinn, femme médecin !) est appelée en renfort par la police pour enquêter sur le meurtre d'une jeune SDF dont le corps a été retrouvé au bord du canal. Un certain Michael Doll, personnage pauvre et misérable, plutôt solitaire et un peu dérangé, semble être le suspect idéal pour la police. Ce personnage n'est pas inconnu de notre psychiatre : elle a été récemment agressée par ce même Michael Doll. Cependant et contre toute attente, elle ne semble pas d'accord avec l'analyse des policiers...

Bien sûr, on assiste à cette lente enquête et on découvre la vie de Kit. Bref, on démêle les fils de l'histoire sans trop de suspense, ni rebondissement. Il n'y a rien de passionnant mais ni d'ennuyeux non plus. Ça se lit... et on n'entend plus cette pluie tenace tambouriner sur les vitres.

Lien : http://mes-petites-boites.ov..
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ce couple d'écrivains qui écrit à 4 mains le fait bien. rien à redire ; ça se lit aisément, il n'y a pas de faille mais pour moi il me manque quelque chose ... peut être un peu plus de rythme ou de difficultés.

Je me plonge donc dans un thriller que j'imagine psychologique puisque c'est bien une psychologue experte criminelle qui est le personnage central, celui qui va faire avancer l'enquête.

Je n irai pas dire, et pourtant je l'ai lu, qu'on ne s'attache pas à ce personnage même si tout est trop chez elle.
En effet Kit Quinn victime d'une agression au sein du commissariat qui lui laisse une cicatrice sur le visage, est plutôt très opérationnelle en 3 mois quitte à interroger seule à seule son agresseur ...
Je veux bien que le métier de psy aide mais tout de même, les trauma ne disparaissent pas d'un claquement de doigts. Heureusement que son entourage est dubitatif.
Bon surtout qu'elle a un passé difficile déjà.
mais qu'importe, elle fait le job et tient tête à des flics souvent bourrus et/ou opportunistes.
Kit, c'est la gentille fille (trompée, qui ouvre sa porte, s'entiche de mecs pas pour elle, ne remet jamais les autres à leur place) la bonne amie au point que certains n hésitent pas à lui emprunter son histoire par profit et d'autres à tenter de la manipuler.
Mais voilà, je l ai bien aimé même si tout est assez facile pour elle, dans le sens où chaque rebondissement est de son fait et des connexions ou trouvailles qu'elle fait.
mais à quoi sert la police ?

un peu de pitch ; une jeune fille sans identité est retrouvée face contre terre le long du canal a Londres. son corps est lardé de coups de coûteux mais comme une mise en scène.
Doll, un pauvre type exubérant et marginal est suspecté. c'est à ce moment qu'il agresse Kit qui finissait son entretien d'évaluation psychologique.

Alors qu'elle se met à dos les flics en refusant d attester de la dangerosité de Doll, elle cherche des liens et mets bientôt en évidence 2 meurtres que tout semblaient opposer.

une troisième agression se produit et la machine s'emballe, laissant encore des cadavres dans son sillage.

une histoire classique, un peu longue alors que le dénouement est très intéressant tant sur l origine des crimes, les liens mais aussi la manipulation ou la ligne de défense.

quelques personnages sympa qui donnent un peu de légèreté (Julie) ou un petit côté romance (will). quant aux personnages de furth, Francis et Sébastien : on a la panoplie de ceux qu'on adore détester.

je ne pense pas me souvenir longtemps de cette lecture mais elle n'est pas désagréable. donc je vous laisse vous faire votre propre opinion.
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Le corps sans vie d'une jeune SDF est retrouvé au bord d'un canal. La psychiatre Kit Quinn est sur l'affaire. Les enquêteurs officiels de la police (mâles) sont relativement odieux et lui mettent des bâtons dans les roues - pourquoi a-t-elle été appelée, alors ? je l'ai oublié ou cela n'était pas clair... Bref, une curieuse ambiance entre cette psy qui prend bien des libertés, et les flics qui se gaussent d'elle. N'empêche que la dame a des idées, et de bonnes idées !

Nicci French est le pseudo d'un couple d'auteurs. On voit beaucoup leur dernier thriller 'Lundi Mélancolie' sur la blogo, notamment. Attention à ne pas confondre avec la talentueuse auteur irlandaise : Tana French ('Ecorces de sang', 'Les lieux infidèles' - eux-mêmes à ne pas confondre avec 'Les Lieux sombres' de G. Flynn ou 'Mémoire infidèle' d'E. George...).

Bref, j'ai choisi cet ouvrage au hasard, parmi d'autres couvertures de romans tout aussi sobres et tentantes de ce duo d'écrivains. Belle déception à la lecture : impression d'étrangeté, d'incongruité dans les méthodes d'investigation, et surtout ennui.

Après les flics alcoolos qui ne dorment pas et bousillent leur vie de famille, une nouvelle ère s'ouvre dans le polar : en personnage central, des jeunes femmes psys/flics, belles, futées, solitaires. Elles portent le poids d'un passé douloureux, noient leurs soucis dans l'alcool et sont en grand manque affectif... J'ignore si Kit est présente dans plusieurs ouvrages de Nicci French ?

Ces quelques reproches disparates sont, je pense, les souvenirs qui me resteront de ce roman dilué, beaucoup trop long, à l'intrigue banale, classique, et dont le suspense ne se/nous réveille qu'après 400 longues pages...
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Nicci French est le pseudonyme d'un couple de journalistes anglais, prénommés Nicci Gerrard et Sean French, qui ont écrit à quatre mains de nombreux polars.

Dans La chambre écarlate, Lianne, une très jeune SDF, est retrouvée morte au bord d'un canal, poignardée à de nombreuses reprises. Les policiers soupçonnent Mickey Doll, un témoin farfelu et excentrique, qui souffre certainement d'une maladie mentale. Mais la docteure en psychologie Kit Quinn rejette cette idée : sans preuve tangible, ils ne peuvent pas accuser un innocent. Alors qu'elle aide la police dans son enquête, elle va faire le rapprochement avec un second meurtre : celui de Philippa Burton, une maman, tuée en pleine journée alors qu'elle sortait s'amuser avec sa fille dans un parc. Elle va devoir être perspicace pour résoudre cette affaire.

C'est un bon thriller psychologique, dans le sens où il permet de nous détendre et de passer un agréable moment de lecture. Hormis son aspect divertissant, je n'ai pas trouvé d'intérêt particulier à ce polar. Il n'est pas original, ne se démarque pas des milliers d'autres polars produits par d'autres auteurs, les personnages ne sont pas spécialement charismatiques, ni attachants, de sorte qu'on les oublie facilement une fois la dernière page tournée.

Aussi, le livre fait près de 600 pages (dans sa version poche), je m'attendais à beaucoup de rebondissements, à un suspense intenable, qui m'aurait tenue en haleine jusqu'à la toute fin du livre. Mais finalement, en finissant ma lecture, je me suis mise à penser : tout ça pour çà ?! J'ai eu l'impression de tourner beaucoup de pages pour très peu de choses.

Quant au dénouement, à l'image du polar, je l'ai trouvé décevant, trop facile. Il n'est pas assez travaillé, il est bâclé, écrit à la va-vite. Il ne tient absolument pas la route, ne répond pas à toutes les questions que le lecteur a pu se poser durant sa lecture. Bref, en clair, j'ai lu le livre en entier, j'ai passé un moment divertissant, mais je n'en garderai aucun souvenir.

Un polar trop commun, qui tire en longueur et manque terriblement de souffle.
Lien : https://analire.wordpress.co..
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Citations et extraits (38) Voir plus Ajouter une citation
J'ai parfois pensé que les mots les plus importants qu'on puisse nous dire ne sont pas "Je t'aime", mais "Tu ne peux pas sortir comme ça". C'est une phrase qu'on nous dit et qu'on nous répète quand nous sommes enfants, et en grandissant, nous l'intériorisons et nous la disons à nous-mêmes. Aussi entrons-nous dans notre vie d'adultes en apprenant à faire ce que fond les autres, à dire ce qu'ils disent, de manière à nous mouvoir sans peine au sein du monde social.
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Pour répondre à ta question, j'ai effectivement tout plaqué parce qu'un jour, je me suis réveillé avec une colossale gueule de bois et un dégoût indicible pour toutes ces foutaises.
- Ton travail?
- Mon travail, mon habileté dans mon travail, mon incroyable aptitude à respecter la lettre de la loi mais jamais l'esprit, mes réus- sites pathétiques et mes triomphes minables, mes whiskies à répé- tition, ma dépendance croissante à la cocaine, ma maison et son exquis mobilier ancien, mon solde à la banque, mon attaché-case, mon ordinateur portable et mon téléphone de même que j'emportais chaque matin de bonne heure à mon bureau en me serrant dans le métro contre des hommes exactement comme moi. irrémédiablement écœuré par tout ce dont j'avais vécu. plus on possède, plus on s'invente des besoins. Le dernier portable ultraminiaturisé, des gadgets ridicules, une montre- ordinateur. écœuré par ma saloperie de presse à pantalons, mes costumes, mes cravates. Par les cocktails, les réunions où je me retrouvais entouré d'hommes en costumes semblables aux miens, qui avaient chez eux une presse à pantalons semblable à la mienne et un exquis mobilier ancien, les vacances aux Caraïbes dont tout le monde parlait sans fin, les conversations sur le golf, les tarifs des écoles et les grands vins. je me suis réveillé et j'ai su que je ne pouvais plus. Je ne pouvais plus retourner à mon bureau ne fut-ce qu'une seule journée. C'était comme un réveil après un coma éthylique, je suppose. J'étais malade, malade de moi-même, allergique au monde dans lequel je vivais. Dégoûté de mon indifférence à tout ce qui m'entourait.
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Les meurtriers laissent leur signature derrière eux, dis-je. Toujours, même s'ils essaient de la cacher. Parce que la signature d'un meurtre est un peu comme le sens d'un poème. Il y a le sens que le poète a voulu lui donner, mais il peut aussi y avoir un sens caché, dont le poète n'avait pas conscience. Parfois, un meurtrier croit savoir quelle signature il a laissée, mais sa vraie signature est en réalité autre chose. (p.222)
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« - Mais l’idée est intéressante. J’y ai réfléchi. Tu as trouvé ça quelque part ?
- Je crois t’avoir dit que c’était un rêve que j’avais depuis mon agression.
- Une chambre écarlate. C’est intéressant. Une chambre sanglante. Crois-tu que cela représente une sorte de matrice ? Ta mère est morte quand tu étais petite, non ? Crois-tu que ce rêve exprime ton désir de retourner dans l’utérus de ta mère morte ? »
Je sentis une puissante envie de saisir un gros objet dur et de lui en donner de violents coups sur la tête.
« Non, je ne crois pas, dis-je. Je crois que c’était un rêve inspiré par une grande peur, parce que, crois-le ou non, me faire attaquer et balafrer le visage m’a fait une très grande peur.
- C’est possible, dit Sebastian pensivement. As-tu écrit quelque chose sur le sujet ? Un article en prévision ?
- Non, répondis-je. Quand il m’arrive d’écrire, c’est plutôt sur les rêves des autres.
- Hmmm…. C’est très bien, dit Sebastian. Très bien ».
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Mais dans une prison de femmes, les détenues ont surtout l'air au bord de la folie, atrocement tristes, dépossédées de tout. Il n'y a pas - ou si peu de femmes braqueuses de banques. Ni de violeuses. Il n'y a pas de criminelles endurcies qui considèrent douze mois derrière les barreaux comme une sorte d'année sabbatique. On ne ren- contre guère que de pauvres créatures désespérées, au bout du rouleau, en pleine confusion mentale, qui ont été arrêtées pour vol à l'étalage parce qu'elles n'avaient plus le sou, ou des malheureuses qui ont entendu des voix leur ordonner d'étouffer leur bébé sous un oreiller.
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Vidéo de Nicci French
Nicci French - Terrible jeudi, le jour de l'innocence perdue .A l'occasion du Quai du Polar 2015, Nicci French vous présente son ouvrage "Terrible jeudi, le jour de l'innocence perdue" aux éditions Fleuve Noir. Retrouvez le livre http://www.mollat.com/livres/french-nicci-terrible-jeudi-jour-innocence-perdue-9782265098923.html Notes de Musique : © Mollat https://www.facebook.com/Librairie.mollat/ https://twitter.com/LibrairieMollat http://www.dailymotion.com/user/Librairie_Mollat/ https://vimeo.com/mollat https://instagram.com/librairie_mollat/ https://www.pinterest.com/librairiemollat/ http://mollat-bordeaux.tumblr.com/ https://soundcloud.com/librairie-mollat http://blogs.mollat.com/
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