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André Fourçans (Préfacier, etc.)
EAN : 9782848993690
320 pages
Leduc (09/03/2010)
3.67/5   21 notes
Résumé :

« La liberté est une plante rare et délicate. »Milton FriedmanEt si l'on retournait aux sources de l'économie classique pour penser et trouver des réponses à la situation économique actuelle ?Paru pour la première fois en 1962, Capitalisme et Liberté est l'un des ouvrages clés de la pensée économique. Écrit sans jargon, il est surtout le premier livre d'économie accessible à t... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Livre passionnant et facile à lire. les exemples datent un peu maintenant mais paradoxalement n'ont pas vieilli. A l'instar de "La route de la servitude" de Hayek, ce livre est un éloge de liberté individuelle et une traque de tout ce qui peut enfreindre cette liberté sans apporter d'amélioration au principe de l'intérêt général. Dommage qu'un livre comme celui-ci et son auteur ne soient pas toujours perçus pour ce qu'ils sont vraiment. Ce livre est très intéressant du point de vue philosophique. Il montre bien la différence entre l'intention d'une mesure économique, et son résultat sur le plan individuel, en particulier chez les pauvres...
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Très bon livre écrit par le célèbre économiste Milton Friedman. Je le recommande aux lycéens en ES / STMG ainsi qu'aux étudiants en économie.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Au cœur de la philosophie libérale, il y a la croyance dans la dignité de l'individu, dans sa liberté d'utiliser au maximum et selon ses propres lumières ses capacités et les occasions qui se présentent à lui, à cette seule condition qu'il ne compromette pas, ce faisant, la liberté qu'ont les autres individus de faire la même chose. Cela implique en un sens la croyance en l'égalité des hommes; en un autre sens, dans leur inégalité. Chaque homme a un droit égal à la liberté. C'est précisément parce que les hommes sont différents – parce que tel homme voudra faire de sa liberté tout autre chose que tel autre et, par là même, pourra peut-être faire plus pour la société – que c'est un droit important et fondamental.

Le libéral fera par conséquent une nette distinction entre l'égalité des droits et des chances, d'une part, et l'égalité matérielle ou égalité des résultats, d'autre part. Il pourra considérer avec faveur le fait qu'une société libre tende plus que toute autre à une plus grande égalité matérielle, mais il y apercevra un important effet secondaire de la société libre, et non sa justification principale. Il fera bon accueil aux mesures qui favorisent en même temps la liberté et l'égalité, telles celles qui éliminent le pouvoir des monopoles et qui améliorent le fonctionnement du marché. Il verra dans l'exercice de la charité privée un bon exemple de l'usage convenable de la liberté. Et s'il peut approuver l'action de l'État dans l'amélioration du sort des pauvres parce que c'est là une façon plus efficace pour la masse de la communauté d'atteindre l'objectif commun, il ne le fera cependant qu'à regret, car ce sera substituer l'action obligatoire à l'action volontaire.

L'égalitarisme ira tout aussi loin. Mais il voudra aller plus loin encore. Il proposera de prendre aux uns pour donner aux autres, non pas parce qu'il s'agira là d'un moyen plus efficace grâce auquel les « uns » pourront atteindre leurs objectifs, mais au nom de la justice. Ce point atteint, l'égalité entre ouvertement en conflit avec la liberté : on doit choisir. On ne peut être à la fois en ce sens égalitariste et libéral. (pp. 301-302)
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Il n'y a fondamentalement que deux manières de coordonner les activités économiques de millions de personnes. La première est la direction centralisée, qui implique l'usage de la coercition : c'est la technique de l'armée et de l'État totalitaire moderne. La seconde est la coopération volontaire des individus: c'est la technique du marché. (pp. 54-55)
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Une société socialiste ne peut être démocratique – si être démocratique, c'est garantir la liberté individuelle. (p. 47)
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Interview de Milton FRIEDMAN sur son livre "La Liberté du choix".
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