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L'Expédition tome 1 sur 3
EAN : 9782205063462
56 pages
Dargaud (13/05/2011)
3.61/5   59 notes
Résumé :
Peu après la conquête de l'Égypte, une centurie romaine découvre une embarcation à la dérive. À bord, le cadavre d'un homme noir portant des documents dans une langue inconnue, et de bijoux en métaux rares et des pierres précieuses, dont l'ouvrage magnifique évoque l'existence d une civilisation riche et puissante. Le centurion Caïus Bracca ne pouvant pas monter d'expédition officielle, il organise la désertion de dix hommes et les envoie, sous les ordres de Marcus ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Ce cycle BD s'ouvre sur une citation de Cheikh Anta Diop, grand défenseur des peuples prétendument inférieurs... Rome remplace Dieu : en transposant à l'Antiquité la nouvelle "L'Homme qui voulut être roi" De Rudyard Kipling, les auteurs réalise un pamphlet pour ne pas dire un brûlot contre l'impérialisme et le colonialisme, ces idéologies mortifères qui transforment la pire des brute en conquérant du monde en raison d'une destinée manifeste de l'Homme Blanc, forcément supérieur à tout ce qui est différent de lui... (Soupirs)

Tout le récit est construit en analepse : Aurelius Clemens interroge Marcus Livius déserteur aux yeux de Rome, qui lui prétend qu'il est le seul survivant d'une mission secrète décidée par le défunt Caïus Bracca et qui raconte l'expédition dont il a été le chef...
La barque d'un indigène s'est échoué sur berges du Nil, et les bijoux et les objet d'arts qui l'accompagnent sont les preuves de l'existence d'une civilisation africaine inconnu aussi riche et aussi prospère que l'Empire perse qui s'étendrait au-delà des cataractes égyptiennes... le soldat loyaliste Marcus Livius est ainsi chargé par son supérieur hiérarchique de déserter la campagne contre le roi nabatéen pour partir secrètement à la recherche de cet empire africain inconnu, donc nous suivons la phase de recrutement du drame à venir où s'illustre Falco la brute suprématiste, Nikolaios le soldat-philosophe grec et Publius Gala le rookie idéaliste.... Chacun troque ce qui lui reste d'honneur pour une fortune et une gloire encore illusoire, et nous suivons leur odyssée vers le coeur du continent noir, avec le désert et ses mirages, le temple d'Abou Simbel hanté par des hyènes vindicatives, et la jungle et ses pièges. Car dans la Vallée de Niangara, les soldats romains trouvent enfin la trace de ce qu'ils cherchent !

Les auteurs ont choisi de placer leur histoire sous le règne d'Auguste passionné par l'ordonnancement géographique du monde plutôt que sous le règne de Néron qui a lancé d'importantes expéditions d'exploration du continent africain... Peu importe, le fond concocté par le français Richard Mazarino est très sérieux pour une BD qui se veut sombre et réaliste, avec un relationship drama développant des dialogues qui à travers le temps et l'espace pointe du doigt les nombreux cadavres que l'Occident a planqué et parfois planque parfois encore dans ses placards !
Les dessins de l'argentin Marcelo Frusin sont intéressants, mais l'encrage épais et la colorisation grasse ne les tirent pas vraiment vers le haut : je suis presque persuadé qu'une version en noir et blanc serait de meilleur qualité...
PS: je ne sais pas que qui cela vient, mais cette manie de mettre en surgras des mots dans chaque phylactère est hautement pénible !
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Egypte : 739 ans après la fondation de Rome. Voilà 12 années que le royaume des pharaons est sous le joug romain. Un homme à demi-fou arrive à Thèbes sur une embarcation depuis le Nil. Il commence à saccager des champs et tient des propos incohérents. Il est arrêté et emprisonné. Il s'agit en réalité de Marcus Livius, un légionnaire envoyé 10 ans plus tôt, par Caius Bracca, à la découverte d'une mystérieuse civilisation inconnue...Il relate son aventure à Aurelius Clemens, l'avocat chargé de le défendre et ami de Caius Bracca.

Une bd vraiment sympa, d'abord par les magnifiques dessins de Marcelo Frusin (dont on peut apprécier le travail, dans un autre registre, sur Hellblazer) : un encrage top (assez comics dans l'esprit), des couleurs sublimes et des décors immersifs qui participent grandement à l'ambiance...Exotisme, mystère et aventure sont les promesses contenues en germes dans ce premier tome qui nous narre comment Marcus monte son équipe et ses premiers déboires alors qu'elle s'enfonce, toujours plus au sud, vers des territoires inconnues (Ah, le combat contre une meute de hyènes affamées dans un temple, au cours d'une tempête de sable...)

Un tome accrocheur qui ravira les amateurs d'aventures et de mystères, surtout s'ils apprécient en prime les univers antiquisants.
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Certains hommes ont des lubies, d'autres ont des Nubie… Oui, je sais, elle était facile mais je n'ai pas pu m'en empêcher.

L'Homme a toujours voulu avoir plus de richesses et l'Empire Romain a beau être étendu, riche des terres conquises et être arrivé à mettre les Égyptiens sous leur joug, l'attrait de l'or est toujours là, dévorant les entrailles.

Donc, lorsqu'une barque contenant un homme tatoué et mort, entouré de richesses, ça donne des idées à certains de pouvoir s'offrir mieux qu'une Rolex pour leur cinquante ans.

Fin stratège, comprenant que l'homme vient d'une région encore non découverte de l'Afrique Noire, le centurion Caïus Bracca délègue Marcus Livius à la tête d'un petit commando de 10 mercenaires. N'en manquait pas beaucoup pour nous donner les 12 salopards…

Comme cette expédition en terres inconnues ne peut se faire aux yeux de tous (l'Homme n'est pas partageur de ses richesses), ces hommes désertent pour cacher leur véritable mission.

Pour info, le début du récit comment avec l'apparition d'un homme affamé et il est indiqué que nous sommes 739 ans après la fondation de Rome (des fois où vous voudriez situer l'histoire sur la ligne du temps). Nous sommes probablement encore sous l'ère d'Auguste.

Prenez un stylo et notez que, selon Wiki et d'après la légende latine, Romulus fonda la ville de Rome à l'emplacement du mont Palatin sur le Tibre le 21 avril (c'est précis), en 753 av. J.-C. Un rapide calcul nous donne donc la date de 14 apr. JC, année où est mort Auguste (le 19 août 14, pour info et pour briller en société).

Les tons de cet album sont fort sombres, à l'image de la couverture, et même si certains cases ont des tons plus jaunes, cette couleur reste pâle, non éclatante comme j'aime le jaune.

Normal, ces tons sombres lorsque l'on découvre que le scénario l'est tout autant. Non pas qu'il est épais comme un café Turc et qu'on ne voit pas le fond, juste que le ton n'a rien à voir avec la joyeuseté d'un Petzi partant à l'aventure avec tous ses amis.

L'expédition n'a rien d'un voyage d'agrément et au fil des cases, des mercenaires nous quitterons, tandis que nous en apprendrons un peu plus sur Marcus Livius, le meneur de cette troupe et homme de la garde personnelle de Caïus Bracca.

Aux travers de quelques ragots et potins, nous apprendrons d'où lui vient ce surnom de Lion de Nubie et ce qui a fait se gausser toute l'armée. Pourtant, notre homme est brave et ne manque pas d'avoir une fameuse paire de « vous-savez-quoi » entre les jambes.

Ma foi, je ne me suis attachée qu'à la jolie petite gueule de Marcus Livius, les autres étant moins présent, trop peu esquissé à mon goût ou pire : les dessins se ressemblant dans leurs visages, on n'arrive pas toujours à savoir si on a affaire au Grec philosophe, au vétéran des guerres romaines ou à Falco, la grande gueule.

Il faut donc être concentré pour savoir qui est qui, surtout dans leur chevauchée à dos de dromadaire, dans leurs combats contre toute la famille de Ed, Shenzi et Banzaï (faites marcher votre mémoire) ou dans leur marche forcée dans les étendues de sables, avec tout le barda de légionnaire sur le dos, casque à plumes compris !

Chapeau les gars, moi, lorsque je marche, je porte des vêtements adaptés, mais à leur époque, le Décathlon était encore une compétition masculine d'athlétisme regroupant 10 épreuves…

Un album que j'ai pris plaisir à découvrir, au hasard (la couverture m'avait attirée) car acheté dans une brocante, à bas prix et bien souvent je me laisse guider afin de découvrir d'autres bédés et, qui sait, commencer de nouvelles collections.

Un album, qui, l'air de rien, met en avant tout en tirant sur le colonialisme et toutes ses dérives.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Après les excellentes séries « Murena » et « Les aigles de Rome » consacrées respectivement au règne de Néron et à la figure emblématique du Germain Arminius, ce premier tome de « L'expédition » marque le début d'une nouvelle série mettant en scène la Rome antique. Loin des fameuses sept collines ou du forum, l'action se déroule pourtant cette fois en Orient et plus spécifiquement en Égypte après que le pays ait été placé sous l'autorité de Rome, choix dont on ne peut que saluer l'originalité. L'intrigue est elle aussi alléchante : un mystère, la promesse d'une terre et d'une civilisation inconnue, la réunion d'une équipe, le départ d'une expédition... On se laisse donc facilement embarquer par l'histoire et ce notamment grâce aux magnifiques dessins de Marcelo Frusin qui nous dépayse totalement par ses décors de temples égyptiens, de déserts interminables, de jungles sauvages... le petit bémol concernant cette série tiendrait surtout aux personnages dont on peine à s'attacher et surtout qu'il est difficile de reconnaître et de différencier d'une planche à l'autre, leurs expressions étant à mon goût trop caricaturales et exagérées (yeux exorbités, bouche grande ouverte, regard mauvais...). Une série qui semble malgré tout très prometteuse et dont la fin du premier volume laisse présager de bonnes surprises pour la suite.
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l'Egypte à l'époque de la domination romaine. Des légionnaires découvre sur une barque ouvragée le cadavre un homme entouré de richesse. Il existerait alors une civilisation, au delà de la nubie, inconnue mais riche. Très riche. Voilà qui fait saliver d'envie la grande Rome. Un groupe de romains a aussitot pour mission de déserter afin d'aller découvrir en toute confidentialité ses trésors.
Un premier tome honorable qui jette les bases classiques d'une expédition en territoire inconnu. Un scénario de facture assez basique mais qui a le mérite d'être efficace et d'augmenter progressivement la tension. Jusqu'à la fin de l'ouvrage qui nous laisse au abord de la jungle.
Je n'ai pas très bien compris à quoi servait la scène où le chef de troupe, marcus, fait combattre ses futurs compagnons de route. Je vois pas l'intrêt en dehors de celui de nous livrer un combat de gladiateur.
Les dessins sont à la fois beaux et déroutants. Les jeux d'ombres et de lumières sonta ssez exceptionnels, très marqués. Ce qui fait parfois ressortir bizarement certains traits rendants les personnages parfois effrayants. le principal défaut c'est qu'il est impossible de reconnaitre les différents protagonistes.
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critiques presse (5)
Culturebox
15 mars 2012
Scénariste et dessinateur ont remplit leur tâche. On veut très vite découvrir ce qui succèdera au "Lion de Nubie".
Lire la critique sur le site : Culturebox
BDGest
29 février 2012
Sans être tout à fait exaltant, ce premier tome de L'Expédition ouvre honorablement une aventure classique dont la suite permettra peut-être de mieux la jauger.
Lire la critique sur le site : BDGest
BoDoi
21 février 2012
La série imaginée par Richard Marazano […] porte en elle une dimension politique palpable. Un sous-texte sur le rouleau-compresseur aveugle des civilisations conquérantes et l’anéantissement des cultures indigènes, premier pas d’un génocide.
Lire la critique sur le site : BoDoi
ActuaBD
13 février 2012
Musclée et intrigante, l’entame de « L’Expédition » relève le gant de la bande dessinée d’action héroïque. Derrière cette trame de blockbuster, on sent poindre de manière sous-jacente un point de vue sur la colonisation qui sera probablement développé plus tard dans la série.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Sceneario
13 février 2012
Ce premier tome est une réelle réussite. J'espère que comme moi, vous participerez à cette expédition dans des contrées mystérieuses, dangereuses où l'aventure avec un grand A vous attend. Une nouvelle œuvre d'un scénariste inspiré et d'un dessinateur qui laisse éclater son talent.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
[à propos du temps d'Abou Simbel]
- Ce... C'est incroyable !!! Comment les peuples de ces régions ont-ils pu laisser de telles splendeurs disparaître ?
- La plupart des merveilles des Grecs a également disparu : il ne nous reste plus rien du temple de Delphes...
- Crois-tu que cela pourrait également arriver à Rome un jour ?
- Tout a une fin Publius ! Même les plus grands destins finissent pas s'étioler...
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[Aquila devant opiniâtreté de son dromadaire]
- Aaah ! Mais tu vas avancer sale bête ! Devions-nous vraiment emporter ces bestiau avec nous ?! Je n'ai pas confiance, on ne peut pas lire dans leur œil ! On ne sait jamais ce qu'ils pensent vraiment, et ils sont têtus en plus !
- Mais... Parole ! C'est notre capitaine d'expédition que tu décris là ?
- Ha ! Ha ! Ha ! C'est vrai ! Et il boit aussi peu qu'eux...
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Ainsi l'impérialisme [...] tue d'abord spirituellement et culturellement l'être, avant de chercher à l'éliminer physiquement. La négation de l'histoire et des réalisations intellectuelles des peuples africains noirs est le meurtre culturel, mental, qui a déjà  précédé et préparé le génocide ici et là dans le monde (Cheik Anta Diop)
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La Libye est un pays immense et inhospitalier, les hommes civilisés n'y ont pas leur place. Le sel de ces régions commençait à corroder nos cuirasses. Nos rêves de conquête avaient subi l'épreuve du feu et de la sueur... Ce serait bientôt l'épreuve du sang !
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J'ai vu des forteresses qui masquaient leurs forces derrière une apparente désorganisation. Les hommes comme les forteresses les plus subtiles ont tous un point faible...
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