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Critique de verobleue


Dans « Traqués », les vampires ne sont pas les êtres sensuels inspirés de la saga Twilight mais des prédateurs humanoïdes et carnivores. Des créatures puissantes, nocturnes, rapides, malignes, cruelles et calculatrices, qui se nourrissent de chair humaine. Ces vampires du futur ont créé une nouvelle société aux bases proches de la nôtre. Les enfants vont en classe, il y a un "chef", des ministres...

Gene, un humain de 17 ans, vit parmi eux en ayant réussi à se fondre dans la masse grâce à l'entraînement dès l'enfance par un père disparu depuis. Il camoufle son odeur, porte de faux crocs, imite leurs manies.
Il a complètement modifié sa façon d'être, sa façon de penser, de répondre aux stimuli. Il a appris à vivre la nuit, à dormir le jour, à s'éloigner de toute source lumineuse, s'abstient de transpirer, de somnoler, de rire ou de montrer la quelconque émotion qui le ramènerait à sa condition d'être humain. D'ailleurs, on ne parle plus d'humains mais d'homiférés. Gene s'est imposé une discipline de fer qui lui permet de survivre et pense être un des derniers humains.

A chaque décennie, le chef du gouvernement organise une chasse homifère avec des êtres humains élevés en captivité, afin de satisfaire la soif de sang du peuple. Les créatures sont enthousiastes, espèrent être tirées au sort et pouvoir dévorer la chair et le sang de ces rares survivants car ils sont une denrée rare, une vrai drogue pour eux. Gene et Ashley June, une jeune créature de son école, font partie des 7 heureux élus. Ils se retrouvent dans l'Institut homifère qui prépare les chasseurs à la Chasse. Tout se complique car la routine de Gene est bouleversée et sa sécurité menacée en vivant toutes les nuits avec les autres chasseurs.

L'auteur, Andrew Fukuda joue avec nos nerfs, crée une véritable conscience de l'environnement dans lequel se trouve Gene. Je ressens ses angoisses, ses doutes, son excitation, la folie de sa vie quotidienne. le flou des repères spatio-temporaux fait que l'on imagine les lieux comme s'ils étaient familiers. Son récit s'insère dans un monde tel que le nôtre, notre quotidien adapté à son roman. C'est simple : on y croit! Il reste une frustration, c'est celle de ne pas avoir de réponses aux questions que l'on se pose.
Dans ce tome 1, l'auteur plante le décor, nous familiarise avec l'environnement et les acteurs. On se laisse envahir par le stress et on sent monter la peur au fil de la lecture.



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