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Traqué tome 1 sur 3
EAN : 9782749918877
349 pages
Michel Lafon (04/04/2013)
3.72/5   362 notes
Résumé :
Gene est l’un des derniers humains sur Terre. Le seul moyen de survie pour cet adolescent : se faire passer pour l’un de ses prédateurs. Ne pas rire, ne pas transpirer, ne pas montrer qu’il est un humain, un « homiféré ». Cela fait dix-sept ans qu’il vit secrètement parmi ceux qui n’hésiteraient pas à le tuer s’ils découvraient sa véritable identité. Malgré tout, Gene est parvenu à se fondre parmi ces « autres » et à créer un semblant de vie normale. Mais sa routine... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (116) Voir plus Ajouter une critique
3,72

sur 362 notes
Le monde tourne mal pour le jeune adolescent de ce roman. Un des rares humains, il doit se fondre dans un monde où des créatures semblables à nous, traquent la moindre goute de sang, la moindre odeur, les émotions, il faut donc se la jouer malin pour survivre sur terre.
Ces créatures ne vivent que la nuit, ils ne supportent pas la lumière. L'adolescent se fond très bien parmi eux, il faut bien aller à l'école sans se montrer trop malin.
Lors d'une énième chasse pour traquer et dévorer les rares humains appétissants, l'adolescent est sélectionné pour y participer. Difficile entrée en la matière quand il est lui même un simple humain. La préparation commence avec toutes les difficultés pour passer inaperçu.

Ce n'est pas mes habitudes littéraires, mais Babelio ouvre bien des portes magiques. Il m'arrive de m'attarder sur vos coups de coeur que vous emporteriez sur une île déserte, c'est ainsi que sur le profil d'une amie Babelio (Iz :-), il m'a sauté aux yeux pour mon fils. Ce dernier l'ayant littéralement dévoré, il m'a supplié de le lire ! Comment résister...

Pour changer, je vous propose un ressenti à quatre mains.
Les impressions de Ladybird:
Un roman science fiction prenant qui n'échappe pas à quelques longueurs, ça se lit vite et saura plaire aux amateurs du genre.
Ma cotation : ***

Les impressions de mon ado:
« Totalement Immersif, haletant, du suspens tout le long, un des meilleurs livres jamais lus! »
Sa cotation : *****
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Il dépote ce roman !! D'ailleurs, c'est un signe que vous devriez sentir ne serait-ce qu'en voyant sa couverture ou alors sa quatrième ^^ Puis son titre est totalement intrigant, avec la mention "Cessez d'être la proie, devenez le chasseur" c'est limite si là on ne se demande pas dans quoi on va tomber. Et j'y suis tombée, les deux pieds en avant... Autant dire que je me suis pas jetée dedans oui x) Et quelle jolie surprise !! [le roman et l'histoire ;) un indice, regardez le bas des pages, j'ai trouvé ça trop chouette de retrouver les numéros de page écrits en plein milieu d'une cible !] Direct dans l'ambiance quoi... même si on ne sait pas encore tout à fait à quelle sauce on sera mangés... ^^

Gene est l'un des derniers "homiphérés" sur Terre. Pour survivre, son père lui a appris à se fondre dans la masse, à renier ce qu'il était pour être comme les autres, devenir les autres. Ces hommes/créatures qui vivent différemment et raffolent de la viande crue et du sang, dont le mets préféré est l'humain, qu'ils ont renommé "homiphéré" - enfin, pour ceux qui vivent encore. Après avoir perdu son père, ce jeune garçon devra affronter une épreuve encore plus dure : il est sélectionné pour la Chasse "Homiphère", une course qui vise à tuer les derniers "homiphérés"...

Ma première réflexion a été de me demander où j'étais, où se situait l'histoire du roman. Il n'y a pas vraiment de repères spatio-temporels. Tout ce qu'on sait, c'est que des êtres - aux moeurs bizarres pour ne pas dire repoussantes - ont fait de la Terre leur terrain de jeu, de chasse et de vie. Les humains sont rares, libres ou bien enfermés par le Gouvernement, et le peu qu'il reste se cache, se fond dans cette population monstrueuse [selon moi ^^]. Nan, mais sérieusement, ces gars sont des bêtes [et pas dans le sens ASD... xD] : ils aiment la viande crue, le sang, les hommes, dormir la tête en bas, ils possèdent des crocs et détestent le soleil... Là, je vous imagine tout de suite en train de penser "Vampires..." mais vous tomberez dans un piège. L'idée, c'est que pas une seule fois on ne découvre vraiment ce qu'ils sont... Ce qui donne un sacré suspense au livre, la question de savoir ce que c'est que cette espèce a été récurrente chez moi. J'ai trouvé ça atypique et bien trouvé, le livre ne peut ainsi pas vraiment être un livre de vampires ^^ Puis on peut aussi tout de suite oublier les gentils vampires à qui nous avions le droit depuis quelques temps ! Là, ce sont des bêtes, assoiffées de sang, aux habitudes vraiment étranges [ils bavent à foison... *beurk*] et plusieurs scènes ont parfois failli me donner des hauts le coeur... ^^ C'était juste... hyper bestial ! Sans qu'on connaisse leur véritable nature, l'auteur a su clairement les séparer des '"homiphérés" [j'ai tellement envie d'écrire humain à chaque fois] et nous inspirer la même peur, le même dégoût que pourrait ressentir tout homme en leur présence...
Je me suis déjà attendrie sur la couverture du roman et sur son intérieur alors je vais maintenant m'attacher à ses personnages... Gene *__* Ce nom seul représente tout. Est-ce parce qu'il est seul ? Est-ce parce qu'il a un mental de fer ? Est-ce parce qu'à certains égards je me retrouve en lui ? J'en sais rien, et je ne cherche pas à le savoir, le fait est là : je me suis très vite attachée à Gene. Son intelligence, sa force, sa solitude m'ont beaucoup troublée. J'ai été séduite d'emblée et je me suis vite attachée à lui quand je le voyais rejoindre la masse, ces monstres et se forcer à être comme eux. J'ai admiré le contrôle dont il fait preuve à chaque instant, la volonté qu'il met dans sa survie. Ce serait si facile de se laisser aller, de devenir leur repas, d'arrêter. Et pourtant, il se bat, se réfrène depuis tout petit pour être comme eux. Ne pas rire, ne pas transpirer, ne pas ressentir... Cesser d'être humain, en somme. Et la façon dont l'auteur a réussi à retourner ça... Là, chapeau bas quoi ! En fait, il y a vraiment un message sous-jacent là-dedans [ma dissert' me monte peut-être à la tête] : à freiner celui qu'on est, on finit par s'oublier, à se détester soi-même... Et ce contraste est encore plus saisissant, surtout quand Gene rencontre enfin les "homiphérés". Bien que le roman soit principalement centré sur Gene, le nombre de personnages s'agrandit pendant la préparation de la chasse... Il y a d'abord Ashley June, dont on entend beaucoup parler. C'est l'amour de jeunesse de Gene, son seul repère une fois le lycée quitté. Un personnage haut en couleur, tout en surprise et terriblement mystérieux, qui me laisse encore perplexe et un brin frustrée... Vous l'aurez compris, je suis du genre à vouloir tout savoir dès le début... Mais je me plaindrais tout aussi bien s'il n'y avait pas de suspense :lol: Puis viennent le Directeur, le Patron et les autres chasseurs... Autant vous dire que toute cette brochette, Ashley June comprise, n'a fait que renforcer mon horreur et les frissons qui me parcouraient l'échine pendant certains passages. Ils étaient parfois pires que des animaux. Totalement... inhumains en fait.
Quant à l'ambiance et aux décors, ils étaient tout à fait en adéquation avec la trame de Traqué. Il y a quelque chose de pervers, de malsain, d'urgent et d'affreusement inhumain [je me répète un peu là...] qui colle bien au roman. C'est sombre, un peu glauque par moments et parfois ça peut devenir mignon et simple, comme s'il y avait deux faces du livre, l'une humaine et l'autre inhumaine. Ce qui donne à l'intrigue un côté encore plus juste. J'ai été prise très vite par l'action, les surprises [même si certaines se devinent assez vite] et le rythme de l'histoire. On peut croire que tout traîne en longueur, mais si on se met dans la peau de ces créatures, à lire toutes ces pages avant d'en arriver au dénouement, on comprend très vite ce qu'Andrew Fukuda cherchait à faire. Créer l'excitation, la mener à son comble, rendre tout le monde fou, désireux, semer le doute dans l'esprit de tous. Et l'effet est encore une réussite ! D'ailleurs, l'ensemble de Traqué est une oeuvre archi bien pensée, quand j'y pense ! Tout joue à créer sur le lecteur un véritable ressenti, à la fois des angoisses, des doutes, de l'excitation, de la folie. On se pose des questions, on cherche des réponses, on s'élance sur la moindre piste... Il y a ce flou sur l'époque, sur ces autres, sur leur venue, qui contribuent au côté mystérieux du roman. Il y a ces demi révélations sur les personnages que l'auteur s'amuse à lancer pour mieux nous frustrer, comme s'il nous narguait. Il y a cette Chasse, ces manies qui achèvent l'humanité du roman. Il y a Gene qui rend les choses plus supportables, qui nous aident à tenir.
Et les décors... C'est simple : on s'y croit tout de suite. Sans trop savoir où on est, on s'imagine pourtant les lieux comme s'ils nous étaient familiers. Andrew Fukuda, sans être non plus trop dans le détail, parvient à décrire ce monde de façon à ce que le lecteur y croit, s'imagine un instant la Terre telle qu'il la décrit. Et l'effet est d'autant plus saisissant qu'il n'insère pas son récit dans un monde complètement décalé, juste le nôtre, notre quotidien, qu'il adapte à son roman. Puis sa plume est juste incroyable. On est saisi par le roman, quelque soit l'instant qu'on est en train de vivre. Je veux dire, j'avais beau être dégoutée, j'étais tout aussi incapable de lâcher les lignes des yeux ou de sauter un passage. Les mots sont choisis avec justesse, le récit gagne en profondeur, certains passages en force, et la lecture est fluide et sans accrocs [il fallait bien que je le mette xD].
Au final, l'auteur referme le rideau sur une dernière révélation, limite un coup de grâce. On pourrait la voir venir, on pourrait s'en douter, il n'empêche qu'elle ne fait que relancer les questions et le suspense, finissant de vous rendre dingue.

Traqué est un roman atypique et détonant ! L'auteur a cette plume qui vous rend tout de suite addict, qui vous prend dans l'action et vous prend aux tripes. Gene a ce côté humain si touchant, cette dualité en lui qui semble presque le fissurer en deux. Pour moi, vous ne pouvez qu'y trouver votre bonheur !
Et je remercie très vivement les éditions Michel Lafon pour cette découverte ♥
Lien : http://liredelivres.blogspot..
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Dans « Traqués », les vampires ne sont pas les êtres sensuels inspirés de la saga Twilight mais des prédateurs humanoïdes et carnivores. Des créatures puissantes, nocturnes, rapides, malignes, cruelles et calculatrices, qui se nourrissent de chair humaine. Ces vampires du futur ont créé une nouvelle société aux bases proches de la nôtre. Les enfants vont en classe, il y a un "chef", des ministres...

Gene, un humain de 17 ans, vit parmi eux en ayant réussi à se fondre dans la masse grâce à l'entraînement dès l'enfance par un père disparu depuis. Il camoufle son odeur, porte de faux crocs, imite leurs manies.
Il a complètement modifié sa façon d'être, sa façon de penser, de répondre aux stimuli. Il a appris à vivre la nuit, à dormir le jour, à s'éloigner de toute source lumineuse, s'abstient de transpirer, de somnoler, de rire ou de montrer la quelconque émotion qui le ramènerait à sa condition d'être humain. D'ailleurs, on ne parle plus d'humains mais d'homiférés. Gene s'est imposé une discipline de fer qui lui permet de survivre et pense être un des derniers humains.

A chaque décennie, le chef du gouvernement organise une chasse homifère avec des êtres humains élevés en captivité, afin de satisfaire la soif de sang du peuple. Les créatures sont enthousiastes, espèrent être tirées au sort et pouvoir dévorer la chair et le sang de ces rares survivants car ils sont une denrée rare, une vrai drogue pour eux. Gene et Ashley June, une jeune créature de son école, font partie des 7 heureux élus. Ils se retrouvent dans l'Institut homifère qui prépare les chasseurs à la Chasse. Tout se complique car la routine de Gene est bouleversée et sa sécurité menacée en vivant toutes les nuits avec les autres chasseurs.

L'auteur, Andrew Fukuda joue avec nos nerfs, crée une véritable conscience de l'environnement dans lequel se trouve Gene. Je ressens ses angoisses, ses doutes, son excitation, la folie de sa vie quotidienne. le flou des repères spatio-temporaux fait que l'on imagine les lieux comme s'ils étaient familiers. Son récit s'insère dans un monde tel que le nôtre, notre quotidien adapté à son roman. C'est simple : on y croit! Il reste une frustration, c'est celle de ne pas avoir de réponses aux questions que l'on se pose.
Dans ce tome 1, l'auteur plante le décor, nous familiarise avec l'environnement et les acteurs. On se laisse envahir par le stress et on sent monter la peur au fil de la lecture.



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Gene essaie de survivre au sein d'une communauté très différente des humains... Pour ce faire, il doit cesser de rire, pleurer, sourire, transpirer ou toute autre émotion physique et adopter leurs langages corporels. Il doit aussi cacher son odeur corporelle, se raser tous les jours, faire attention à ne pas prendre de coup de soleil ou ne pas avoir la peau bronzée et ne sortir que la nuit. C'est grâce à ce genre de petits détails qu'il peut se fondre dans la masse, être comme les autres et surtout, cela lui évite de perdre la vie !
Comme les années auparavant, un évènement très attendu est sur le point de se produire : une chasse est organisée par le gouvernement pour traquer les derniers homiférés, les derniers êtres humains vivants. Seuls quelques sélectionnés auront la chance de participer à cette traque, grâce à une loterie. Gene fait parti de ces sélectionnés...


L'univers est très original et c'est ce que j'ai réellement apprécié. On découvre un tout nouvel univers qui suscite grand intérêt dès le début. En effet, les créatures ne sont jamais nommées, on ne sait pas qui elles sont réellement et l'on peut donc s'en faire une idée propre ! Leurs caractéristiques sont vraiment bien développées et offrent de larges choix pour l'imagination.
Ces créatures me font penser à un tout nouveau genre : mi vampires mi zombies... En effet, ils dorment le jour (bien qu'ils ne soient pas obliger de dormir), meurent au contact de la lumière du soleil, ont des crocs, se nourrissent de sang et de chair fraiche mais paradoxalement ils n'en ont pas besoin systématiquement pour rester en vie, ils bavent et se conduisent de façon vraiment dégoutante quand ils sentent l'odeur d'êtres humains (ou même rien que le fait d'y penser...). Des petits détails font qu'ils sont différents de ce que l'on voit d'habitude, comme le fait qu'ils dorment tête en bas (et pas dans des cercueils ou autre), qu'ils ne deviennent pas poussière au soleil (mais plutôt autre chose qui fait plutôt penser aux zombies...), qu'ils marchent aussi bien au sol que sur les murs, qu'ils n'ont pas de pouvoirs surnaturels, etc. Peu importe ce que sont ces créatures, elles ont de l'originalité !


On ne sait pas depuis combien de temps ces créatures "règnent" sur la terre. On peut supposer grâce à quelques pistes que cela n'a pas toujours été comme ça, mais on ne connait pas les origines de cette histoire. Sans que cela me dérange vraiment, j'aurai aimé savoir ce qu'il en est et depuis combien de temps, puisqu'on dirait qu'il est normal de ne pas être un homiféré... C'est ce détail qui attise ma curiosité sur ces créatures.
Cela ne m'a pas beaucoup dérangée parce que le déroulement de l'histoire est très addictif ! Je pensais que ce serait le moment même de la traque qui allait être prenant mais en fait, c'est toute l'histoire qui l'est ! On est pris aux tripes dès la découverte de ce nouvel univers et même pendant les quatre nuits d'entraînement qui précèdent la nuit de la chasse. On tourne les pages avec toujours plus d'envie, de curiosité pour la suite des événements, avec de l'anxiété également vu que Gene risque à tout moment de dévoiler son secret par inadvertance...


J'ai remarqué quelques incohérences parfois, comme le fait que Gene ne doit pas trembler (entre autres) parce que ces créatures ne le font jamais. Hors, il est arrivé justement que l'une de ces créatures le fasse... C'est ce genre de petits détails négligés qui peut se remarquer assez facilement mais personnellement ça ne m'a pas dérangée plus que ça. Enfin, je me suis quand même posée des questions du genre « Depuis quand ils peuvent faire ça ? ... » mais ça ne m'a jamais empêchée d'apprécier pleinement ce roman ! J'ai passé un excellent moment du début à la fin et je n'en demande pas plus ! de plus, il me tarde vraiment de découvrir la suite car la fin m'a vraiment étonnée et j'ai très envie de découvrir ce qu'il se passe pour certains personnages... Et peut-être qu'on aura plus d'infos sur le commencement de ces créatures dans le deuxième tome ?


Gene est un personnage auquel on ne peut que s'attacher. le fait qu'il soit déjà l'un des seuls survivants aident beaucoup mais on apprend vraiment à le connaître en profondeur : son nouveau mode de vie, son passé, ses "sacrifices", ses doutes, ses peurs, ses envies... C'est un jeune homme très humain même s'il doit tout cacher, bien qu'on ait l'impression qu'il a oublié ce petit détail. Mais ça le rend d'autant plus touchant ! C'est un personnage intelligent, débrouillard, plutôt discret, réservé et lorsqu'il dégage des émotions en aparté (très rares moments, mais bien plus présents à la fins), ces sentiments prennent beaucoup de place et jouent un grand rôle dans l'intrigue.
En ce qui concernent les humains, ils sont décrits comme sauvages et idiots par ces créatures avides de sang mais se révèlent plutôt surprenants...


L'auteur a un style fluide et très accrocheur. Il sait instauré le suspense, l'anxiété et les retournements de situations quand il le faut, ce qui donne un très bon rythme à ce premier tome. Il n'est pas parfait certes, mais même les petits bémols ne m'ont pas empêchée de l'apprécier pleinement et j'en redemande encore !
L'univers est assez original pour qu'on y prenne goût dès le début !
Lien : http://uneenviedelivres.blog..
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Dites au revoir aux vampires sexy, bad-boys et qui ne craignent pas la lumière des sagas que vous avez pu lire... Bienvenue dans le monde de Gene ! Ici, les vampires sont des êtres mangeurs d'humains, totalement assoiffés de sang et terrifiants. Des créatures cruels qui peuple le monde. Mais parmi ces monstres ce cache encore quelques humains qui se fondent dans la masse... Ou du moins essaye.
L'auteur nous plonge des les premières pages dans une histoire sombre et angoissante. J'ai eu du mal à poser le livre une fois ma lecture commencée. Je n'avais qu'une hâte: Tourner les pages et voir comment Gene aller pouvoir faire pour se sortir de telle ou telle situation. Gene est un personnage vraiment attachant, que l'on aimerai voir moins seul et moins triste.
J'ai trouvée que le livre se lit assez vite et j'avoue avoir lu le tome 2 juste après le premier, histoire de ne pas perdre le fil et de continuer avec le style glauque et oppressant...
Pressée de continuer ma lecture avec le tome 3...
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critiques presse (1)
HistoiresSansFin
22 juillet 2013
Tous les ingrédients (ou presque) sont réunis pour rendre l'ensemble consommable et digeste : une “love story” assez choupi (quoique prévisible), deux jolies héroïnes qui se valent, des secrets, du suspens, de la violence pure, des rebondissements, de la peur etc...
Lire la critique sur le site : HistoiresSansFin
Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
– Je ne veux pas le faire partir, je réponds.
En réalité, je ne sais pas ce que je suis en train de faire. Tout ce que je sais, c’est que mon cœur bat à tout rompre, et que j’ignore comment me comporter.
Elle lève légèrement son bras nu. Ses grands yeux sont comme une invitation. Elle révèle son aisselle et attend. Son regard glisse de mon coude à mon visage.
Aussi doucement que possible, je tends la main et lui baisse le bras.
– Je t’en prie, lui dis-je dans un murmure. Ne le prends pas mal. Mais… Je n’ai jamais… Ça ne me procure aucune sensation.
Ce n’est pas de la tristesse que son expression trahit, mais du soulagement et une vive émotion.
– À moi non plus. J’ai toujours simulé. (Elle tourne la tête de l’autre côté.) Toutes les fois avec mon petit ami, la fois avec toi dans le placard. J’avais l’impression que je n’étais pas normale. (Elle soupire et hausse les épaules.) Bien sûr que je ne suis pas normale, poursuit-elle d’une voix irrégulière. Je suis une homiférée.
Ce dernier mot résonne comme un soulagement, un aveu trop longtemps réprimé.


http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/
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J'étudie les montagnes à l'est pour éviter d'affronter son regard. Je veux lui dire que je n'ai pas oublié ; qu'il ne s'est depuis pas écoulé une semaine sans que j'imagine ce qui se serait passé si j'avais pris une autre décision. Si je l'avais rejointe à la sonnerie avant de la raccompagner chez elle [...].
Mais au lieu de lui répondre, j'entends la voix de mon père. N'oublie jamais qui tu es. Et pour la première fois, je comprends ce qu'il voulait dire par là. C'était juste une façon détournée de dire "N'oublie jamais qui ils sont".
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Après tout, si les rôles étaient inversés et que les gens normaux avaient disparu, nombre de théories seraient lestées d’exagérations et de contrevérités : au lieu de dormir dans des étriers, ils dormiraient dans des cercueils; en tant que créatures de la nuit, ils deviendraient à ce point invisibles qu'ils ne se refléteraient plus dans un miroir;
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Plus tard dans la nuit, après que la cloche avait sonné la fin des cours, j'étais resté assis à mon bureau. Je n'avais pas bougé avant que le chahut s'estompe dans le couloir, avant que les derniers élèves et professeurs désertent l'établissement, avant que le crépitement des sabots disparaisse au loin. Il pleuvait alors dru, les gouttes martelant les fenêtres. J'avais attendu plusieurs heures la sirène annonçant l'aube avant de rassembler mes affaires pour rentrer. Comme prévu, je n'avais croisé personne en partant. L'air était glacial et il pleuvait encore à verse, l'eau semblant vouloir combler le vide des rues. Je n'avais pas ouvert mon parapluie. J'avais laissé les gouttes détremper mes vêtements, l'eau s'infiltrer dans mon corps, le froid comprimer ma poitrine, me piquer la peau, me geler le coeur.
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Mais au lieu de lui répondre, j'entends la voix de mon père.
"N'oublie jamais qui tu es."
Et pour la première fois, je comprends ce qu'il voulait dire par là. C'était juste une façon détournée de dire "N'oublie jamais qui ils sont".
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Videos de Andrew Fukuda (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Andrew Fukuda

Traqué - Andrew Fukuda - Éditions Michel Lafon
http://www.michel-lafon.fr/ http://www.lire-en-serie.com/ Gene est l'un des derniers humains sur Terre. le seul moyen de survie pour cet adolescent : se fair...
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