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Alexis Champon (Traducteur)
EAN : 9782266098823
348 pages
Pocket (07/04/2000)
3.03/5   16 notes
Résumé :
Rien ne va plus dans la vie d'Helen West ! Procureur de la Couronne, elle rentre chez elle après une audience ratée, et son ami Bailey, gradé de la police, la délaisse pour consacrer son temps au cas "Damien Flood" retrouvé les viscères à l'air. Heureusement la présence de Cath, sa femme de ménage, lui donne un peu de réconfort.
Mais celle-ci a un terrible secret. Et si elle astique encore, laissant dans son sillage une terrible odeur d'eau de javel, c'est po... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Un policier où il ne se passe pas grand chose et qui m'a paru un peu long, j'avais hâte de le finir tant j'ai trouvé que l'auteure était trop méticuleuse dans la description des protagonistes. Perdue dans les personnages et leur activité, n'ayant pas assez d'information pour m'accrocher à l'intrigue mon intérêt s'est vite émoussée. Finalement l'héroïne de ce roman c'est Cath, cette femme battue mais qui aime son mari, et l'excuse, attendant presque les coups. Cath qui ne se remet pas la mort de son frère, qui a été tué par on ne sait qui, Cath femme de ménage irréprochable, qui sent l'eau de javel, et qui se traîne dans ce Londres bien gris. Une femme jeune semble-t-il mais qui fait si vieille....
L'histoire est un peu confuse, mais c'est sans doute pour mieux nous perdre, et nous donner le coup de grâce à la toute dernière ligne. Je ne crois pas que ce roman m'aura donné envie de lire un autre livre de cet auteur.
Sacrée analyse psychologique malgré tout.

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Un cas de conscience s'engageait bien, comme un bon thriller psychologique ayant pour thème principal les violences infligées aux femmes par leurs maris, compagnons, qui souvent sous l'influence néfaste de l'alcool, se transforment en bestiaux cogneurs. On retrouve Helen West, procureur de la couronne, Bailey, son très chair ami qui montre quelques signes de lassitude face à leur relation sans engagement mais néanmoins exclusive. Cath est le personnage principal, c'est elle la femme aux hématomes justifiés par des chutes dans des baignoires ou dans des escaliers, comme ses coquards violacés. Son frère Damien vient de périr dans une rixe à la sortie d'un bar, et bien sûr, elle est follement amoureuse de Joe, son homme. Véritable perle dans le domaine du ménage, elle nettoie chez plusieurs employeurs, dont Helen West et un couple de ses amis.


Malheureusement, plus ma lecture progressait, plus elle se délitait, devenant floue pour sombrer dans une brume quasi onirique, un peu comme si Frances Fyfield perdait progressivement le fil de son histoire ainsi que la rigueur qu'elle nécessite. Les rêves longuement racontés de Joe ou les scènes d'alcoolisation bistrotière, même avec les meilleurs whiskies écossais, canadiens, irlandais, n'apportent rien à l'histoire.


Seule Mary Secura m'est apparue comme l'unique personnage ayant les deux pieds bien plantés dans la réalité. Auxiliaire sociale au service des Violences conjugales, elle fait tout ce qu'elle peut pour extraire des femmes en souffrance de leur milieu toxique et mortifère, pour les amener à témoigner contre leurs tortionnaires, ne ménageant ni sa peine ni ses heures de travail. C'est la seule qui pose les vraies questions : “Pourquoi restent-elles ?”, et qui apporte des réponses empiriques : “C'est souvent quand le frappeur s'en prend aux enfants que le déclic s'effectue”. Nul jugement à l'emporte-pièce de sa part, juste une profonde et sincère sollicitude pour ces femmes martyres.


Si ce roman n'est pas une totale déception, j'aurais cependant apprécié qu'il approfondisse davantage les thématiques abordées.
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Helen West, procureur à la Couronne, chargée de cas de femme battue, engage, sur la recommandation d'une amie, Cath comme femme de mé-nage. Celle-ci est une femme étrange, maltraitée par son mari, Joe. Celui-ci est barman, ancien militaire, il « collectionne » des objets guerriers et achète sans fin des biens de consommation dont Cath ne veut pas mais qui symbolisent pour lui la réussite sociale à laquelle il aspire. La couple habite dans une maison délabrée d'un quartier misérable de Londres. L'une des choses qui minent leur couple est Damien, le frère de Cath, récemment assassiné dans une bagarre d'ivrognes et que détestait Joe.
Le surintendant Bailey, le compagnon d'Helen, chargé précisément de l'enquête sur la port de Damien n'est guère satisfait des résultats obtenus et continue, à son corps défendant à fouiner.
Parallèlement, le couple, Helen et Bailey, est à un tournant : comment continuer à s'aimer sans perdre son indépendance ?
Bien sûr, l'enquête policière est présente – quoique discrète - et connaîtra un dénouement inattendu. Mais ce qui importe dans ce roman c'est bien davantage la psychologie des personnages : au centre les femmes battues, Shirley qui refuse de témoigner contre son mari, Cath qui trouve des excuses aux violences de Joe, ensuite les policiers chargés de leur venir en aide et que leur impuissance décourage. le couple Emily/Alistair, parents heureux mais dépassés de trois jeunes enfants incapable de comprendre le mode de vie d'Helen et de Bailey…
On entre dans le roman avec une certaine difficulté puis on est pris, précisément par ce portrait de notre société et par les questions qu'il pose.
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un triller qui en trois temps brosse trois portraits de femmes.
il y helen west procureur
de la couronne,délaissée
par son ami Bailey gradé
de la police.
cath ,sa femme de ménage,
femme battue par son mari, jo qui travaille comme barman.
et sally qui travaille au service des violences conjugales.
trois femmes dont la vie professionnelle et privée
va se rejoindre.
une bonne histoire qui
ménage son lot de coups de théâtre.
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Je m'attendais à un livre tranquille pour passer une bonne soirée, et j'ai été étonnée de découvrir une analyse psychologique très fine et très vraie des personnages, ainsi qu'une intrigue pleine de surprises.
Pour moi, ce livre est une découverte. Comme quoi, il ne faut pas se fier aux apparences.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
- A propos des réunions avec les procureurs, Mike, vous avez été odieux, hier. Soit vous gémissiez comme une reine dans une tragédie, soit vous ricaniez comme un singe et entre les deux, vos expressions allaient de la moue à l'ennui mortel.
( p197)
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Quand je serai vieille, se dit Helen, j'arrêterai d'essayer d'être bonne. Je n'aurai plus de conscience, je porterai du mauve, des dentelles et des faux seins, et en attendant, je n'apprendrai jamais à me servir d'une perceuse électrique. (p. 21)
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la perfection ne consiste pas en la multitude des choses qu'on fait,mais a les faire bien.
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- Tu sais, je suis contente d'être célibataire, finit-elle par dire. J'aurais horreur d'être une épouse et une mère mégalo. Les mères vivent dans un univers clos. Elles rejettent le monde extérieur, condamnent tout ce qui les gêne, comme si avoir la charge d'une famille justifiait tout, sanctifiait tout, comme si elle n'avaient besoin d'avoir conscience de rien.
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Tant que c'est pas cassé, faut pas réparer. Ce qui soulevait la question de la définition exacte de "cassé". Cassé, du latin quassare, qui signifie brisé, et non fatigué ou ivre.
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