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Critique de Tiphrom


Resté célèbre dans le monde entier depuis « le monde de Sophie » où l'épopée d'une enfant à travers les âges de la philosophie, des anciens à nos jours sur les traces d'un étrange bonhomme mystérieux, l'auteur norvégien explore de nouveau l'univers des amoureux de la sagesse en grimpant un niveau supplémentaire dans la dynamique du conte.

Ancien professeur d'histoire et de philosophie, Jostein Gaarder a une âme de précepteur. Il transmet et écrit pour cela. N'écrit-il que pour cela ? Si Sophie entraînait le lecteur sur les bancs d'une université peu commune, Hans-Thomas, le jeune protagoniste de ce roman nous amène à réfléchir sur les cimes d'un conte aux multiples ressorts fantastiques, scintillants. le fil conducteur : Hans-Thomas et son père sillonnent l'Europe en Fiat rouge, de la Norvège au pays des philosophes (la Grèce, pardi) pour y retrouver cette maman perdue il y a huit ans. Besoin de se trouver elle-même dans la patrie de la sagesse, elle y coule depuis une carrière des plus superficielles ; elle est mannequin, elle a du succès. Et ce voyage, à chaque étape prend une tournure de plus en plus étrange. le jeune héros se retrouve plongé au coeur d'une histoire vieille de plus d'un siècle, autour d'un jeu de 52 cartes. Va-t-il percer le mystère de la patience ?

« Celui qui révèlera le destin se devra d'y survivre. »

C'est une épopée douce aux couleurs acidulées mais jamais mielleuses. Les accents sont tendres mais jamais naïfs. La réflexion est abordable mais jamais vaine, et toujours de grande substance. C'est aussi l'occasion de redécouvrir le mythe d'Oedipe, l'histoire du temple d'Apollon à Delphes avec sa curieuse occupante, la Pyhtie, allumée par des gaz souterrains, planant en permanence à dix mille, elle divaguait à longueur de journée pour le plus grand bonheur des touristes antiques les plus illustres.
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