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Outlander (J'ai Lu) tome 15 sur 19

Philippe Safavi (Traducteur)
EAN : 9782258083257
688 pages
Presses de la Cité (27/01/2011)
4.34/5   433 notes
Résumé :
2ème partie du tome 7 de Outlander = tome 15 chez J'ai Lu
[A NE PAS ASSOCIER AVEC LE TOME 7 OU LE TOME 15:)]
Tandis que la guerre d'Indépendance bat son plein dans les colonies sécessionnistes américaines, Jamie Fraser et Claire, sa femme infirmière, décident de rentrer en Ecosse afin de récupérer leur presse d?imprimerie. En effet, plutôt que de s'engager dans l'armée de George Washington, le couple souhaite se battre aux côtés des rebelles à coups de... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (41) Voir plus Ajouter une critique
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(Attention, spoilers)
J'avais dit, promis, juré, que j'arrêterai après le tome 5 (voir ma précédente critique). Je ne peux pas dire que ces 1500 pages du tome 5 m'avaient épuisée, car pour être franche, je lisais en diagonale, infiniment lassée par ces longueurs interminables, le vide sidéral de certains échanges, le manque d'intérêt total que j'éprouvais pour certains passages, et même la confusion que je finissais par faire entre les personnages, les évènements, les dates, les lieux, qui fait quoi et qui est avec qui… de temps en temps, un personnage, une anecdote, émergeait pour rebooster l'ensemble, mais d'une façon générale, quel ennui que cette lecture qui n'en finissait pas. Et pourtant, je me suis accrochée, curieuse de savoir ce qui allait se passer, admirative logiquement du fantastique travail de documentation de la romancière, ne pouvant me contenter de la série que malgré tout je trouve… mieux que les livres, plus captivante, plus claire, où les histoires parallèles s'enchaînent avec plus de logique, sans parler des acteurs, tous remarquables.
Je suis donc allée au bout du tome 5… et malgré ma ferme résolution d'en rester là, j'ai craqué après avoir vu la saison 6. La série m'ayant mis l'eau à la bouche, j'ai filé acheter le tome 6, je suis revenue de la librairie, mon sac lesté des 3 kilos de l'ouvrage, et j'ai repris ma lecture pour savoir ce qui se passait après l'assassinat de Malva, personnage d'ailleurs fortement déplaisant, sournoise, insidieuse, maléfique.
J'ai lu le tome 6 comme j'avais lu le tome 5, en diagonale, ne comprenant rien à certains évènements, et à mesure que la révolution américaine se met en marche, parfois incapable de dire, à nouveau, qui fait quoi et qui est dans quel camp.
Mais j'ai tenu bon ! Et une fois ingurgités les 3 kilos du tome 6, je suis repartie pour un tour – pour un tome – en achetant le tome 7 – enfin, ses deux volumes, l'éditeur ayant eu la bonne idée d'éviter des tendinites et autres troubles musculo-squelettiques aux lecteurs, en proposant non plus un seul volume de trois kilos, mais deux volumes de 1,5 kilo – ce qui permet au passage de doubler le coût de sa lecture.
Bien entendu, j'ai lu ce tome 7 dans les mêmes conditions et ke même état d'esprit que les précédents. Faisant défiler les pages à toute allure, ne laissant mon regard s'accrocher qu'aux faits les plus marquants, sautant des paragraphes entiers et essayant pour autant de ne rien rater d'essentiel à la compréhension de l'histoire. Evidemment hagarde, perdue, noyée comme lors des précédents tomes sous des flots de descriptions vagues, de conversations vides, dépassée par les évènements et débordée par les personnages, ne comprenant plus le pourquoi du comment.
Pénétrée de nostalgie au souvenir du tome 1, qui était parfait pour le déroulement, la compréhension, la satisfaction du lecteur.
Et surtout frustrée.
Toujours la même chose en fait. Quoi, on voyage dans le temps, çà va et vient entre le 18ème et le 20ème siècle, et cela n'inspire visiblement pas grand-chose ni aux voyageurs ni à l'auteur. Prenez Jem : ce gamin de 8 ans né et élevé dans les montagnes de Caroline du Nord, grandi entre des chasseurs, des Indiens, des loups, des bestioles en tous genres, qui tout à coup se retrouve dans une grande ville du 20ème siècle, obligé d'aller à l'école, découvrant les robinets, les interrupteurs, les machines à laver, la télé, la radio, le cinéma, sans doute aussi le Nutella, les glaces et les barres Mars (1980, c'est encore un peu tôt pour la généralisation des MacDo)… il en dit quoi, le gamin ? Personne ne sait ce qu'il ressent, comment il assume un bouleversement d'une telle ampleur. Moi, j'aurais aimé le savoir, pas vous ? Passe pour la petite soeur qui vu son âge n'a pas de souvenir de sa vie au 18ème siècle, mais bon, elle doit bien en parler avec son frère de temps en temps… Ils se disent quoi, les deux gamins, quand ils discutent ensemble ? Et comment Jem gère-t-il son passé vis-à-vis des copains de classe ? Et ses parents vis-à-vis des enseignants ?
Pareil, Brianna et Roger débarquent au 20ème siècle, Mandy malade dans les bras, dans leurs beaux habits du 18ème, sans un sou en poche. On apprend vaguement qu'ils appellent en PCV Joe Abernathy qui (heureusement qu'il est au courant pour les pierres), vient les tirer de ce mauvais pas, leur trouve des vêtements passables, mais après ? Ils font quoi, ils logent où, ils s'expliquent comment devant l'état-civil, l'hôpital pour faire opérer la petite (y a pas de sécu aux States, OK çà simplifie mais quand même). Je suppose que tous les deux avaient gardé un peu de sous au chaud dans une banque et qu'ils les récupèrent sans trop de mal, mais moi, je reste sur ma faim…
Puis ils repartent en Ecosse, et là il se passe quoi ? J'espère encore que Lallybroch ne coûtait pas trop cher, en tous cas les travaux nécessaires pour rendre la bâtisse habitable semble être réalisés à une vitesse record – quand je pense au mal que j'ai pour trouver un artisan pour me repeindre 2 mètres carrés de mur, si vous connaissez quelqu'un…
Même scénario avec l'ancêtre qui débarque de façon imprévue. le malheureux arrière-arrière-arrière etc grand-père de Roger, par inadvertance, traverse les pierres à son tour et alors qu'il n'est en rien préparé à un choc pareil et ne peut même pas imaginer la forme d'une automobile, se retrouve à Inverness 20ème siècle. On apprend tout aussi vaguement qu'une association caritative le prend en charge et l'équipe d'un jean, pur 501 Levis, mais encore ? Dans les quelques échanges avec la famille de ses descendants, il semble s'être bien vite adapté.
Mais que j'aurais aimé en savoir plus sur le ressenti de tous ces personnages, et avoir plus de précisions sur ces moments cruciaux ! Pourquoi notre romancière nous en prive-t-elle ? Car ce serait le coeur du livre ! Honnêtement, ses interminables descriptions où je me perds, batailles, opérations chirurgicales et points de suture, scènes de baise de plus en plus convenues, conversations inintéressantes au possibles… je m'en fiche…
Quant à notre principale héroïne, Claire, dans aucun des tomes on n'a véritablement eu son sentiment au regard de tout ce qu'elle abandonne pour vivre au 18ème siècle. Quelques exemples : un bloc opératoire moderne, des médicaments à foison, machines à laver, gazinière électrique, sèche-cheveux, crème antirides, shampoing, chips, routes goudronnées, séances de ciné, journal télévisé, livres à volonté, beurre de cacahuètes à volonté, des rangées et des rangées de bocaux au supermarché. Et je ne parle pas de la démocratie, de l'égalité des sexes, et de tous les articles pris un par un de la déclaration des droits de l'homme (et de la femme) mais courage, cela arrive, plus que quelques années. Alors que notre malheureuse héroïne assiste à des exécutions, observe de visu les horreurs de l'esclavage…
Et Claire ne pourrait-elle pas au moins une fois de temps en temps avoir un peu de nostalgie de tout ce qu'elle a laissé derrière elle pour vivre avec Jamie ?
Ce qui je souligne toutefois, c'est, pour le lecteur, la possibilité d'une intéressante réflexion sur notre environnement, l'état de notre planète, et peut-être un pas de plus, grâce à cette lecture, vers davantage d'écoresponsabilité. Réflexion que doit se faire immanquablement (même si l'auteur n'en parle que si peu) une femme propulsée du 20ème au 18ème siècle. Utiliser toutes les ressources de la nature, économiser la moindre goutte d'eau, la moindre brindille, la moindre miette de pain. Oublier un peu ce mode de consommation à outrance qui est notre fil directeur depuis notre plus tendre enfance, ce monde où le désir de l'abondance nous conduit à notre perte. Comprendre enfin la valeur des choses, le prix de l'effort. Bref, toutes ces valeurs malheureusement oubliées ou négligées, mais qu'un personnage grandi au 20ème siècle et faisant le choix de vivre au 18ème siècle, retrouve nécessairement.
En cela, le roman est profondément salutaire.



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Traduit de l'anglais par Philippe Safavi

Dans ces tomes 7/1 et 7/2 se poursuit la guerre d'Indépendance.
Jamie et Claire sont bien sûr toujours impliqués au plus près de l'action. Pour Jamie, facile de choisir son camp, puisque Claire connaît la fin de l'histoire. Mais Jamie ne se contente pas de l'Amérique. Il veut retourner en Ecosse, d'abord pour tenir la promesse qu'il a faite à sa soeur, à savoir ramener Ian le jeune et ensuite pour récupérer sa presse d'imprimerie.
William, son fils qui n'est pas son fils, prend un peu plus de place. Et nous suivons aussi Brianna, sa fille, et Roger, son gendre ainsi que ses petits-enfants, retournés au XXe siècle.
Comme toujours, plein de péripéties jalonnent l'histoire ce qui la rend palpitante.
Je vais de ce pas emprunter le tome 8.
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Après une très longue pause – il faut bien laisser à l'auteure le temps d'écrire la suite de cette saga – c'est avec impatience que je m'attaquais aux volumes 1 et 2 de « L'Echo des coeurs lointains », pour l'instant derniers opus de la série « le Cercle de pierre ». Je n'ai pas été déçue ! Quel plaisir de retrouver tous ces personnages, cette famille, passant mystérieusement d'une époque à l'autre. Beaucoup d'humour également dans ces romans, et de l'amour, évidemment, dans la passion qui unit Claire, l'héroïne principale, et Jamie, son grand guerrier écossais. On attend déjà une suite…
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Quel plaisir de retrouver pour Outlander le même enthousiasme que j'avais à la lecture des premiers tomes ! Il faut dire qu'entre le tome 5 dans lequel il ne se passait pas grand-chose et le tome 6, plus intéressant mais tellement énorme qu'il semblait presque interminable, ça fait du bien de retrouver un nouveau tome beaucoup plus court (même si en réalité, ce n'est en fait que la partie 2 du tome 7, mais psychologiquement, ça fait moins peur de lire 700 pages que d'en lire 1500) et de plus en plus captivant.

Claire et Jamie poursuivent leurs aventures. Nous les avions laissés, dans l'attente de les voir revenir enfin en Ecosse (retour qui était tout de même annoncé dans les dernières pages du tome 6 et qu'on n'avait toujours pas vu venir dans les 700 pages de la première partie du tome 7…). Et bien cette fois, ça y est, on retrouve enfin les Highlands (mais de façon temporaire, on ne le comprend assez vite et c'est bien dommage). Mais entre temps, Claire et Jamie sont passés au travers de quelques batailles intenses de la guerre de sécession. Notre bel highlander nous prouve d'ailleurs qu'il est encore un fier guerrier plein de ressources (bien qu'il ait… quoi… quelque chose comme presque 60 ans maintenant ? Presque un vieillard pour l'époque, non ?).

Ce tome-ci regorge donc d'aventures, de retrouvailles, de rancoeur. de surprises aussi, avec un nouveau voyage à travers les pierres (mais chut, je ne vous en dirai pas plus). Au delà de l'histoire de Jamie et Claire, nous continuons à suivre Roger et Brianna, bien sûr. Petit Ian se fait également plus présent, ayant sa propre histoire mais nous le suivions déjà un peu dans les tomes précédents. Et nous nous intéressons aussi de plus près à John Grey et William Ransom qui vivent eux aussi des choses, ma foi, assez intéressantes de leur côté. Tout ceci m'amène cependant à un constat, nous sommes bien éloignés du premier tome où nous suivions quasiment exclusivement le point de vue De Claire. Quelque part, cette exclusivité me manque, la profusion de personnages principaux rendant le fil de l'histoire un peu plus complexe à suivre, notamment en terme de chronologie. Mais d'un autre côté, heureusement qu'ils sont là, ces nouveaux personnages principaux, parce qu'ils apportent de la matière au roman qui, sans eux, serait certainement beaucoup moins gros !

En attendant, Diana Gabaldon continue à me surprendre et trouvant toujours quelque chose de nouveau. On aurait presque l'impression que son imagination ne se tarira jamais ! Et après tout ce temps passé en compagnie de ses personnages, même si je ressens de plus en plus l'envie de lire autre chose parfois, de faire une pause, cela ne m'empêche pas d'avoir quand même envie de connaître la suite des aventures De Claire, Jamie et tous les autres.

Donc zou, place au tome 8 partie 1 maintenant !
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Les Fils de la liberté vient clore le septième tome L'écho des coeurs lointains. 1777 : la guerre d'indépendance américaine fait rage autour des villes d'Albany et de Philadelphie; Claire, Jamie et Ian sont pris dans cette tourmente et leur projet de retourner en Écosse en est compromis.
Parallèlement, ou dans un autre espace-temps, en 1980, Roger et Brianna relisent les lettres De Claire et Jamie écrites il y a deux cents ans, en souvenir du passé mais surtout dans le but d'en apprendre un peu plus sur le continuum de leur vie.
La magie de Diana Gabaldon fait toujours effet et elle abandonne évidemment son lecteur sur plusieurs questionnements à la toute fin. Il faudra lire les tomes suivants, Écrit avec le sang de mon coeur, ce que je m'empresserai de faire dès que les bibliothèques rouvriront leurs portes.

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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Il gémit doucement quand je serrai son bandage.
-Mmph... Que s'est-il passé?
Je m'interrompis et le regardai.
-Comment ca, «que s'est-il passé»? C'est à moi que tu le demandes ?
Il me dévisagea patiemment de son œil valide.
-Je veux dire, comment s'est passée la bataille ? Je sais ce qui m'est arrivé, plus ou moins.
-Ça, je le sais aussi, rétorquai-je. Tu t'es fait découper en morceaux comme un porc qu'on mène à l'abattoir et tu as le crâne à moitié défoncé ! Tu as encore voulu jouer les héros, voilà ce qui t'es arrivé !
-Je n'ai pas...
Je ne le laissai pas finir, mon soulagement cédant rapidement le pas à la colère.
-Tu n'avais pas besoin d'aller à Ticonderoga ! Tu n'aurais jamais dû y aller ! Tu m'avais promis de te contenter d'écrire et d'imprimer des pamphlets! De ne plus te battre à moins d'y être obligé. Or, tu n'étais pas obligé ! Mais il a fallu que tu y ailles quand même, espèce d'Écossais orgueilleux, obstiné et... et pompeux !
-Pompeux?
-Tu sais très bien ce que je veux dire ! Tu aurais pu te faire tuer !
-Oui, convint-il. J'ai bien cru que ma dernière heure était arrivée quand j'ai vu le dragon fondre sur moi. J'ai crié et effrayé son cheval, qui a rué et m'a flanqué un coup de sabot en plein front.
-Ne change pas de sujet !
-Je croyais que le sujet était justement que j'avais frôlé la mort...
Il voulut arquer un sourcil ironique mais grimaça de douleur.
-Non, le sujet c'est ta connerie ! Ta saleté d'entêtement égoïste !
-Ah, ça.
-Oui, ça ! Tu... tu n'es qu'un salaud ! Comment peux-tu me faire cela ? Tu crois que je n'ai rien de mieux à faire que de courir après toi pour réparer les dégâts ?
À ce stade, j'étais carrément en train de hurler. Pour ne rien arranger à ma fureur, il se mit à sourire, son expression rendue encore plus canaille par sa paupière mi-close.
-Tu aurais fait une bonne poissonnière, Sassenach. Tu as la faconde pour ça.
-Ferme-là, espèce de...
-Ils vont t'entendre.
Il m'indiqua d'un signe de tête un groupe de soldats continentaux qui descendaient le versant dans notre direction.
-Je me fiche qu'on m'entende ! Si tu n'étais pas déjà blessé, je te... je te...
-Fais attention, Sassenach, m'interrompit-il sans cesser de sourire. Si tu me coupes d'autres morceaux, il faudra bien que tu me les recolles ensuite.
-Ne me tente pas !
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Les troupes continentales et les miliciens marchèrent jusqu'au lieu de rendez-vous à Saratoga et s'alignèrent des deux côtés de la route qui menait au fleuve. Certaines femmes étaient venues aussi et regardaient de loin. J'aurais pu rester au camp pour voir la cérémonie de reddition historique entre deux généraux mais je décidai de suivre les soldats.
Le soleil s'était levé et le brouillard s'était dissipé, comme chaque jour depuis plusieurs semaines. Une odeur de fumée flottait dans l'air et le ciel d'octobre était d'un bleu profond et infini.
Les artilleurs et les fantassins se tenaient sur les bas-côtés à intervalles réguliers. Cet intervalle était tout ce qu'ils avaient en commun. Chaque homme portait ses propres habits et son équipement de fortune. Il y en avait de toutes les sortes, mais chaque homme tenait son mousquet ou son fusil, ou se tenait près de son canon.
Ils formaient un spectacle bigarré, harnachés de cornes à poudre et de gibernes, certains coiffés de vieilles perruques extravagantes. Ils se tenaient dans un silence grave, le pied droit en avant, la main droite sur leur arme, pour regarder l'ennemi s'en aller avec les honneurs de la guerre.
J'étais dans la forêt, légèrement derrière Jamie. Je vis ses épaules se raidir. William passa devant nous, grand et droit, l'air absent. Jamie ne baissa pas la tête et ne fit aucun effort pour ne pas être vu, mais il suivit son fils des yeux jusqu'à ce qu'il soit hors de portée de son regard. Puis il se détendit, juste un peu, comme s'il venait de se décharger d'un fardeau.
Sain et sauf, disait son geste, même s'il se tenait aussi droit que son fusil à côté de lui. Dieu merci, il est sain et sauf.
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« Il gémit doucement quand je serrai son bandage.
-Mmph... Que s'est-il passé?
Je m'interrompis et le regardai.
-Comment ca, «que s'est-il passé»? C'est à moi que tu le demandes ?
Il me dévisagea patiemment de son œil valide.
-Je veux dire, comment s'est passée la bataille ? Je sais ce qui m'est arrivé, plus ou moins.
-Ça, je le sais aussi, rétorquai-je. Tu t'es fait découper en morceaux comme un porc qu'on mène à l'abattoir et tu as le crâne à moitié défoncé ! Tu as encore voulu jouer les héros, voilà ce qui t'es arrivé !
-Je n'ai pas...
Je ne le laissai pas finir, mon soulagement cédant rapidement le pas à la colère.
-Tu n'avais pas besoin d'aller à Ticonderoga ! Tu n'aurais jamais dû y aller ! Tu m'avais promis de te contenter d'écrire et d'imprimer des pamphlets! De ne plus te battre à moins d'y être obligé. Or, tu n'étais pas obligé ! Mais il a fallu que tu y ailles quand même, espèce d'Écossais orgueilleux, obstiné et... et pompeux ! »
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Qu’il pleuve, qu’il neige, qu’il grêle ou qu’il vente, les Highlanders laissaient toujours une porte ouverte des heures durant, autant pour libérer l’âme que par peur que l’esprit, ne trouvant pas la sortie, décide de s’installer définitivement dans la maison pour la hanter.
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Si les souhaits étaient des chevaux, nous serions tous cavaliers.

... un homme doit toujours viser plus haut. Sinon à quoi bon le ciel?

... On n'y voit pas l'ombre d'un taureau ni d'un ours.
Allusion aux deux animaux représentant symboliquement les deux tendances du marché à Wall Street; l'ours, qui spécule sur la baisse des cours et vend, et le taureau, qui mise sur la croissance et qui achète.

Commence par le commencement et continue jusqu'à ce que tu arrives à la fin : puis arrête-toi.
Aventures d'Alice au pays des merveilles.
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