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Critique de gill


En 1869, devançant d'une petite vingtaine d'années le célèbre détective britannique sherlock Holmes, monsieur Lecoq aime à penser que découvrir le coupable d'un crime est un jeu d'enfant.
Deux cadavres dès la première page, un troisième dans la suivante qui sont, bien entendu, des morts violentes : pistolet puis poignard et poison en sont les instruments.
Il y a dans ce livre de quoi contenter tout amateur de roman policier.
Emile Gaboriau, son auteur, est généralement considéré comme le père de ce genre littéraire. Il eût, avant de devenir à Paris le secrétaire de Paul Féval et de découvrir le journalisme, une vie mouvementée qui le mena jusqu'en Afrique dans un régiment de hussards.
Quel est donc ce monsieur Lecoq ? Il aurait pu être le grand-père d'Arsène Lupin, mettant au service de la police la même ingéniosité et le même dynamisme.
C'est un policier moderne et atypique qui ne cesse de prendre des risques et de compromettre à tout instant sa carrière, n'hésitant pas à faire évader son coupable pour mieux le confondre et se débarrassant par le ridicule des
embûches tendues par la jalousie et l'incompréhension de ses collègues.
Lecoq est un vrai personnage. Il est jeune, fougueux, brillant, ambitieux. On pressent, qu'en des jours lointains, il deviendra préfet de police.
Jeune homme, il gagnait sa vie comme secrétaire d'un astronome et imaginait, durant ses loisirs, des crimes parfaits, des meurtres impunis et des cambriolages impeccables. A l'aveu des fâcheuses rêveries du jeune homme, le vieux sage épouvanté lui dit : "Devenez policier, sinon vous serez bandit..."
Ainsi monsieur Lecoq entra dans la police....et le lecteur d'aujourd'hui peut le suivre, grâce au talent d' Emile Gaboriau, dans une série d'enquêtes où l'énigme n'est qu'un prétexte. L'action, pleine de rebondissements se déroule sous la Restauration. L'Empire est mort mais les excès de la nouvelle monarchie vont contribuer à créer la légende "napoléonienne".
Tout aspire, ici, au plaisir du lecteur, dans ces nouveaux mystères de Paris....
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