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EAN : 9782849102725
Alan Sutton (01/08/2005)

Note moyenne : /5 (sur 0 notes)
Résumé :
Engagé volontaire à l'aube de ses 17 ans, dès septembre 1914, Charles Gaillard a correspondu avec sa famille pendant des mois, la tenant au courant des faits quotidiens comme des événements les plus tragiques, illustrant ses propos de plans, croquis et photos. A travers ces lettres, on perçoit aussi la vie et les sentiments d'une famille pendant la Grande Guerre.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Le poilu en question est né le 8 juillet 1897 et est mort le 24 octobre 1915. C'est sa correspondance avec sa famille qui nous est présentée ; parti réellement enthousiaste à la guerre, il confie avec humour, colère ou angoisse sa perception de plus en plus tragique de la situation. Un témoignage en particulier sur les terribles combats de juin 1915 dans la Somme. le 137e régiment d'infanterie, évoqué ici, est en garnison à Fontenay-le-Comte en 1914, ses recrues viennent principalement du département de la Vendée et à la marge de ses départements limitrophes. Charles Gaillard arrive sur le front en décembre 1914 avec le 65e RI de Nantes (recrutement essentiellement en Loire-Inférieure et dans les cantons des départements proches de ce département).
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Je vais vous raconter une chose presque incroyable qui s’est passé la nuit du jeudi et le matin du Vendredi saint, tout près de notre secteur. Cette chose était déjà arrivée à Noël avec le 137e d’infanterie. Jamais je n’avais voulu y croire. Jeudi soir donc, la nuit tombait lorsque les soldats de la 7e compagnie au redan, tout près des boches, ont entendu ces messieurs chanter et faire du tapage. Aussitôt ils ont commencé à en faire autant. Un caporal mitrailleur alsacien et connaissant parfaitement l’allemand s’est mis à leur causer : injures échangées sur plus de 1 kilomètre de front. À minuit, lorsque mon tour tait venu de prendre la garde, les injures avaient fait place aux conversations plus intéressantes qui ont duré tout le temps de ma garde jusqu’à 2 heures. Vendredi matin, on me réveille précipitamment, vers 6 heures : “Viens voir les boches !” J’arrive à la tranchée : une trentaine de boche nous regardaient par-dessus leur parapet, plusieurs presque découverts ! Je cours au redan avec Langlois : les soldats de la 7e compagnie eux aussi, étaient presque sortis de leurs tranchées et tous, boches et Français, se faisaient force geste et signaux avec le bonnet ! Personne, chose curieuse, n’avait envie de tirer. Et paraît-il, avant mon arrivée, le caporal mitrailleur et un soldat boche s’étaient échangé des journaux : toujours est-il que j’ai vu, entre les mains d’un lieutenant, deux bulletins des armées boches et un de leurs journaux régionaux. Ils ont, paraît-il, dit au caporal mitrailleur que, à l’occasion de Pâques, il ne fallait pas tirer.
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Charles Bary est à Acheux, attaché au colonel en qualité de dessinateur. C’est vraiment un précieux filon.

(le filon désigne une affectation dans un secteur connu pour son absence
de danger dans l’argot des poilus).
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