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3,89

sur 1339 notes
Un conte fantastique pour enfant, exclusivement ?
Une nouvelle multi primée (British science-fiction, hugo et nebula du court roman, brian stoker et locus du roman jeunesse).


Coraline, une petite jeune fille hardie, est une exploratrice née. Dans sa nouvelle maison, aux voisins un peu bizarres, elle découvre un passage. Derrière une porte, un autre monde l'attend. Où une chose, qui se veut son autre mère, va tout faire pour la garder près d'elle. Mais c'est sans compter sur la débrouillardise et l'esprit aventureux d'une petite gamine qui ne s'en laisse pas compter.


Ce n'est pas de l'autre côté du miroir (les références à Alice sont nombreuses, assumées et mises en avant un peu par tout le monde) mais de l'autre côté de la porte que se passe l'aventure.
Une aventure à partir de 10 ans, sans doute, mais interdite au plus de 13... Une histoire qui fera probablement frissonner vos jeunes enfants et peut être même cauchemarder (faut assumer), mais qui fera doucement rigoler les plus âgés nourris aux horreurs télévisuelles bien plus glauques que ce charmant récit.
Cela se lit très facilement, trop facilement ? trop vite.


A tout prendre, je préfère encore du même auteur, L'étrange vie de Nobody Owens et pour les adultes : American Gods.
Je ne suis probablement pas le bon public pour ce genre de littérature.
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Plus jeune, j'aurais sans doute adoré cette lecture : je crois que c'est typiquement le genre de roman que j'ai lu quinze ou vingt ans trop tard.

Coraline vient d'emménager dans une nouvelle maison avec ses parents. Un jour, alors qu'elle s'ennuie, elle découvre une porte qui l'emmène dans un autre monde... Une version beaucoup plus cool de son propre monde, mais où les gens ont des boutons noirs à la place des yeux.

L'histoire est bien construire, les thématiques bien abordées, l'héroïne intelligente et débrouillarde. J'ai passé un moment plaisant avec la lecture audio. Mais disons qu'après avoir lu tout Sandman et American Gods, ça me semble un peu léger. C'est une question que je me pose parfois : comment ne pas avoir d'attentes démesurées envers un auteur dont on a lu les chefs-d'oeuvre? Et est-ce pertinent de comparer des ouvrages jeunesse à des ouvrages adultes?

Je serais quand même tentée de voir l'adaptation en film animé, ne serait-ce que par curiosité.
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Coup de coeur!
J'ai été amenée à lire Coraline dans le cadre d'un défi lecture avec des collégiens, j'ai été très agréablement surprise!
Neil Gaiman a une écriture très agréable à lire et l'univers de ce roman, féérique au début, se révèle peu à peu angoissant, puis terrifiant.
L'auteur reprend un thème connu: celui du passage dans un autre monde parallèle. Ici, Coraline, délaissée par ses parents, découvre une petite porte derrière laquelle se trouve une réplique de sa maison, de ses parents, mais en version positive: c'est-à-dire une maison accueillante, des parents attentifs, une mère qui prépare de bons petits plats...
Tout d'abord subjuguée, Coraline y va régulièrement, jusqu'au moment où...chhhuuuttt je ne dévoilerai pas le noeud de l'intrigue à celles ou ceux qui veulent le lire! Tout ce que je peux dire c'est que l'auteur sait transformer le rêve en cauchemar!
Coraline a été adaptée au cinéma en film d'animation mais j'ai en revanche été déçue car l'univers de Neil Gaiman n'y est, à mon goût, pas bien représenté. Des éléments y ont été ajoutés au détriments d'autres moments du livre supprimés.
La version papier est la meilleure!
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Ce joli conte pour la jeunesse narre les aventures de Coraline qui emménage avec ses parents dans une nouvelle maison étrange. Elle fait la connaissance de ses vieux voisins excentriques. Mais sans ami de son âge, elle s'ennuie. Un jour qu'elle se retrouve seule chez elle, lui vient l'idée d'explorer le salon dont l'accès lui est interdit et dans lequel se trouve une porte qui mène à un appartement identique au sien ; une sorte de monde parallèle, de l'autre côté du monde ou du miroir.
Elle fait ainsi la rencontre de créatures insolites et de deux personnages qui ressemblent à ses parents souhaitant la retenir chez eux, ils l'attendaient depuis si longtemps... de retour chez elle, ses vrais parents ont disparu. Déterminée, elle retourne alors dans l'autre monde qui l'effraie pourtant pour les retrouver.
On suit Coraline dans cet univers imaginaire où elle vit de drôles d'aventures ; la magie, l'illusion et l'imaginaire le disputent à l'étrange, à l'angoisse, au mystère et à l'onirisme. Ce conte fantastique n'est pas sans rappeler dans certaines scènes, Alice au pays des merveilles ou de l'Autre côté du miroir voire une réécriture du conte en version modernisée, l'univers de Tim Burton aussi en version cinématographique.
Ce récit très inventif, bien mené, bien écrit n'est pas dénué d'humour, de poésie et d'actions. Je ne suis pas étonnée qu'il rencontre du succès auprès de la jeunesse. Plus jeune, il m'aurait beaucoup plu, d'autant plus que la couverture est attrayante, le graphisme est beau. Il peut être un joli cadeau de Noël.
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Coraline, une jeune fille dont l'âge n est pas déterminé, vient d emménager avec ses parents dans une grande maison découpée en plusieurs appartements.

Elle explore le jardin dans lequel il y a un puits, rencontre ses deux voisines (des dames âgées qui ont été actrices), son voisin du dessus qu elle surnomme "le toqué" car il prétend posséder des rats qui dansent pour lui, et découvre une porte... Qui mène vers la réplique exacte de son appartement.

Elle y découvre des personnes identiques à ses parents qui lui proposent de faire partie de leur famille...

Divulguer davantage l histoire serait enlever une partie du plaisir de découvrir ce roman jeunesse, qui a l époque avait fait parler de lui, sans que je n en aie entendu parler.

L univers est construit avec brillo. On plonge dans un monde fantastique à coups de comparaisons, métaphores et images impeccable. J'ai beaucoup pensé à l univers de Tim Burton en lisant ce roman. Un chat noir, du brouillard, des rats aux yeux rouges, une chambre rose et vert, des portes vers d autres mondes, des âmes capturées et flottantes...

C était un peu rédigé comme un conte, avec quelques éléments qui ne sont pas sans faire penser à Alice au pays des merveilles.

J ai pensé aussi à la nouvelle de Jeam Molla: "le centre aéré", notamment dans la description des "autres parents".

Le style est simple, parfait pour des adolescents, mais plaisant aussi pour les adultes.

Étant amatrice de Stephen King, je pense être assez immunisée contre les histoires d horreur ou fantastiques, je n ai donc pas eu peur, ni frissonné.

Une belle découverte, qui se lit rapidement !
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Si « l'étrange vie de Nobody Owens » était un hommage au « livre de la jungle », « Coraline » est quant à lui un hommage à « Alice au pays des merveilles ». Gaiman semble aimer visiter l'imaginaire enfantin. le résultat est plaisant mais ne m'a pas totalement enthousiasmée.

Il y a incontestablement une atmosphère, une ambiance particulière dans « Coraline ». Je trouve ça audacieux et intéressant d'adopter, dans un récit destiné à la jeunesse, une tonalité sombre qui joue sur le bizarre et l'angoisse, qui peut même provoquer parfois un certain malaise. « Coraline » est un conte horrifique, il peut faire flipper le jeune lecteur.

Si « Coraline » est un conte horrifique, un voyage au pays du cauchemar, il se lit bien comme un conte. Comme lorsque je lis un conte, j'ai ressenti comme une distance avec le récit. Pas d'identification, pas de véritable immersion, pas vraiment d'empathie pour le personnage, je reste toujours un peu spectatrice des contes. Si cette distance ne me gêne pas lorsque je lis un conte c'est en grande partie parce qu'un conte est bref. « Coraline » m'a paru un peu longuet malgré ses 150 pages et aurait mérité d'être plus court, à l'image d'un conte classique. du coup, cette distance et ce manque d'immersion ont fini par me lasser un peu.

De ce que j'ai pu en lire, Gaiman est un auteur que j'apprécie mais ce « Coraline » ne se hissera pas parmi mes préférés de l'auteur. Au rayon jeunesse, j'ai préféré « Nobody Owens », plus prenant et plus abouti, « par bonheur le lait », inventif et plus drôle, et hors jeunesse « la mythologie viking », mais là c'est le thème qui me séduit plus.
Cette lecture ne m'a pas fâchée avec Gaiman, j'ai d'autres romans de lui dans ma PAL et je compte bien les lire un jour. « Coraline » est un roman sympathique et de bonne facture même si mon enthousiasme est mesuré.


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C'est tout moi, ça.
Je propose un titre pour un challenge de lecture ; il est accepté et finalement, je m'aperçois que je n'accroche pas tant que ça.
Coraline est pourtant un classique du conte jeunesse. Mais bon, c'est comme ça. Merci, au revoir.

Bon, ok je développe un minimum. Faut vous avouer que je savais dès le départ que je sortais un peu de ma zone de confort avec ce bouquin. Je tente de temps en temps pour ne pas me blaser, et il y a parfois de bonnes surprises. le livre étant court, il n'y a pas de malaise à essayer hein.
La première partie m'a donné du mal. J'ai trouvé ça trop gamin (c'est un peu la cible, en même temps) ; assez similaire à Alice d'ailleurs (celle de Lewis Carroll). Les personnages secondaires comme les deux vieilles actrices et le dompteur de souris avaient du potentiel, mais restent vraiment en retrait. Et j'ai eu du mal à comprendre pourquoi Coraline s'ennuyait autant, pourquoi elle ne développait pas son propre imaginaire (il est dit plus loin qu'elle se voit en exploratrice, mais visiblement cela ne suffit pas à supprimer son ennui). Pourquoi elle n'avait pas d'amis de son âge aussi.
A partir du moment du « défi à l'autre mère », j'ai beaucoup plus accroché. C'est beaucoup plus animé, vivant, dangereux. Coraline vit. Elle se rend compte que sa vie « ennuyeuse » est en fait géniale. Il lui manquait un point de référence. J'ai adoré le chat et trouvé la ruse finale d'une grande intelligence. Futée la petite fille. L'atmosphère est inquiétante à souhait. Étant jeune, j'aurais eu la frousse et j'aurais fait des cauchemars.

Je terminerai en disant qu'en matière de « main », je préfère largement celle de la Famille Adams. Comprenne qui pourra 😊.
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Coraline est un conte fantastique écrit en 2002. Il a reçu un nombre impressionnant de prix.

J'ai lu l'édition avec la couverture illustrée par Benjamin Lacombe. Je trouve l'ancienne couverture effrayante, elle ne donne pas du tout envie de lire le livre.

J'ai eu un peu de mal au début à entrer dans l'histoire. C'est toujours un peu la même chose avec ces parents qui délaissent leurs enfants.

Dans la maison, il y a une porte qui est condamnée par un mur de brique. Enfin, pas toujours. Il existe quelque chose de l'autre côté… pas vraiment le monde à l'envers de Stranger Things mais un monde miroir plutôt inquiétant.

J'ai trouvé que l'histoire se pimentait une fois le défi lancé à l'autre mère. C'était plus prenant. Elle est vraiment très maline cette petite Coraline.

Au bout du compte, j'ai trouvé cette lecture plutôt sympathique.





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Littérature jeunesse, littérature jeunesse... ben faut voir. Moi j'ai eu les jetons. Je voulais découvrir Neil Gaiman, c'est réussi.

« J'ai commencé ce livre pour Holly. Je l'ai fini pour Maddy. »

Je vois que ce Monsieur a eu le temps de mettre deux bébés en route entre la première et la dernière ligne de ce roman fantastique (je veux pas dire mais 155 pages, ça ne fait pas beaucoup.. certes, il a pu faire une pause d'écriture. Il a même dû en faire plusieurs). Mais pour en revenir à Coraline.. c'est dingue comme on peut, parfois, avoir bon goût. J'adore ce prénom, Caroline. Tiens, voilà que je suis comme les deux vieilles. Décidément ce conte touche plus qu'on ne le pense.

Donc, je disais... un conte qui fait peur, même aux grands ! Mais j'ai été courageuse. J'ai lutté vaillamment contre l'une de mes phobies parce que c'est écrit « le courage, c'est quand on a peur mais qu'on y va quand même. » C'est ce qui est beau dans ce conte.

Il parle de nos peurs les plus profondes, celles qui touchent à notre famille. C'est le point de départ de ce livre : ses enfants. J'ai eu l'impression qu'il nous rappelle qu'il faut passer du temps avec nos enfants pour qu'ils ne passent pas la porte, qu'ils soient suffisamment confiants et sûrs d'eux pour ne pas se laisser duper par des beaux parleurs, qu'ils puissent discerner le vrai du faux avec leur petite pierre -trouée par nos soins- afin de pouvoir affronter la vie pour construire la leur sur des bases solides.

J'ai bien aimé cette lecture pour les grands qui ont des petits, et pour les petits qui vont devenir grands.
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« Bonjour les Babélionautes ! Aujourd'hui, je viens vous parler de Coraline

-C'est ma cousine…

-Mais non, bécasse. Coraline, de Neil Gaiman, roman à l'origine du film en stop-motion d'Henry Selick.

Or donc, Coraline emménage avec ses parents dans une grande maison, divisée en plusieurs appartements. Elle explore et fait la connaissance de ses voisins, tous quelque peu… originaux, puis découvre un passage. Au bout de celui-ci, une maison semblable à la sienne, les mêmes voisins quelque peu… originaux mais plus intéressants, et ses « autres » parents : presque identiques aux siens, mais plus intéressants.

-Plus intéressant ?

-Oui. Plus attentifs, plus affectueux, plus proches de Coraline. Très vite, l'autre mère propose à Coraline de rester pour toujours à condition de se laisser coudre des boutons dans les yeux. La petite fille va-t-elle tomber dans son piège ?

-Moué… un conte où le plus petit gagne contre le plus grand, quoi, rien de bien nouveau.

-Oui et non ! le récit est bref et possède donc toutes les qualités d'une nouvelle : le décor est vite planté, les actions s'enchaînent avec fluidité. Et je trouve un peu réducteur d'appeler « conte » cette histoire, je la trouve plus proche d'un récit horrifique. Il règne une ambiance pesante d'ennui d'abord et d'angoisse ensuite, les deux très réussies.

Cependant, j'ai terminé l'histoire avec un goût d'inachevé. J'ai regretté de ne pas en savoir plus sur la sorcière. La nature des fantômes m'a également laissée perplexe : s'ils ne sont que des coquilles vides, comment peuvent-ils encore éprouver quoi que ce soit ? Et de quoi exactement se nourrit la sorcière, si elle ne peut dévorer entièrement les âmes ?

-Quoi, ce n'est que ça qui te gêne ? J'ai la réponse, moi !

-Ah oui ?

-Mais oui ! Elle tient en quatre lettres. Veux-tu les connaître ?

-Ah ben oui, alors !

-Attention… tu es prête ? TGCM…

-Pardon ?

-TGCM.

-Nan, j'dois être débile, j'comprends pas.

-TGCM ! Ta Gueule, C'est Magique !

-Aaaaaah ! Ben, ça ne me satisfait pas vraiment plus, je trouve ça un peu facile !

L'univers de Coraline est bâti avec beaucoup de soin et de réalisme, et ce manque d'informations m'a désagréablement désappointée, comme s'il manquait une pièce au puzzle. Cela m'empêche de considérer le livre comme un chef-d'oeuvre abouti.

Peut-être que je rationalise trop là où il n'y a pas lieu de le faire. Quoi qu'il en soit, j'ai passé un moment fort plaisant en compagnie de cette fillette courageuse. »
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