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Sandman tome 8 sur 11

Geneviève Coulomb (Traducteur)
EAN : 9782809402742
159 pages
Panini France (14/05/2008)
4.4/5   49 notes
Résumé :
Si Sandman a été la série de comics la plus applaudie des années 1990, si elle a collectionné les prix, ce n'est pas par hasard. Cette épopée troublante, élégamment rédigée par Neil Gaiman, est illustrée par les artistes les plus cotés. Dans ce mélange de mythe moderne et de fantasy tragique, fiction, drame historique et légende s'entrelacent. La saga de Sandman est unique dans le genre de la littérature graphique. Jamais vous ne l'oublierez.

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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Après un excellent septième tome qui invitait à suivre une histoire complète, « Au bout des mondes » ("At Worlds' end") est à nouveau composé d'histoires courtes.

Le lecteur est invité à suivre les récits de voyageurs coincés par un orage dans une mystérieuse auberge Au Bout des Mondes. Une tempête qui efface toute réalité et propulse les naufragés dans un endroit situé hors du temps et de l'espace. Pour passer le temps, ces personnages issus de mondes différents vont se raconter des histoires.

La première histoire ("A Tale of Two Cities") raconte celle d'un homme coincé dans le rêve d'une ville endormie. La deuxième ("Cluracan's Tale") narre la mission de Cluracan, ambassadeur de la reine des fééries. La troisième ("Hob's Leviathan") raconte l'histoire de Hob Gadling l'immortel. La quatrième ("The Golden Boy") s'attaque au mythe de Prez Rickard, adolescent prédestiné à devenir le meilleur président des Etats-Unis. La cinquième ("Cerements") nous propulse dans la nécropole de Litharge, en compagnie du jeune Petrefax et de son maître Klaproth.

Neil Gaiman passe donc allégrement d'un monde à l'autre, change constamment d'univers et livre des histoires qui s'emboitent les unes dans les autres. Même si l'on croise quelques personnages connus, aucun des récits n'a véritablement d'impact sur la trame principale de "Sandman". Les Eternels sont d'ailleurs quasiment absents de ces histoires qui parlent de rêves, de légendes et autres.

Graphiquement, chaque histoire étant dessinée par un artiste différent, le lecteur a donc droit à une palette assez large de styles. Naviguant d'un genre à l'autre, il trouve cependant réconfort au sein de l'auberge, qui sert de liant visuel à l'ensemble.

Si j'ai été particulièrement charmé par le premier récit et que j'ai bien aimé le dernier, cet album de transition n'est cependant pas le meilleur de la série.
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Neil Gaiman pousse ici jusqu'au bout le principe du récit imbriqué. Un personnage raconte une histoire dans laquelle un autre personnage raconte une histoire, et ainsi de suite, sans jamais perdre le fil narratif. Ce qui pourrait s'apparenter à une exercice de style fastidieux est ici justifié par le sujet abordé : la place des histoires dans nos rêves et dans nos vies, leur caractère essentiel, la transmission de savoirs ou d'un message particulier, le partage, la recherche de nos propres identités. Tout cela Gaiman l'aborde de façon métaphorique, construisant patiemment son panthéon de figures mythologiques et hallucinées.
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Le huitième tome du Sandman nous replonge dans les contes, par le biais de différents personnages égarés à l'auberge de la Fin des Mondes.
Tout les histoires racontées, et l'histoire principale du tome, sont super. Je n'ai aucun reproche à faire au tome tellement il est bon.
Les histoires racontées sont super bien narrées, et certaines sont plus longues à lire que d'autre, de par leur complexité ( en bien, c'est la richesse de leur univers qui rend la lecture plus lente, comme celles de Petrefax et de Cluracan).
Pour moi, le gros point fort de ce tome est justement la richesse et la complexité de la narration. C'est super intelligent, tout est fluide et en même temps profond, je ne sais pas quoi dire de plus.
Des liens avec l'intrigue "principale" se créent, se tissent (ça m'a fait plaisir de revoir Hob et Cluracan), et on a juste envie de se jeter sur le tome suivant à la sortie de celui-ci.

LISEZ SANDMAN.

Voilà c'est dit
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Tandis que Stephen King s'extasiait dans la préface : "On croirait lire une oeuvre joycienne ou proustienne", je me suis ennuyée ferme. Je pensais au moins trouver de bonnes histoires sous la plume de Neil Gaiman. Même pas. Ces récits intriqués, courts, tombent à plat par leur foisonnement sans profondeur. Les traits de contour noir sont épais et appuyés. L'influence des années soixante-dix est marquée. Les mouvements et les expressions sont raides, figés et le psychédélisme qui ressort des couleurs finit pas lasser. C'est un album qui s'inscrit sans doute très fortement dans la culture américaine. Deux grands noms de la littérature ne font pas forcément une bonne référence en bande dessinée.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
L'inconnu le regarda, et ses yeux étaient deux puits d'ombre.
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