C'est un conte merveilleux, un « fairy tale », mais destiné aux adultes, un peu comme
La Fille du roi des Elfes de
Lord Dunsany, pour citer un exemple que je connais.
Neil Gaiman cite aussi
Hope Mirrlees,
C. S. Lewis et
James Branch Cabell parmi ses influences.
Destiné aux adultes ? Cela signifie que le conte a une intrigue assez complexe, une longueur de l'ordre d'un roman, et qu'il est chargé de références littéraires et culturelles qui échapperaient dans doute à un enfant. Toutefois, il reste tout à fait abordable pour les jeunes lecteurs.
J'ai beaucoup aimé le livre. Il possède ce petit goût spécial du merveilleux – différents de celui du fantastique et de celui de la fantasy, genres modernes – qu'on trouve dans les anciens contes. Cela tient probablement aux symboles charriés dans ces contes, qui font qu'ils parlent au coeur plus qu'à l'intellect. Un bon conte de fées doit, évidemment, enchanter son lecteur, et Stardust y réussit complètement. En fait, j'ai pris soin de le lire assez lentement, pour qu'il dure plus longtemps !
A signaler, l'excellence de la traduction de Frédérique le Boucher, qui a enrichi le texte de quelques notes judicieuses expliquant certaines des références very british du texte, peu ou pas connues du lecteur francophone.
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