Je m'étais pourtant dit que je ne lirai plus Max Gallo...
Mais je suis tombée par hasard sur cette biographie dans ma médiathèque et le sujet m'intéressait...
Après L'obsession Vinci, me voilà donc immergée à nouveau dans l'Italie de la fin du 15ème et du début du 16ème siècle, avec cette biographie intitulée Machiavel et Savonarole - La glace et le feu. ( titre pour le moins accrocheur mais surtout racoleur ! )
En fait, il ne s'agit pas d'un seul ouvrage mais bien de deux biographies bien distinctes regroupées en un seul objet livre. Leur point commun : la République de Florence, confrontée à des luttes d'influences entre différents clans, et plus particulièrement aux prises avec la prédominance de la famille Médicis.
En cette Renaissance florissante, deux hommes auront un rôle à jouer dans cette machinerie importante que représente le pouvoir : Savonarole et Machiavel.
La première partie nous raconte donc la vie de ce frère dominicain, prédicateur radical, qui chassa les Médicis et imposa une dictature théocratique à Florence. Instigateur du bûcher des vanités lors duquel s'envola en fumée de nombreuses oeuvres d'art, sorte d'intégriste religieux, homophobe...ce personnage n'a rien pour plaire. Il avait beau lutté contre les moeurs douteuses et les richesses accumulées par l'Eglise catholique, il n'en restait pas moins un dangereux et excécrable personnage !
La deuxième partie se consacre à Nicolas de Machiavel. Autre personnage, autre forme de narration...Cette fois-ci, cette biographie est présentée sous forme de journal intime. Ce point de vue interne aurait peut être permis que je m'implique plus dans cette lecture. Mais il n'en fut rien. J'ai complètement décroché et bien eu du mal à suivre les événements narrés par l'auteur.
Je suis pourtant certaine que la vie de Machiavel aurait mérité une présentation bien plus approfondie et surtout plus passionnante !
Mais, Max Gallo a l'art et la manière de me rendre la lecture de ces livres horriblement ennuyeuse. Et pourtant j'aime L Histoire ! Mais là, rien n'a faire...Son écriture sans relief ne me séduit pas.
Qu'on ne m'y reprenne plus !
Commenter  J’apprécie         323
Cléa - Des livres qu'on n'oublie pas