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EAN : 9782748514148
112 pages
Syros (26/02/2013)
3.5/5   4 notes
Résumé :
Pablo, dont le père est uruguayen et la mère française, a toujours vécu en Uruguay.
Il ne connait pas le pays de sa maman. Alors ses parents l'envoient en vacances chez son grand-père maternel, Papilou, et sa femme, Mamina, tout au bout de la pointe bretonne, sur l'île d'Ouessant. Mais il n'est pas facile pour Pablo de se sentir chez lui sur cette île venteuse et accidentée, où les maisons sont petites et le beurre salé...
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Pablo, 7 ans, est uruguayen mais sa mère est française. Elle l'envoie donc passer ses vacances en Bretagne, sur l'île d'Ouessant, pour faire la connaissance de son grand-père et de sa nouvelle femme. Mais le petit garçon a bien du mal à s'adapter...
Un roman écrit avec sensibilité et émotions. Malgré tous les efforts de ses grands-parents, Pablo ne se sent pas bien loin de ses parents, de son pays : l'environnement est presque hostile, la nourriture et les habitudes sont différentes et il est entouré finalement d'inconnus (même si c'est sa famille). le déracinement est total et en même temps des liens se tissent entre eux...
J'ai beaucoup aimé ce récit tout en finesse et délicatesse.
A partir de 10 ans.
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Pablo est un petit garçon épanoui et heureux âgé de 7 ans. Il vit en Urugay avec son papa uruguayen et sa maman française. Les vacances sont l'occasion de partir à la découverte du village maternel sur l'Île d'Ouessant, un petit coin de Bretagne au bout du monde. Seulement, Pablo doit partir seul - même son doudou reste en Urugay, car un crocodile ne peut pas prendre l'avion. Confié aux soins de Papilou et Mamina, le petit garçon découvre les paysages océaniques de la pointe bretonne, ses spécialités salées et son vent bien frais ; mais il découvre surtout combien il est douloureux d'être éloigné de sa famille et privé de ses racines, dans un pays si étrangement différent.

Petit livre d'une centaine de pages, le pays à l'envers se lit facilement grâce à une plume soignée qui prend garde d'éviter les tournures trop complexes. Conseillé à partir de 10 ans, je pense que cet ouvrage sera accessible aux enfants déjà habitués à la lecture et que l'on a envie de voir progresser, car il y a tout de même certains termes peu familiers dans ce petit roman, toutefois il est possible de les comprendre grâce au contexte - ce qui permet d'apprendre de nouveaux mots sans y prendre garde.
Myriam Gallot a la particularité d'écrire dans un style lapidaire, favorisant les phrases courtes et explicites, parfois même composées d'un seul mot. Si j'ai regretté ce style un peu fracassant et dénué de poésie, il faut avouer que cette écriture particulière est une bonne canne pour les enfants qui auraient peur de trébucher dans leur lecture, voire de s'y perdre. Les phrases courtes permettent de mieux retenir les personnages et les situations, mais également d'encourager le lecteur qui se sent progresser dans l'histoire.

"Le monsieur révélait l'existence de plein d'oiseaux indécelables, sur l'eau, sur les rochers, dans les buissons. Il les montrait à Pablo en dessin dans un livre de poche. Parfois, un simple cri lui permettait de deviner la présence d'un oiseau. Il le cherchait dans les airs. Finissait par le repérer. le montrer. le nommer. (...)
Pablo trouvait incroyable de voir les oiseaux du livre en vrai. Avec le même plumage. Les mêmes pattes. le même bec. Les oiseaux semblaient s'être envolés des pages imprimées."

L'histoire de Pablo est intéressante, bien que malheureusement dénuée d'émotion : on poursuit cette lecture sans y être sensible, sans ressentir un vrai plaisir de lecture. Les jeunes lecteurs y trouveront tout de même des choses intéressantes : ils pourront par exemple comparer leur propre peur de la séparation à celle de Pablo et réfléchir aux questions posées par le jeune homme - parfois si étranges et innocentes que les adultes n'y trouvent pas de réponse.
Cependant, j'étais déçue que le thème du voyage et de la découverte ne soit pas développé avec plus de soin : Myriam Gallot a pris le parti de faire ressortir l'immense chagrin du jeune garçon ainsi que son mal du pays, mais est-ce vraiment une si bonne idée ? A la fin de l'histoire, le jeune garçon est triste au point que ses vacances sont écourtées et qu'il reprend l'avion précipitamment pour retrouver ses parents : ainsi, malgré quelques jolies découvertes sur l'ïle d'Ouessant, il ne s'est pas rapproché de ses grand-parents et a refusé de s'ouvrir à eux. N'aurait-il pas été préférable afin de convaincre les jeunes lecteurs que la séparation n'est pas aussi affreuse qu'elle semble l'être, que le petit bonhomme se laisse apprivoiser par ses grand-parents et, oubliant sa tristesse, qu'il découvre avec un vrai plaisir ce pays si différent du sien ?

En bref, une lecture accessible et plutôt sympathique, bien que sans grand intérêt pour l'enfant.

Jennifer Wepierre

Lien : http://reverieslitteraires.fr/
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Pablo débarque en France pour passer deux semaines chez ses grands-parents maternels sur l'île d'Ouessant. Lui qui n'a jamais quitté son pays, l'Uruguay, trouve tout très étrange dans ce pays où tout est "à l'envers" ( à commencer par le beurre qui est salé....). Ce petit bonhomme aura bien du mal à vivre ce déracinement malgré la gentillesse dont il est entouré...
Une tranche de vie qui ne m'a pas passionné malheureusement.
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Après L'Heure des chats, Myriam GALLOT poursuit le fil de ses histoires sensibles, mettant en scène de jeunes enfants à la frontière des autres, un peu décalés, un peu différents. ici (...)
Lien : http://siletaitencoreunefois..
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critiques presse (1)
Ricochet
30 juillet 2013
Le roman peut servir à rassurer un enfant de l'âge de Pablo ( 7/8 ans), même si son écriture le destine à des lecteurs très légèrement plus grands. Pour tout autre, il pourra sembler certes empreint de fraîcheur, mais un peu court.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Papilou se piquait le doigt, avant chaque repas, dans le but de "contrôler son diabète". Il n'avait pas le droit de manger du sucre et laissait les pommes de terre dans le plat.
- Il y a du sucre dans les pommes de terre ! affirmait-il.
Pablo ne comprenait rien à cette île où le caramel était salé et les patates sucrées.
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Mamina ne connaissait pas Torres Garcia. Ni avec un "r" ni avec deux. Elle était incapable de prononcer ce nom comme Pablo.
La maîtresse leur avait expliqué que c'était un peintre. Selon l'Amérique du Sud n'était pas en bas. Il n'y avait pas de haut et de bas dans l'univers. Les Européens avaient créé les cartes et décidé que l'Amérique du Sud serait en bas, parce qu'ils se croyaient supérieurs. Torres Garcia avait redessiné l'Amérique du Sud en la faisant pivoter. L'Uruguay, perché sur les épaules du Brésil, dominaient l'humanité.
La maîtresse leur avait dit qu'ils pouvaient être fiers d'être uruguayens. Fiers de vivre en Amérique du Sud.
Imitant Torres Garcia, Pablo avait retourné sa mappemonde au mur de sa chambre, à Montevideo. L'Uruguay était passé en haut. La France en bas. L'énorme corps de l'Afrique menaçait de l'écrabouiller sous sa carrure massive. Seul un petit filet bleu nomme Méditerranée protégeait encore le pays de sa mère.
Il s'était entraîné à écrire à l'envers : YAUGURU. Si ça marchait pour les pays, pourquoi ça ne marcherait pas pour les mots ?
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Tout est à l'envers, ici, pensa Pablo en se rasseyant. La mer est ténébreuse et accidentée, au lieu d'être crémeuse et coulante comme un café au lait. Les boas sont gentils et les dauphins sont méchants.
Il se demanda s'il devait vraiment croire ce que lui disaient les adultes.
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